17 juin 2018

Chérie, j'ai encore oublié les Archis ! Oh, quelle andouille tu fais mon amour...

Par le Barde, Bardibule et Bardatruc

ll existe, paraît-il, une théorie des nuages. Je crois qu’un romancier avait commis un livre sur ladite théorie. La théorie des nuages, c’est un beau titre pour un livre. Même si cette théorie est une fiction. D’ailleurs, ce livre en était une.

Il y avait ainsi de merveilleux nuages dans le ciel de Musard. Et des pans de ciel bleu. En sorte qu’un arc en ciel advint. Serge était en osmose avec la nature puisqu’il avait enfiler son maillot de la gay pride. Jean-Phi qui effectuait ses tours de terrain s’en rassasiait dès que sa course le lui permettait. Une pluie intermittente battait le pré. Le Bardatruc était accompagné de son petit. Son prénom, Raphaël, lui va comme un gant. Il provient de l'hébreu et signifie « Dieu guérit » (de refa, « guérir » et El, « Dieu »). Il va donc de soi que ce petit est gorgé de talents. Toutes choses qui n’échappèrent pas à Sergio. D’aucuns en vinrent à taquiner le père en louant l’art du jeu du fils.

La partie fut assez équilibrée. Il fallait un gagnant ; ce fut la bande à Sergio. Le toucher fut vif, haletant. Le souffle souvent coupé, les castors s’en donnaient à cœur joie. Jeff était un peu las et se réveillait de temps à autre par des courses tranchantes. Le bardibule était égal à lui-même : tout en interception et finesse.

Au trou, personne n’était de bouffe. Et quand il n’y a personne, c’est Jacouille qui s’y colle. Jacouille n’est pas personne, bien sûr, puisqu’il est Jacouille. Par lui, avec lui et en lui, toute action et toute grâce pour nous castors.

En entrée, des huîtres de mer accompagnées d’un petit rosé de raisin. En plat de résistance, des andouillettes, sauce au vin blanc, accompagnées d’un énorme gratin de macaronis. De l’andouille pour un mardi oublié, vous avouerez que le cuisinier absent a de l’humour...

Sur la photo, on voit clairement comment Fayou bourre l’andouillette, avec le doigt !

Le plaisir est dans le partage. Nous passâmes un bon moment comme quoi le mélange des andouilles est salutaire. La saison chante l’été et malgré tout de nombreux castors hibernent. Nombreux sont ceux qui redoutent la liberté du trou car elle nécessite des responsabilités. Merci à notre Gary Grant qui s’est cassé les couilles à faire un listing de tour de bouffes. Les castors sont des cons. Ils n’aiment pas la néglige. Le collectif et l’associatif nécessitent des qualités dans le sens du respect des copains. Il y a d’autres manières de dire merde à ces copains que de sauter son tour de bouffe. De nombreuses solutions sont possibles. L’esprit copain est fait pour ça! Le trou est ouvert mais pas fermé. Sinon ce ne serait pas un trou. Le trou se distingue du vide par ses contours.


Pas de lancers d’assiettes. On imagine mal personne lançait des assiettes. Fut-il Jacouille. Ce qui n’empêcha pas la présence de fromages. Pas de chansons. Pourtant, Pioupiou était bel et bien là. En personne. Tel père, tel fils.
Après le fromage, le dessert, cela va de soi. Et, en guise de dessert, une tarte aux pommes. Certains jetèrent un œil sur leur smartphone pour voir la victoire des bleuets contre les baby black. Après la branlée de samedi, cela faisait chaud au cœur. Espérons que ces jeunes pousses pourront exprimer leur talent en Top 14.
Pépé fit une saillie préventive en prévision de la finale U20 contre ces enc...d’anglais, dixit Pépé.

La belote vit la défaite du bardibule contre le bardatruc. Et la victoire de Jeff. Sous l’œil averti d’Amélie. Pas de grands jeux, de petites mains et le hasard qui fut plus ou moins bien les choses. Titi tira son épingle du jeu, et, pour une raison qui nous échappa, Sergio entama les sucettes à l’anis. Tous de reprendre en cœur. Avec une déclinaison audacieuse en remplaçant Annie par Régis, sans doute pour renforcer le son is. La chanson est son et sens.

La nuit était calme. La pluie avait pris la poudre d’escampette. Le vieux quatre chantonnait la truite de Schubert. Le Bardatruc pédalait vers ses pénates. Jeff et Amélie devisaient. A la manière de Boucard et Pécuchet comme si « leur rencontre avait eu l’importance d’une aventure ». Quant à Jacouille, la porte refermée, il tendit un regard vers le ciel et cita ce bon vieux Montaigne : « Mon métier et mon art, c’est vivre ». Et c’est vrai que notre Jacouille met beaucoup d’art dans nos vies.

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