19 juin 2018

Match avec Mondragon : naissance de la coupe "AgusAlain"

Par le Bardatruc et le Bardibule


Quelle leçon pour les Archiball, que de jouer avec cette si belle équipe de Mondragon.
D'un côté 6 Archiball quadra, 3 stagiaires quadra, 3 légionnaires quadra et baraqués, 2 enfants tel est l'effectif (pathétique) inquiétant présenté par les Archiball.
De l'autre, 12 jugadores de Mondragon, quinquas et sextas prêt à livrer un combat difficile mais sans jamais esquiver.


Ce triste constat interrogeât les présents à propos des absents : les plus jeunes mais également les quinquas connaissant parfaitement l'esprit et l’intégrité de nos partenaires ibériques.

Un samedi matin doux et ensoleillé de juin, à la même date que la fête des 50 ans l'année prochaine, comment expliquer cette désertion générale, joueurs et non joueurs, alors que nous sommes le club hôte et que c’est le dernier match de l’année !

Que répondre aux “Mandragones” demandant des nouvelles de untel ou untel ? Malaise.

Blog à part. Dudu en arbitre valait à lui tout seul le détour. L’esprit club est rugby et Dudu est rugby. Un architecte du mélange du genre. Adelante pour les bleus. Seuls les en avants étaient sifflés. Adelante, pour les rouges, verts, bleus… Les autres fautes on s’en branle en Espagne !


Il est vrai que pour le dernier match programmé de la saison. La masse n’a pas fait et ne fait plus loi. Le plaisir de la retrouvaille pour conter les anecdotes d’un montois en herbe à la dent dure qui prie son prochain de le retenir pour éviter la bavure, ou de cestui là qui conquit la toison et s’en revint sans usages et raisons pour conquérir de nouveau match a foutu le camp... Le doodle avec un “D” ne trouve pas son point G. Pourtant le doigt a cette vertu de nature de proposer l’extase. Pour les puritains, l’extase est un état en dehors. Rare est l’extase dans un spleen moderne d’une vie à toute allure, de la ralouille attitude, ou des histoires qui n’en sont pas et malheureusement des réalités du temps qui n’ont comme ambition que de nous infliger de tristes blessures qui nous éloignent des copains et d’une philosophie réparatrice propre à celle des castors. La constance du trou et la permanence du lien. Celle de nous sortir la tête du trou, tout en nous la gardant au fond. Woody sur le sujet évoque “mon cerveau est mon deuxième organe favori…”

Le prez qu’il n’en déplaise est là avec un genou, pure organe de liaison “je-nous” en moins du coup il compte pour deux le bougre. Peyo n’avait lui aussi qu’un seul genou, le membre lui rappelle que le ménisque s’en fout de parler le basque espagnol. Les mains suffisent pour faire l’affaire.

Piou Piou avec son padawan de père (en Basque padawan se dit patxaran) s’est levé aux aurores pour astiquer la patate et se dorer la frite. Comme d’autres mais sans le même objectif. “Un si fragile vernis de castors…”


Le Vieux 4 galère pour ses abonnements mais tient la route pour garder le lien intime du dragon et du castor. Toute une chimère! Le rêve est chimère. En un seul mot je vous prie, car la branlouille matinale se fout des nouvelles histoires.Et le trou en ce samedi matin était Escassut et Basque, Vieux 4 en prime.

Zinzin a fait une apparition puis comme tout sein a disparu. C’était apparemment la saint Zin Zin. Le premier match du club de Mondragon fut contre des vieux castors. Ils nous l’ont rappelé pour nous préparer pour leur 25 ans.

A ce propos nous proposons à chacun de garder dans leur planning ce rendez-vous d’histoire. Ils font chier les castors 50 ans par ci, 25 ans par là, des morues en voilà, que des lapins en retour. Bref Castors réveillez vous, ils sont devenus fous.


Coco était là, ses excuses de toucher la barre des 90 (pas kilos mais printemps) ne tiennent pas la route. Il ne le sait que trop. Du coup le patriarche est présent et envoie du Lala pour le plaisir de Mondragon et des castors présents. Le trou est heureux et chante. Les générations se suivent et ne s’assemblent pas… oups ne se ressemblent pas. La transmission se fait en présence. Coco le répète le trou est une union. L’union est un entre-deux. La pensée Desprogienne pousse une réflexion sur le sujet qui pousse à réfléchir “L’union fait la force mais la force ne fait pas l’intelligence”. Nous passons de 90 à 40 entre les deux plein d’histoires qui ne sont pas là pour les raconter. La soustraction est simple et se rapproche d’une division qui au départ visait de multiplier des additions. 50 ans de castors cela en fait des castors. Des rigolotes, des moins rigolotes putain les castors c’est la vie.

Mais le trou ce n’est pas uniquement ce qu’il vous donne, c’est ce que vous en faites!

Le vieux 4 porte bien son nom, le zaharra est un dessert pour la réception. Même si de mémoire il ne s’est jamais fait appeler “4” du coup il est intemporel. Il joue avec l’équipe qui est présent et reste dans le partage.


L’ambiance fut bonne même si le biniou de notre amiral nous manque, la trompette de notre Joel n’a pas pointé son canard, l’entonnoir de Saby pour sonner le buzz resta dans la bouteille, et toutes les cordes vocales qui pourraient à l’unisson faire pleurer les chœurs basques. Et sur le coup je met un coup de hache dans le coeur des choses.

La symbolique se fait dans l’instant. Un mélange de répétition et de nouveau. Et pour le nouveau, notre cher Alain-Charles et Agustin proposèrent de créer la coupe "AgusAlain". Le trophée en serait une un corps de castor avec une tête de dragon et en même temps une tête de castor sur un corps de dragon. Le paradoxe de toutes chimères. Un putain de mélange qui mérite le chant du Barde. Il est bon notre Barde car il écrit les histoires.

Le trou se vit sans soleil. Il est hors temps. Sinon on ferait un pique-nique.

Merci à Flo,à Ben qui ont géré cette saison de jeu à 15 avec 8 joueurs en moyenne. Ils ne lâchent rien car les deux sont des joueurs. Ils sont familles!

Merci à la famille Escassut, membres actifs des castors qui gèrent au noyau des choses, l’union dans la bouffe et franchement leur boudin est bon. Piou est un Piou Piou qui lui aussi en vaut deux ! Un avis de recherche est lancé pour trouver sa soeur. Le castor donne et cajole son trou. L’esprit grâce à sa vertue perdure.

Les Français n’ont pas pris une rouste contre les blacks même avec un joueur en moins. Pourtant les prophéties sont impitoyables quand on se frotte aux noirs des choses. Haka bien se tenir! Les castors dans un esprit solidaire et de rugby ont tenu la barre avec le bar. Le noyau tient. Les lignes se resserrent dans l’adversité mais le plaisir du nombre dans l’amitié implique une prise de conscience de chacun.

Merci aux actifs, merci les anciens. La prochaine saison a pour ambition suprême celle de nos 50 ans.

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