28 juin 2018

Chez Jean-Phi, c’est pique nique et colle les grammes


Par le Barde et le Bardatruc

Les castors sont de sortie. L’été fête la musique et du coup nous prépare à la trêve rugbystique. Il existe des rendez-vous qui ne se manquent pas. Nous rentrons dans le sacré du trou. Les rites et coutumes préservent le totem. La pique-nique de Jean-Phi est maintenant gravé dans notre agenda castorien. Nous avons les boules pour septembre et Sabite en Juin pour que cela tourne ovale. Le collectif s’attache à l’archaïque, le moderne reste un passé qui se presse ! « La nostalgie du moderne se leurre dans une contemplation tardive » me soufflât Pépé entre deux gorgées de rosé. Sa pendule est son béret. La coudète de son opercule capte la lumière et fixe toute ombre à son cadran. En fonction où la tête penche il y a une histoire… Un véritable bonheur en pagaille ! L’amour est matinal d’où le totem… Le rite est franchement attendu et se veut par coutume bucolique.

Les routes changent comme les esprits pour rendre la rencontre agréable. Chaque année c’est au même endroit mais jamais par le même chemin. Quel est le con qui dit que pour se baigner il faut changer de fleuve pour pêcher la morue qui n’est jamais sous le même pont. Piou Piou les expressions, il les enfile comme les keftas. Les petits et bons mangeurs sont rassasiés. La cuisine c’est simple comme le plaisir de recevoir. Heraclite comme Archimède a le sens de la formule avec le cul dans l’eau. Les penseurs sont ainsi ils savent s’arroser pour faire mûrir les pensées. Mauvaises herbes s’abstenir… Les germes en devenir sont ainsi, elles puisent dans l’eau ce que le vin a pompé dans le bon esprit. Allez savoir pourquoi… L’analogie se fait la belle. Pourtant le plaisir ne mange pas de vin mais bois beaucoup de Sabite. Et cela nous rend toujours guillourêt…

Le soleil qui se joue de l’hiver est bien présent avec un petit vent d’autan. Le mélange est parfait. L’air, la terre, le feu, le vin, le cinquième élément du castor. Même sur le pré ne pense jamais à la désaltère. Ce n’est pas bon pour nos muscles, il n’y a pas de sulfite dans le breuvage qui se veut vierge de tout pépin. L’eau tarie dans l’anaérobie. Le Saint Laurent se comble d’un petit air de Toulouse. Ils sont beaux les stadistes en couple, le féminin sacré et la saucisse de Toulouse qui nous chouchoutent d’une rose présence. Tiens, c’est du Nougaro en platine. Le souffle a du bon. Pourtant que la campagne est belle. Jean Ferrat aime sa montagne nous nous aimons Sabite. Il est bon de se retrouver en famille !

« En haut de cette pyramide 4 générations vous contemplent mes castors. » Coco la coiffe en bataille la main caressant son foie, chevauchant Mambo et le regard au lointain est aux anges.




Un samedi après-midi ensoleillé, un ciel bleu lumineux, des vignes vertes luxuriantes, une grande maison accueillante, tel est le décor dans lequel Jean-Phi nous reçut. L'escassut team était déjà derrière les fourneaux. Les plus matinaux eurent la chance d'être reçus par la jolie et souriante Kim. Son léger accent anglais est si agréable que Pépé tut son aversion pour ce peuple encore meurtri par la défaite de ses U20 faces aux français. Enfin, en France on aime à le penser puisque passer 20 ans, il semble que le mâle français perde ses mains. Comme dit le Barde, nos belles bleuettes seront championnes du monde avant nos bleus pâles.

Brefs, à l'arrivée des saucisses, tout le monde était là. La bière, le rosé, le planteur et un breuvage Perdiguien également.

Les conversations allaient bon train ici et là alors que les plats défilaient : saucissons, saucisse, tricandilles, tiramisu/tartes, gambas ! Oui, il faut l’avouer, il y eut une gambas dans le potage …

Un petit rugby sur l’herbe puis dans l’eau avec des enfants pleins d’énergie.

Saint-Émilion nous offrait une parenthèse bien douce et agréable au moment de raccrocher les crampons pour l’été.


L'album photo est ici.

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