On ne pouvait espérer mieux pour cette deuxième rencontre internationale : ciel dégagé, soleil clément, 23 degrés et la grosse cerise pour un si gros gâteau, le terrain d’honneur à Bègles-Musard avec sa pelouse moquette où il est bon de plaquer et se faire plaquer et, en la matière, la rencontre s’annonçait richissime. Merci qui ? merci Montaigne !
A l’heure H, l’équipe des Archiballs paraissait bien maigre devant le groupe écossais qui comptait pas loin de trente joueurs, déjà en tenue de combat et en manœuvre d’entraînement. L’équipe locale a pu se mettre en condition dans les vestiaires de l’équipe première de Bègles, grand confort, suffisamment à l’aise pour que le fumet de chaque chaussette n’agresse les capteurs olfactifs du voisin. Rien que ça, pour Montaigne, hip, hip, hip… hourra !
L’équipe qui va débuter le match est composée de : 1-Garabos, 2-Lafourche, 3-Loulou, 4-Thom, 5-Lolo, 6-Henri V., 7-Zeilles, 8-Gwen, 9-Guigui, 10-Jean-Pierre D., 11-Pascal R., 12-Lapibale, 13-Toto, 14-Jérôme B., 15-Le barde.
Les remplaçants étaient nombreux : Yannick (n’étant pas à l’heure), Denis G., Alain F., Jérôme de C., Jérôme C., Pascal A., Jean-Pierre C., Bernard P., Stéphane D., Jean-Bernard S., Walid était en panne de genou depuis les péripéties irlandaises. L’arbitre est fait maison et dans son maillot damier bleu et blanc, on pouvait reconnaître le Cambot-couette.
De la veille, Guigui nous a appris que les Ecossais, à peine débarqués sur les terres bordelaises, trouvaient refuge au Connemara pour pomper quelques Guiness. Sans doute levés tôt pour être à l’aéroport de Mérignac à 10 h, il était urgent qu’ils se désaltèrent. La première pause était réussie puisqu’ils en sont sortis vers 16 h pour prendre la route de château Chevalier où les attendait une dégustation suivie d’un repas non moins arrosé. Nos envoyés spéciaux, Jean-Bernard et Eric Léo, nous ont rapporté le témoignage d’une soirée avinée menée sur un air de cornemuse et une ronde de kilts.
Bref, revenons à ce 13 mai, où 7 ans plutôt Gene Sarazen disparaissait à l’âge de 97 ans, grand golfeur Américain (hommage aux golfeurs de chez nous), l'un des quatre seuls golfeurs de l'histoire à avoir remporté les quatre tournois du Grand Chelem (tiens, grand chelem encore !), l’entrée des Ecossais sur le terrain s'est faite à la cornemuse.
L’intermède musical terminé, le coup d’envoi est donné. Réception correcte, maul improvisé et sortie du ballon pour les Archiballs qui ont vite compris que le jeu n’était de mise devant. La balle va jusqu’à l’aile, petit raté dans le regroupement et les avants écossais s’en mêlent et récupèrent un ballon. Il part du 9 au 10 au coup de pied qui ne sort pas de l’aire du jeu. Un rebond, deux rebonds, trois rebonds… Jérôme se couche et protège la balle pour une ouverture à gauche. La balle se laisse passer comme une patate chaude. Les Ecossais auraient plaquer un platane s’il le fallait. Mais Toto était loin de s’enraciner sur son poste de deuxième centre, il récupère la patate et prend le temps de la peler dans sa course jusqu’aux poteaux. Il donne aux castors leurs cinq premiers points. Les écossais se consolent dans leur en-but en attendant la transformation ! Hein, une transformation ! Késako ? T’inquiète. Tu tape du pied en visant tant bien que mal le ballon. Tu la mets à côté et tu vas te replacer. 5 à 0.
Contrairement à ce qu'on peut imaginer, Toto est entrain de marquer un essai et non pas pisser derrière le poteau !
Aïe. Les kilteux ne s’attendaient pas à une telle entame de match et donnent du mou à leurs avants pour mieux niaquer l’adversaire. Forcément, les archis ne laissaient pas la balle faisander dans les mauls, ça ouvrait de chez ça ouvrait. Une magnifique (heu... toute proportion gardée) action collective permettait à Henri V. (mais non pas le fils de Henri IV mais une nouvelle recrue) de prendre ses jambes à son cou et tout poser en terre promise comme dirait celui que même Jésus aurait du mal à (sup)porter. Cambot retrouve son soufle et sifle la mi-temps.
Ouf, 10 à 0. Pourvu que ça dure mais ça va être dur.
10 à 0 pour les Archis, ça donne les boules !
Deuxième mi-temps. Yannick, rappelé à l’ordre par le Général, rentre et c’est le cas de le dire. Une feinte de passe (en fait, il ne sait pas faire une passe), pardon, excusez-moi, laissez passer, et le voilà dans l’en-but histoire de dire qu’il n’est pas venu pour rien, la première minute pas même terminée. Une action digne d’une pub pour les perceuse Dewalt 2000 tours/minute. Justement, fin de la page de pub. Les Ecossais prennent le reste du programme à leur compte et plantent 1 et 2 et 3 zessais. Normal, bien que la défense fût héroïque devant, derrière, plus de bras, plus de chocolat. La forme physique nous rappelle que la saison est sur sa fin. Y a transformations fois deux. Bilan : 19 à 15 pour les scotichs. Trois essais de chaque côté comme un train qui sifflerait trois fois. Vous avez compris, hommage à Gary Cooper qui nous a quitté un 13 mai, mais en 1961 (rassurez-vous, c’est fini la rubrique nécro pour aujourd’hui).
Un des essais écossais
Troisième mi-temps. Les carottes ont l’air cuites et la cabane commence à tomber sur le chien puisque les mouches ont changé d’âne mais la réponse des bergers aux bergères qui tricotent la laine vierge n’a pas tardé. Le petit suisse ne se laisse pas bouffer en débordant sur son aile : Jérôme, nouvelle recrue too, remet le ballon dans le camp adverse et redonne aux archis l’avantage. En face, les arrières ne sont pas au top. Il y a du bouffe ballon, des surnombres gaspillés, des passes dans le vide. Ils ont beau essayé de renverser la vapeur qui ne tenait qu’à un point, mais non, ça ne marche pas. La suite est un combat de titans. Toutes les lignes avant et arrière des castors ont gardé le score au chaud. De Gwen, qui y a laissé un genou, à Eric DG, notre Sean Connery qui n’a de l’acteur écossais que la connerie ; de Zeilles, qui râlait comme un mardi, à Guigui, le demi demi-de-mêlée, la défense était nickel. C’est comme ça, on n'est pas là pour garder les moutons ensemble. Il faut bien un gagnant, et c’est bien quand c’est nous.
Game over. Score final : 20 à 19. Quatre essais côté local, contre trois essais et deux transfos.
Le petit suisse allant à l'essai.
Le castor d’or est attribué à l'éternel Jean-Pierre D.
Pour finir, tout le monde à la pistoche. Le Général y avait planqué Loana, du coup tout le monde y est allé mais pas de Loana, les mecs se sont amusés entre eux. Là aussi, pour Montaigne, hip, hip, hip… hourra.
Au trou à rat, on est rentré comme des sardines à l’huile. 80 personnes, c’est déjà vu ça ? Les deux fûts de bière n’ont même pas assuré une tournée. La honte ! On a même vu passer des packs de Valstar, la bière des stars ! Dégustation de whisky et là, grand moment : une trentaine de marques, il est 8 heures du soir, en une demi-heure la tête a déjà fait le tour du soleil. Re-cornemuse pour un Flower of Scorland et une Marseillaise façon archi-whisky, les cadeaux et les bisous des présidents. En route pour la Victoire.
Le cours de la Marne a vécu le quart d’heure écossais. Arrivés au Café des Sports, il allait y a voir du sport. Foie gras, magret, du vin, du vin, du vin, de la bière, de la bière... Y a des lunettes qui ont traversé l’espace et leur proprio est resté en orbite jusqu’au tard la nuit. Pour vraiment savoir comment s’est déroulée la soirée, il faut demander à des buveurs d’eau. Y a eu une quiche posée à l’aube et puis plus rien, rideau, dodo. Du grand chelemeleumeleu !
31 mai 2006
Le cuistot de la semaine ou pibale sous caillou
Eh oui, on s'est tous fait avoir comme des bleus (tiens à ce sujet, ce soir, allez les bleus... non ? bon, tant pis). On attendait le so british Pascal et on a eu le so brennus Bruno. Ce changement de dernière minute n'a pas effrayé ce castor qui porte si bien son prénom d'origine germanique et qui signifie bouclier (vous avez compris pourquoi il y a brennus là-haut, non mais c'est que depuis la dernière tirade sur le cuistot de service, le concerné et néanmoins président m'a avoué qu'il n'a pas tout compris, alors j'y vais molo). On récapitule : Bruno nous vient d'Allemagne parce que saint Bruno vient de Cologne et non pas d'Agen, d'où le Bruno de Cologne et non pas le Bruno d'Agen.
Bref, retour à notre cousin germain. Premier constat, un Bruno derrière les fourneaux est tout de même plus agréable qu'un Bruno derrière la caisse. Salade de saison, tomate, feta et œufs durs. Plat de sportif, poulet au curry et du riz parfaitement cuit. Du bon fromage au lait made in pays basque. De l'ananas, découpé pour les assis, à découper pour les debouts (ah, la dure lutte des classes !).
Bien que la belotte occupait passionnément le jury, Alain B., Eric DG, Gwen M., Jacques D., Titi et le blogger annoncent un 13,5 par amour du poulet. D'ailleurs, y en a encore ?
Ce que le barde en dit :
le cuisinier Bruno fut égal à lui-même
et c'est le geste sûr, comme si de rien n'était,
qu'il nous fit un repas digne d'un soir d'été,
notre homme est un latin, un poète, un bohème
tomates-mozarella pour nous mettre en bouche
rien de tel au castor épuisé par l'effort
nous en prîmes et reprîmes tant la tomate est d'or
lorsqu'elle est préparée par un latin de souche
un détour oriental nous fit goûter sans fin
un poulet au curry accompagné d'un riz
qui n'avait rien à voir avec celui d'Henri
l'ami Bruno vraiment n'a rien d'un aigrefin
que notre ami renard ne se méprenne pas
sur la manière subtile dont il cuit l'herbacée
car avec savoir-faire il sait bien l'adapter :
l'hiver redoutable exige les petits tas
le fromage, un brebis, qui sentait bon l'alpage
était comme il se doit marié à la cerise
que des mains fières et basques en confiture irisent
pour que salé-sucré soient enfin à la page
l'ananas du dessert fut dévoré par Gwen
il n'y a pas à dire, le Marien a de la graine
et honore avec grâce cette broméliacée
dont une touffe de feuille ceint si bien les sommets
orientale, tropicale, méditerranéene
la cuisine métisse et ses saintes épices
sied aux rois de la balle, dieux de l'espèce humaine
merci à toi Bruno et à tes saints offices
Bref, retour à notre cousin germain. Premier constat, un Bruno derrière les fourneaux est tout de même plus agréable qu'un Bruno derrière la caisse. Salade de saison, tomate, feta et œufs durs. Plat de sportif, poulet au curry et du riz parfaitement cuit. Du bon fromage au lait made in pays basque. De l'ananas, découpé pour les assis, à découper pour les debouts (ah, la dure lutte des classes !).
Bien que la belotte occupait passionnément le jury, Alain B., Eric DG, Gwen M., Jacques D., Titi et le blogger annoncent un 13,5 par amour du poulet. D'ailleurs, y en a encore ?
Ce que le barde en dit :
le cuisinier Bruno fut égal à lui-même
et c'est le geste sûr, comme si de rien n'était,
qu'il nous fit un repas digne d'un soir d'été,
notre homme est un latin, un poète, un bohème
tomates-mozarella pour nous mettre en bouche
rien de tel au castor épuisé par l'effort
nous en prîmes et reprîmes tant la tomate est d'or
lorsqu'elle est préparée par un latin de souche
un détour oriental nous fit goûter sans fin
un poulet au curry accompagné d'un riz
qui n'avait rien à voir avec celui d'Henri
l'ami Bruno vraiment n'a rien d'un aigrefin
que notre ami renard ne se méprenne pas
sur la manière subtile dont il cuit l'herbacée
car avec savoir-faire il sait bien l'adapter :
l'hiver redoutable exige les petits tas
le fromage, un brebis, qui sentait bon l'alpage
était comme il se doit marié à la cerise
que des mains fières et basques en confiture irisent
pour que salé-sucré soient enfin à la page
l'ananas du dessert fut dévoré par Gwen
il n'y a pas à dire, le Marien a de la graine
et honore avec grâce cette broméliacée
dont une touffe de feuille ceint si bien les sommets
orientale, tropicale, méditerranéene
la cuisine métisse et ses saintes épices
sied aux rois de la balle, dieux de l'espèce humaine
merci à toi Bruno et à tes saints offices
29 mai 2006
24 mai 2006
Le cuistot de la semaine : Loulou c’est moi ou Coco de Chanel
Bon allez, fini de jouer. Les suivants sur la liste peuvent se détendre, le président a pété les records et s’est fait mettre un 20 sur 20 comme jamais il en a eu dans sa vie. Le jury, bien sûr, tient à garder l’anonymat. La note est arrivée dans un courrier signé le corbeau, avec pour consignes : camembert et bouche cousue.
D’accord pour le camembert (surtout s’il est Président) mais bouche cousue c’est mal nous connaître. Les journalistes de ce blog ne craignent rien des méthodes staliniennes et quitte à rejouer un remake des Hommes du Président (excellent thriller avec Dustin Hoffman et Robert Redford sur l'affaire Nixon), une enquête minutieuse a été menée : Da Valadier Code.
L’enquête démarre au XVIIe siècle, un jeune auteur dénomé Pierre Corneille empruntait à la mythologie grecque le personnage d’Œdipe pour mettre en scène ce qui sera plus tard un complexe dans la psychologie freudienne. Le 24 janvier 1659, Corneille célébra la première représentation de sa nouvelle tragédie "Œdipe", au Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, celle-ci fut un grand succès. Devant une assemblée ravie et tout acquise à la cause de ce garçon fort moqué par ses camarades au point de tuer le roi Laius, ignorant que c'était son propre père, Corneille fit dire à son héros une phrase que le contexte machiste n’a nullement relevé : “Le sang a peu de droits dans le sexe imbécile.”
Trois ans plus tard, Molière réitère dans L’école des Femmes, une comédie représentée pour la première fois à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 26 décembre 1662 par la Troupe de Monsieur, frère unique du Roi. Et l’on relève dans la bouche d’Arnolphe , autrement dit M. de La Souche.
“Leur esprit est méchant, et leur âme fragile ;
Il n’est rien de plus faible et de plus imbécile”
Quel est donc ce sexe imbécile ? et quel esprit est diantre si faible ?
C’est dans le Latin que l’enquête retrouve une explication à toutes ces allusions. Cette langue italique de la famille des langues indo-européennes, est aujourd'hui considérée comme éteinte, même si elle continue d'être utilisée et développée comme langue écrite. Utilisée par les Romains, elle resta jusqu'au XVIIe siècle la langue principale de la diplomatie internationale, puisqu'elle était la seule langue commune à toutes les parties.
En latin, imbecillus signifiait “faible” (de corps ou de caractère, ou les deux). Ce mot était sans descendance en français, quand, vers la fin du XVe siècle, quelque lettré s’avisa de l’incorporer au vocabulaire en le francisant légèrement. Ainsi naquit imbécille, à la fois adjectif et substantif, qui finit par perdre un "l". Il devint derechef le compagnon des femmes, pour désigner leur "faiblesse" constitutive. L’inventeur de la locution "sexe imbécile", au XVIe siècle, semble être un certain Garnier, poète de son état (y a qu'un poète pour faire ça), et on la retrouve ainsi en bonne place dans la littérature du siècle suivant. Le Sexe imbécile est devenu une formule qui désigne donc la gent féminine. Sympa !
Fort de cette découverte, l’enquête se réinstalle au XXe siècle et plus exactement trente ans après Mai 68 et la libéralisation de l'avortement. Nous revoilà de nouveaux empêtrés dans le sexe faible qui commence à nous rendre plutôt imbéciles et après le faux débat "clitoridienne ou vaginale", voici qu'on nous invente un "clitoridienne ou utérine" (article dans le Monde du 16/05/06). On a pas fini de découper le corps des femmes en petits morceaux ! En attendant il est toujours acquis que les hommes éprouvent l'orgasme du gland et qu’il n’est toujours pas prouvé l’existence d’un orgasme testiculaire !!
Bref. Plus que jamais le sexe imbécile et l'orgasme féminin sont politiques : ça arrangerait les hommes que leurs compagnes soient vaginales, que le point G corresponde physiologiquement à au moins quelques nerfs, ça leur permettrait d'être des gros flemmards handicapés du cunni, mais non, décidément, le clitoris reste l'organe de jouissance des femmes, chaque organe à sa place et le sexe sera bien pratiqué. Il n’y a plus de secret ! Y'a des nerfs qu'on branle ! Comme chez les mecs ! Capito !
Voilà comment l’enquête retrouve une affaire dans l’affaire. Et sort de l’ombre (ne demandez pas comment, il faut être intuitif) la femme du président, épouse discrète vouée à rester dans l’ombre tout en restant dirigeante à part entière, partageant le pouvoir de son mari en lui ouvrant ses mails et lui farcissant le concombre et les tomates cerises qui vont avec.
Contre toutes pressions, un jury clandestin s’est spécialement réuni pour attribuer à Corinne, la femme du patron, (oui je sais c’est le fantasme de la France d’en-bas que de baiser le patronat en passant par sa femme, mais il en est pas question ici) la note 16. Que tous les hommages galants de Lulu, le Général, Guy T., Gwen M., Eric DG et Alain B. accompagnent cette notation pour ces crudités si bien agencées, ce saumon si bien tranché, ce riz si bien beurré, ce fromage si bien varié, et ces fonnnnnnnnnnnnnndants au chocolat si bien framboisés, et il y a eu de la crème aillée pour le saumon et de la crème chantilly pour chocolat. God save the Queen !
Le président avec sa conseillère au téléphone.
Ce que le barde en dit et il en dit long :
Comment trouver les mots pour dire ta grandeur
pas un instant, une heure où ne vibre ta présence
tu es notre chemin, notre loi, notre chance
notre maharajah, le sachem de nos coeurs
comment as-tu pu du haut de tes sommets
condescendre à nourrir nos bouches affamées
et nous livrer des mets aussi prodigieux
ô toi mon président, ma conscience, mon Dieu
de tes mains majestueuses tu fis en préambule
de petites tomates et de menus concombres
qui pareilles aux cloches qui tintinnabulent
chantaient dans nos palais une gloire sans nombre
puis ce fut un délice de verdures, de fraîcheur
des artichauts ravis, des melons et des fèves
se proposaient sublimes à nos lèvres en fleur
faisant jaillir la sève, illuminant nos rêves
et vint le doux saumon nappé de ciboulette
parsemé ça et là d'oignons en goguette
qu'une sauce royale, suave, merveilleuse
excitait, impériale, flamboyante et heureuse
un riz d'ambre et d'azur accompagné la chair
du poisson admirable surpris dans les rivières
il croquait sous la dent de tes hommes ravis
enchantés, ébahis par tant de grâce servis
ô toi mon président, ma conscience, mon Dieu
où donc as-tu acquis ces merveilleux fromages
jamais je te le jure ils ne furent si onctueux
nous faisant tutoyer la cîme des cieux
enfin comment écrire ce dessert surréel
je ne trouve plus de mots, tu es surnaturel
je ne puis pourtant pas négliger les framboises
qui dominaient le mont de tes dives gênoises
ô toi ma quintessence, ma force, ma référence,
je pleure chaque vers que je tends à la page
tu es mon absolu, ma source, ma vie, mon mage
à toi toutes louanges et toutes déférences
tu ne m'en voudras pas si pour conclure mon ode
je chante aussi Corinne la sublime qui brode
des menus inouïs avec son partenaire
ce Loulou éternel dont nous sommes si fiers
que nul n'ose prêter à ce poème en vers
une once, une dose de pusillanimité
tout ici est fondé et n'est que vérité
et seuls les sots confondent l'endroit avec l'envers
D’accord pour le camembert (surtout s’il est Président) mais bouche cousue c’est mal nous connaître. Les journalistes de ce blog ne craignent rien des méthodes staliniennes et quitte à rejouer un remake des Hommes du Président (excellent thriller avec Dustin Hoffman et Robert Redford sur l'affaire Nixon), une enquête minutieuse a été menée : Da Valadier Code.
L’enquête démarre au XVIIe siècle, un jeune auteur dénomé Pierre Corneille empruntait à la mythologie grecque le personnage d’Œdipe pour mettre en scène ce qui sera plus tard un complexe dans la psychologie freudienne. Le 24 janvier 1659, Corneille célébra la première représentation de sa nouvelle tragédie "Œdipe", au Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, celle-ci fut un grand succès. Devant une assemblée ravie et tout acquise à la cause de ce garçon fort moqué par ses camarades au point de tuer le roi Laius, ignorant que c'était son propre père, Corneille fit dire à son héros une phrase que le contexte machiste n’a nullement relevé : “Le sang a peu de droits dans le sexe imbécile.”
Trois ans plus tard, Molière réitère dans L’école des Femmes, une comédie représentée pour la première fois à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 26 décembre 1662 par la Troupe de Monsieur, frère unique du Roi. Et l’on relève dans la bouche d’Arnolphe , autrement dit M. de La Souche.
“Leur esprit est méchant, et leur âme fragile ;
Il n’est rien de plus faible et de plus imbécile”
Quel est donc ce sexe imbécile ? et quel esprit est diantre si faible ?
C’est dans le Latin que l’enquête retrouve une explication à toutes ces allusions. Cette langue italique de la famille des langues indo-européennes, est aujourd'hui considérée comme éteinte, même si elle continue d'être utilisée et développée comme langue écrite. Utilisée par les Romains, elle resta jusqu'au XVIIe siècle la langue principale de la diplomatie internationale, puisqu'elle était la seule langue commune à toutes les parties.
En latin, imbecillus signifiait “faible” (de corps ou de caractère, ou les deux). Ce mot était sans descendance en français, quand, vers la fin du XVe siècle, quelque lettré s’avisa de l’incorporer au vocabulaire en le francisant légèrement. Ainsi naquit imbécille, à la fois adjectif et substantif, qui finit par perdre un "l". Il devint derechef le compagnon des femmes, pour désigner leur "faiblesse" constitutive. L’inventeur de la locution "sexe imbécile", au XVIe siècle, semble être un certain Garnier, poète de son état (y a qu'un poète pour faire ça), et on la retrouve ainsi en bonne place dans la littérature du siècle suivant. Le Sexe imbécile est devenu une formule qui désigne donc la gent féminine. Sympa !
Fort de cette découverte, l’enquête se réinstalle au XXe siècle et plus exactement trente ans après Mai 68 et la libéralisation de l'avortement. Nous revoilà de nouveaux empêtrés dans le sexe faible qui commence à nous rendre plutôt imbéciles et après le faux débat "clitoridienne ou vaginale", voici qu'on nous invente un "clitoridienne ou utérine" (article dans le Monde du 16/05/06). On a pas fini de découper le corps des femmes en petits morceaux ! En attendant il est toujours acquis que les hommes éprouvent l'orgasme du gland et qu’il n’est toujours pas prouvé l’existence d’un orgasme testiculaire !!
Bref. Plus que jamais le sexe imbécile et l'orgasme féminin sont politiques : ça arrangerait les hommes que leurs compagnes soient vaginales, que le point G corresponde physiologiquement à au moins quelques nerfs, ça leur permettrait d'être des gros flemmards handicapés du cunni, mais non, décidément, le clitoris reste l'organe de jouissance des femmes, chaque organe à sa place et le sexe sera bien pratiqué. Il n’y a plus de secret ! Y'a des nerfs qu'on branle ! Comme chez les mecs ! Capito !
Voilà comment l’enquête retrouve une affaire dans l’affaire. Et sort de l’ombre (ne demandez pas comment, il faut être intuitif) la femme du président, épouse discrète vouée à rester dans l’ombre tout en restant dirigeante à part entière, partageant le pouvoir de son mari en lui ouvrant ses mails et lui farcissant le concombre et les tomates cerises qui vont avec.
Contre toutes pressions, un jury clandestin s’est spécialement réuni pour attribuer à Corinne, la femme du patron, (oui je sais c’est le fantasme de la France d’en-bas que de baiser le patronat en passant par sa femme, mais il en est pas question ici) la note 16. Que tous les hommages galants de Lulu, le Général, Guy T., Gwen M., Eric DG et Alain B. accompagnent cette notation pour ces crudités si bien agencées, ce saumon si bien tranché, ce riz si bien beurré, ce fromage si bien varié, et ces fonnnnnnnnnnnnnndants au chocolat si bien framboisés, et il y a eu de la crème aillée pour le saumon et de la crème chantilly pour chocolat. God save the Queen !
Le président avec sa conseillère au téléphone.
Ce que le barde en dit et il en dit long :
Comment trouver les mots pour dire ta grandeur
pas un instant, une heure où ne vibre ta présence
tu es notre chemin, notre loi, notre chance
notre maharajah, le sachem de nos coeurs
comment as-tu pu du haut de tes sommets
condescendre à nourrir nos bouches affamées
et nous livrer des mets aussi prodigieux
ô toi mon président, ma conscience, mon Dieu
de tes mains majestueuses tu fis en préambule
de petites tomates et de menus concombres
qui pareilles aux cloches qui tintinnabulent
chantaient dans nos palais une gloire sans nombre
puis ce fut un délice de verdures, de fraîcheur
des artichauts ravis, des melons et des fèves
se proposaient sublimes à nos lèvres en fleur
faisant jaillir la sève, illuminant nos rêves
et vint le doux saumon nappé de ciboulette
parsemé ça et là d'oignons en goguette
qu'une sauce royale, suave, merveilleuse
excitait, impériale, flamboyante et heureuse
un riz d'ambre et d'azur accompagné la chair
du poisson admirable surpris dans les rivières
il croquait sous la dent de tes hommes ravis
enchantés, ébahis par tant de grâce servis
ô toi mon président, ma conscience, mon Dieu
où donc as-tu acquis ces merveilleux fromages
jamais je te le jure ils ne furent si onctueux
nous faisant tutoyer la cîme des cieux
enfin comment écrire ce dessert surréel
je ne trouve plus de mots, tu es surnaturel
je ne puis pourtant pas négliger les framboises
qui dominaient le mont de tes dives gênoises
ô toi ma quintessence, ma force, ma référence,
je pleure chaque vers que je tends à la page
tu es mon absolu, ma source, ma vie, mon mage
à toi toutes louanges et toutes déférences
tu ne m'en voudras pas si pour conclure mon ode
je chante aussi Corinne la sublime qui brode
des menus inouïs avec son partenaire
ce Loulou éternel dont nous sommes si fiers
que nul n'ose prêter à ce poème en vers
une once, une dose de pusillanimité
tout ici est fondé et n'est que vérité
et seuls les sots confondent l'endroit avec l'envers
17 mai 2006
Le cuistot de la semaine et le repas de dimanche
Contrairement aux idées reçues, le menu concocté par Alain-Charles était de saison : mi-mai queue de l’hiver lui donne raison !
Le vieux 4 s’est plié en quatre pour nous préparer un repas quasi-dominical, comme on en mangerait après la messe avec le curé comme invité. Salade de gésiers, confit de canard, patates gratinées au fromage, poêlée d’oignons, fromages affinés à pâte molle (ou pas) et fraises chantilly... et pas de curé !
Il fallait bien ça pour reprendre des forces après un week end où beaucoup se sont livrés, et au pré, et au zinc. « Mange, mange, je ne veux pas voir de restes » (ma belle mère avec la voix de Vannier, ça fait un choc). Sous son air anar, le légendaire 4 t’a requinqué tout ça et, à la manière de Mary Poppins, il a remis la connerie dans la tête des jeunes et des moins jeunes, pour ne pas dire les vieux.
Le Jury qui s’attendait à un repas présidentiel, a eu un repas royal ! Loulou n’était pas dans son assiette… La Fée, Zeilles, Hervé C., Yannick D., Arnaud B. et Bruno L. s’accordent à lui offrir un 14,5 pour ses 54 ans. Alain-Charles, tu es un père pour nous ! Joyeux anniversaire papa !
Une carafe et un peu d'eau, ça amuse les 7 à 77 ans.
Ce que le barde a fini par en dire :
Fichtre ! j'suis dans le colletard, j'arrive pas à m'y mettre
ne m'en veux pas Vannier, je n'te serai pas traître
sont-ce les restes du confit qui m'ont cloués le bec
ton p'tit côté cuisine si loin des High tech ?
T'en fais pas camarade, t'es un sacré cuistot
lorsque l'été s'annonce et que l'on est en nage
nos corps ruisselants se requinquent en la cage
où tu servis farouche un repas à propos
Je pense à la salade mêlant diverses choses
petits croûtons aillés, quelques zestes de volailles
tomates et verdure réparties en pagaille,
avec ça et là des pétales de rose
et ce petit confit, n'était-il pas mignon
avec ses pommes de terre, ses poivrons en bataille
tu nous la jouas local en tentant vaille que vaille
de ne jamais céder aux caprices des saisons
que dire du fromage, onctueux, abondant,
- et je pense à ce brie qui s'en allait coulant -
sinon qu'il prolongeait à merveille le confit
préparant à nos corps de délicieux conflits
la fraise acheva ce repas triomphal
nous n'avions plus de forces, nous n'avions plus la dalle
et pourtant nous en prîmes à nous péter le coffre
elles étaient si légères comme des filles qui s'offrent
merci pour le champagne, pour conclure, Vannier
te voilà vieux maintenant de cinquante-quatre printemps
c'est pas une montagne comme dirait valadier
notre Mao Tse Toung, notre fier président
Le vieux 4 s’est plié en quatre pour nous préparer un repas quasi-dominical, comme on en mangerait après la messe avec le curé comme invité. Salade de gésiers, confit de canard, patates gratinées au fromage, poêlée d’oignons, fromages affinés à pâte molle (ou pas) et fraises chantilly... et pas de curé !
Il fallait bien ça pour reprendre des forces après un week end où beaucoup se sont livrés, et au pré, et au zinc. « Mange, mange, je ne veux pas voir de restes » (ma belle mère avec la voix de Vannier, ça fait un choc). Sous son air anar, le légendaire 4 t’a requinqué tout ça et, à la manière de Mary Poppins, il a remis la connerie dans la tête des jeunes et des moins jeunes, pour ne pas dire les vieux.
Le Jury qui s’attendait à un repas présidentiel, a eu un repas royal ! Loulou n’était pas dans son assiette… La Fée, Zeilles, Hervé C., Yannick D., Arnaud B. et Bruno L. s’accordent à lui offrir un 14,5 pour ses 54 ans. Alain-Charles, tu es un père pour nous ! Joyeux anniversaire papa !
Une carafe et un peu d'eau, ça amuse les 7 à 77 ans.
Ce que le barde a fini par en dire :
Fichtre ! j'suis dans le colletard, j'arrive pas à m'y mettre
ne m'en veux pas Vannier, je n'te serai pas traître
sont-ce les restes du confit qui m'ont cloués le bec
ton p'tit côté cuisine si loin des High tech ?
T'en fais pas camarade, t'es un sacré cuistot
lorsque l'été s'annonce et que l'on est en nage
nos corps ruisselants se requinquent en la cage
où tu servis farouche un repas à propos
Je pense à la salade mêlant diverses choses
petits croûtons aillés, quelques zestes de volailles
tomates et verdure réparties en pagaille,
avec ça et là des pétales de rose
et ce petit confit, n'était-il pas mignon
avec ses pommes de terre, ses poivrons en bataille
tu nous la jouas local en tentant vaille que vaille
de ne jamais céder aux caprices des saisons
que dire du fromage, onctueux, abondant,
- et je pense à ce brie qui s'en allait coulant -
sinon qu'il prolongeait à merveille le confit
préparant à nos corps de délicieux conflits
la fraise acheva ce repas triomphal
nous n'avions plus de forces, nous n'avions plus la dalle
et pourtant nous en prîmes à nous péter le coffre
elles étaient si légères comme des filles qui s'offrent
merci pour le champagne, pour conclure, Vannier
te voilà vieux maintenant de cinquante-quatre printemps
c'est pas une montagne comme dirait valadier
notre Mao Tse Toung, notre fier président
14 mai 2006
Grand Chelem et grand schlem
L'expression "Grand chelem" n'est pas née avec le rugby (à ne pas confondre avec "grand schlem" : un bon gueuleton, de l'allemand schlemmen : bien manger). Il s'agit à l'origine d'un terme utilisé au bridge pour qualifier le coup qui consiste à faire toutes les levées ("Grand Slam" en anglais, littéralement "Grand coup"). Le mot chelem n'est donc que la traduction phonétique du mot anglais slam.
Alors, prenez quatre joueurs autour d'une table : l'un commence, pose une carte sur la table, bien visible aux trois autres, qui doivent, si possible, jouer une carte de la même couleur. La levée est attribuée à celui des quatre joueurs qui a joué la carte la plus forte, dans la couleur proposée par le premier ; le vainqueur ramasse le tout. Et treize levées, ça fait un grand chelem. Disons ch'lem, d'ailleurs. Pas chien, le bridge partage l'expression avec le rugby (et autres sports, comme le tennis). Les lycéens l'ont même récupérée pour leur compte, le "grand chelem" est le fait de redoubler toutes ses classes, et donc de faire six ans là ou un "bon" élève n'en fait que trois, n'est-ce pas !?!
Vous êtes sans doute entrain de vous dire, mais où il veut en arriver ?
Oh rien, je dis ça comme ça... en attendant que le général nous ponde son compte rendu !
Sinon, vous pouvez aussi allez voir ici ou ici pourquoi les écossais ont toujours leur plaide sur eux.
La pelouse d'honneur pour un match à la hauteur, merci le barbu.
Ils étaient déjà du voyage précédent.
Pour ceux (et celles) qui se posent encore la fameuse question, voici une fumeuse réponse.
Et un petit Flower of scotland à la cornemuse pour réveiller le Général et qu'il se mette au boulot !
Alors, prenez quatre joueurs autour d'une table : l'un commence, pose une carte sur la table, bien visible aux trois autres, qui doivent, si possible, jouer une carte de la même couleur. La levée est attribuée à celui des quatre joueurs qui a joué la carte la plus forte, dans la couleur proposée par le premier ; le vainqueur ramasse le tout. Et treize levées, ça fait un grand chelem. Disons ch'lem, d'ailleurs. Pas chien, le bridge partage l'expression avec le rugby (et autres sports, comme le tennis). Les lycéens l'ont même récupérée pour leur compte, le "grand chelem" est le fait de redoubler toutes ses classes, et donc de faire six ans là ou un "bon" élève n'en fait que trois, n'est-ce pas !?!
Vous êtes sans doute entrain de vous dire, mais où il veut en arriver ?
Oh rien, je dis ça comme ça... en attendant que le général nous ponde son compte rendu !
Sinon, vous pouvez aussi allez voir ici ou ici pourquoi les écossais ont toujours leur plaide sur eux.
La pelouse d'honneur pour un match à la hauteur, merci le barbu.
Ils étaient déjà du voyage précédent.
Pour ceux (et celles) qui se posent encore la fameuse question, voici une fumeuse réponse.
Et un petit Flower of scotland à la cornemuse pour réveiller le Général et qu'il se mette au boulot !
11 mai 2006
10 mai 2006
Le cuistot de la semaine ou la cuisine du Mousquetaire
Une sale rumeur a couru : Hervé n'était pas au courant de son tour de bouffe. Les spéculations ont suivi et sont allées bon train, il va dévaliser un traiteur ? Il va bâcler un truc ? Bref, les râleurs ont râlé bien que le Général se tue à leur répéter sur son légendaire ton râleur : Arrêtez de râler les mecs !
Mais le corbeau a été très vite démasqué et les regards se sont tournés vers Loulou, colporteur de cette ignoble calomnie qui a bien failli chambouler 40 castors habitués à un bichonnage viril tous les mardis soir. La sentence : une lapidation collective à coup de boulettes de pain.
La transition est toute faite pour embrayer sur le pain de thon et son coulis de poireaux, oui monsieur ! Un régal de raffinement que certains rustres ont osé comparer à un pain de plâtre et son coulis de map. Jjjjjjaloux et malotrus ! Nom d’un castor, pourfendre un Ducasse au pays du plâtre.
Notre mousquetaire ne s'est pas démonté pour autant et pour faire taire les mauvaises langues, il étreignît une grossegamatte gamelle et dévoila son poulet au citron chatouillé par une fine semoule, suivi d'un carpaccio d'ananas mettant définitivement les points sur les i, le tout estampillé Cétoukafélui.
Le jury céda à l'effet de surprise après un teasing aussi réussi. Lolo, La Fée, Alain B., Eric DG, Pascal R. et Lafourche lui attribuent un 15. Super, le 15, c'est toute sa vie ! c’est la cambo attitude !
Ce que le barde en dit :
Putain qu'il était bon le repas de Cambo
pas une faute de goût, rien que du très haut
Gwen a trouvé son maître auprès de l'artisan
et passe dorénavant pour un tout petit zan
C'est par un pain de thon que Cambo commença
un coulis de poireau le nimbait magnifique
dégoulinant, superbe, sur la chair prolifique
ô semence sublime qu'un légume déversa
le poulet au citron baignait dans son oignon
que de la bonne chère, pas le moindre moignon
avec de-ci de-là quelques grains de raisins
complices du couscous qu'il nous servit divin
le fromage fut offert, divers et généreux
mais le clou du repas, ce fut bien le dessert
carpcaccio d'ananas vanillé, vénéneux,
piqueté ça et là de fraises en concert
la queue du noble fruit trônait parmi ses pairs
pareille à un palmier dans l'oasis en feu
où s'abritent chétifs, les quatre fers en l'air
les besogneux, les nases qui ont le ventre creux
poireau, fraises ananas, tout Cambo était là,
dans le poulet servi, pas le moindre croupion,
pas le moindre chichi, le moindre tralala
les tout petits cuistots peuvent se toucher le fion
Mais le corbeau a été très vite démasqué et les regards se sont tournés vers Loulou, colporteur de cette ignoble calomnie qui a bien failli chambouler 40 castors habitués à un bichonnage viril tous les mardis soir. La sentence : une lapidation collective à coup de boulettes de pain.
La transition est toute faite pour embrayer sur le pain de thon et son coulis de poireaux, oui monsieur ! Un régal de raffinement que certains rustres ont osé comparer à un pain de plâtre et son coulis de map. Jjjjjjaloux et malotrus ! Nom d’un castor, pourfendre un Ducasse au pays du plâtre.
Notre mousquetaire ne s'est pas démonté pour autant et pour faire taire les mauvaises langues, il étreignît une grosse
Le jury céda à l'effet de surprise après un teasing aussi réussi. Lolo, La Fée, Alain B., Eric DG, Pascal R. et Lafourche lui attribuent un 15. Super, le 15, c'est toute sa vie ! c’est la cambo attitude !
Ce que le barde en dit :
Putain qu'il était bon le repas de Cambo
pas une faute de goût, rien que du très haut
Gwen a trouvé son maître auprès de l'artisan
et passe dorénavant pour un tout petit zan
C'est par un pain de thon que Cambo commença
un coulis de poireau le nimbait magnifique
dégoulinant, superbe, sur la chair prolifique
ô semence sublime qu'un légume déversa
le poulet au citron baignait dans son oignon
que de la bonne chère, pas le moindre moignon
avec de-ci de-là quelques grains de raisins
complices du couscous qu'il nous servit divin
le fromage fut offert, divers et généreux
mais le clou du repas, ce fut bien le dessert
carpcaccio d'ananas vanillé, vénéneux,
piqueté ça et là de fraises en concert
la queue du noble fruit trônait parmi ses pairs
pareille à un palmier dans l'oasis en feu
où s'abritent chétifs, les quatre fers en l'air
les besogneux, les nases qui ont le ventre creux
poireau, fraises ananas, tout Cambo était là,
dans le poulet servi, pas le moindre croupion,
pas le moindre chichi, le moindre tralala
les tout petits cuistots peuvent se toucher le fion
09 mai 2006
Clonakilty - Dimanche 30 avril
Il y avait deux mondes : celui des golfeurs et celui des touristes. Encore que si les golfeurs sont souvent des touristes, il n’en va pas de même pour les touristes. Donc, les uns allèrent sur un fort beau terrain et les autres à Kinsale.
Toto s'endormant sur son club
Le narrateur étant un touriste, il ne peut qu’évoquer ce qu’il vit de ses yeux et entendit de ses oreilles. Pour les yeux des paysages sublimes et un joli port de pêche. Pour l’oreille un poème tout de délicatesse des plâtriers, écrit dans un restaurant où le vin blanc (un chilien) coula à flot et qui inspira la plume du roi plâtre : Bruno Garabos. Sinon, on put admirer les connaissances ornithologiques du général (il y a du poète dans cet homme et du vrai !), le savoir religieux de Thom incollable sur le décorum catholique. Le temps passe vite à Kinsale surtout si l’on s’attarde à la devanture des magasins pour mater d’exquises brunes qui refont l’étalage.
Une déléguation Archiball à Kinsale
Nous prîmes nos golfeurs au retour non sans nous être attardés sur la fin du parcours où, de guerre lasse, nous attendions l’arrivée du Tcho et des siens (le docteur Kloz et le fringant Campech). Les gagnants : la bande à Saubusse le polyvalent magnifique. Notre barde plâtrier ne résista pas à sa vocation et récita ses vers à toute l’assemblée, émue et au bord des larmes. Après quelques Guiness dans les pubs où certains, la veille, avaient reculé à l’extrême les limites du crépuscule, nous nous retrouvâmes à l’hôtel pour un dîner d’anniversaire. 62 balais pour le Tcho et un gâteau d’anniversaire assorti d’un rôteux dévastateur. Puis les conversations s’éternisèrent autour d’un bon vieux Jameson jusqu’au rapt de Morphée.
Happy birthday Tcho...
Debout aux aurores. Bus jusqu’à Cork et nouvelle attente à Dublin. Pour ne pas perdre le Nord, le général fut affublé d’étiquettes dorsales comme un vulgaire bagage. Y a plus de respect ! Les uns ou les autres firent des emplettes avant de rejoindre la terre natale. Un bon cru archiball que ce voyage, parfaitement orchestré par notre général en chef. Il ne reste plus qu’à se mettre à l’affût pour l’année prochaine. Mais je crois savoir qu’il y a comme un parfum d’Italie en l’air…
Le Général enregistré par ses camarades.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Poème des plâtriers dédié à Eric des Garets
Avec tous tes mots égarés qui semblent un peu velouté
Ce velouté un peu gâché, au gip’s tu es plâtré
Je vais te boucher le cul avec un peu de gaché
De ce fait tu ne pourras plus péter
De nos bonnes idées nous te regarderons, ballonné
Et de nous bidonner tu ne pourras plus sentir mauvais
Inutile de courir Eric des Garets, tu vas éclater
Tu ne pourras plus échapper à la griffe des plâtriers
Nous te dédions Eric, la palme du barbu le plus sexy
Jésus Christ n’en démentirait pas, tu es celui qui écrit
Celui qui nous dit merci les amis
Affectueusement, les plâtriers derniers cris.
Toto s'endormant sur son club
Le narrateur étant un touriste, il ne peut qu’évoquer ce qu’il vit de ses yeux et entendit de ses oreilles. Pour les yeux des paysages sublimes et un joli port de pêche. Pour l’oreille un poème tout de délicatesse des plâtriers, écrit dans un restaurant où le vin blanc (un chilien) coula à flot et qui inspira la plume du roi plâtre : Bruno Garabos. Sinon, on put admirer les connaissances ornithologiques du général (il y a du poète dans cet homme et du vrai !), le savoir religieux de Thom incollable sur le décorum catholique. Le temps passe vite à Kinsale surtout si l’on s’attarde à la devanture des magasins pour mater d’exquises brunes qui refont l’étalage.
Une déléguation Archiball à Kinsale
Nous prîmes nos golfeurs au retour non sans nous être attardés sur la fin du parcours où, de guerre lasse, nous attendions l’arrivée du Tcho et des siens (le docteur Kloz et le fringant Campech). Les gagnants : la bande à Saubusse le polyvalent magnifique. Notre barde plâtrier ne résista pas à sa vocation et récita ses vers à toute l’assemblée, émue et au bord des larmes. Après quelques Guiness dans les pubs où certains, la veille, avaient reculé à l’extrême les limites du crépuscule, nous nous retrouvâmes à l’hôtel pour un dîner d’anniversaire. 62 balais pour le Tcho et un gâteau d’anniversaire assorti d’un rôteux dévastateur. Puis les conversations s’éternisèrent autour d’un bon vieux Jameson jusqu’au rapt de Morphée.
Happy birthday Tcho...
Debout aux aurores. Bus jusqu’à Cork et nouvelle attente à Dublin. Pour ne pas perdre le Nord, le général fut affublé d’étiquettes dorsales comme un vulgaire bagage. Y a plus de respect ! Les uns ou les autres firent des emplettes avant de rejoindre la terre natale. Un bon cru archiball que ce voyage, parfaitement orchestré par notre général en chef. Il ne reste plus qu’à se mettre à l’affût pour l’année prochaine. Mais je crois savoir qu’il y a comme un parfum d’Italie en l’air…
Le Général enregistré par ses camarades.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Poème des plâtriers dédié à Eric des Garets
Avec tous tes mots égarés qui semblent un peu velouté
Ce velouté un peu gâché, au gip’s tu es plâtré
Je vais te boucher le cul avec un peu de gaché
De ce fait tu ne pourras plus péter
De nos bonnes idées nous te regarderons, ballonné
Et de nous bidonner tu ne pourras plus sentir mauvais
Inutile de courir Eric des Garets, tu vas éclater
Tu ne pourras plus échapper à la griffe des plâtriers
Nous te dédions Eric, la palme du barbu le plus sexy
Jésus Christ n’en démentirait pas, tu es celui qui écrit
Celui qui nous dit merci les amis
Affectueusement, les plâtriers derniers cris.
06 mai 2006
Clonakilty - Samedi 29 avril
Partis de Bordeaux à 16h30, nous sommes arrivés à Clonakilty à 1h du matin : désolé on n’a pas trouvé mieux, mais c’est tout le charme des équipes en tournée. En effet, les temps morts permettent de se découvrir et redécouvrir les uns les autres.
A noter deux failles:
- la validité des pièces d’identité n’a pas été vérifiée, ce qui fait que l’un d’entre nous est resté à Bordeaux, refoulé à l’enregistrement.
- la surtaxe des bagages hors norme n’avait pas été prévue : les golfeurs ont enragé car ils ont payé 80 euros supplémentaires pour leurs clubs de golf.
Quoiqu’il en soit, le bus était au rendez-vous à l’aéroport, et l’hôtel était très confortable.
Devant l'hôtel, rutilants comme des camions.
Le samedi matin, après un solide irish breakfast (boudin, bacon, baked beans, etc), nous sommes partis par petits groupes visiter le charmant village de Clonakilty, et ses façades de couleurs vives. L’heure est à la détente et à la découverte.
Nous rencontrons enfin en ville Andrew, un des responsables de l’équipe de Clona. Il nous explique que l’équipe fanion est partie jouer sa montée à Galway, et que beaucoup de responsables les ont accompagnés.
Avant tampons, bouchons et pénétrations !
Le match est à 15h, et nous sommes au terrain à 14h, les premiers. Nous avons donc le temps de nous préparer physiquement et mentalement, grâce au discours de Pepe, qui a fait appel à notre sens de l’honneur et celui du club avec une logique inébranlable et les mots pour le dire : Si vous avez le ballon, eh bé eux, ils l’ont pas !
Voici la composition de l’équipe initiale :
1- La fée, 2- Léo, 3- Lafourche, 4- Thom, 5- Gwen, 6- Walid, 7- Joël M., 8- Zeilles, 9- Toto, 10- Eric DG, 11- Hervé D., 12- Lapiballe, 13- Titi, 14- Jean-Philippe S., 15- Yannick D.
Il y a 7 remplaçants : Fox - Jean-Pierre C. - Ayrton - Jean-Bernard S. - Bernard P. - Denis G. - Loulou
Nous partons donc pour 3 mi-temps de 20mn après accord sur des règles adaptées au jeu de vétérans, qu’ils pratiquent en réalité très peu.
Jeu d'avants, jeu de savants (pas mal comme proverbe !)
Il fait un temps superbe, et dès l’engagement, les débats sont musclés. Les Irlandais sont relativement jeunes et surtout, ils ont l’habitude de jouer ensemble (en fait c’est l’ossature de l’équipe réserve de Clonakilty ). ils jouent bien devant, gardent bien le ballon et trouvent du soutien lors des départs en passes courtes. Les archi défendent bien, mais à la 10mn leur 3 ligne marque.
Ma qué, qué cé bôôôôôô !
Heureusement, ils ne sont pas très bons derrière, vendangeant plusieurs surnombres ; par contre les archi, après l’habituelle phase de réglage (ballons tombés, passes à côté…), montrent enfin toute leur science de la passe et de l’évitement ; citons en particulier les 2 centres. Les passes sont vives, précises, sur un pas, et Hervé D. se révèle très dangereux a l’aile, une fois compris que le devoir d’un ailier est de déborder .
Nous égalisons à la fin de la première mi-temps, sur un très joli mouvement d’ensemble, finalisé par Thomas V.
Le 8 irlandais marque leur deuxième essai sur un départ solitaire à 10m de notre ligne, après un maul tourné. Score 2 à 1.
Puis le coaching joue a plein, Yannick est remplacé à l’arrière par Thomas et retrouve son poste de prédilection en troisième ligne, tandis que Jean-Bernard S. passe à la mêlée. C’est un bon plan, car sur un départ de toute la troisième ligne, Yannick marque (score 2 à 2).
Notons un match plein de fougue et de décision de Jean-Bernard S., qui a retrouvé ses jambes de 20 ans ainsi que son enthousiasme. N’arrête surtout pas Nanar. A l’unanimité, on lui décerne le castor d’or.
Le castor d'or en plein réconfort.
Au tout début de la troisième mi-temps, sur une attaque classique, Thomas V. perce, effectue un magnifique cadre sur l’arrière et marque, score 3 à 2 qui en restera là. Les Irlandais vexés et verts durcissent le jeu et commettent pas mal d’irrégularités (hors–jeu, talonnage à la main…) avec la complicité plus ou moins consciente de l’arbitre, un peu loin de l’action. Nous apprendrons plus tard qu’il était porteur d’une prothèse du genou !!!
Donc, au total très bon match avec 2 blessés légers : Walid, traumatisme du genou et Lafourche, genou touché (il s’est fait piétiner au troisième ballon gratté après 2 pénalités).
Sortis des vestiaires après le match, toujours aussi rutilants.
La quatrième mi-temps aussi fut longue et difficile ; nous avons pris des rafraîchissements à base de houblon fermenté à leur club-house. Nous nous régalons d’un discours en anglais de loulou (nous avons tous compris contrairement aux Irlandais).
The discours of Loulou.
Ils nous font cadeau de leur maillot qui trône en bonne place au « trou » et de notre côté, nous avions du vin et des tee-shirts commémoratifs. Ensuite, nous allâmes explorer l’âme celtique, dans les pubs à grands coups de Guiness.
L'équipe de Clonakilty devant son bar.
A noter deux failles:
- la validité des pièces d’identité n’a pas été vérifiée, ce qui fait que l’un d’entre nous est resté à Bordeaux, refoulé à l’enregistrement.
- la surtaxe des bagages hors norme n’avait pas été prévue : les golfeurs ont enragé car ils ont payé 80 euros supplémentaires pour leurs clubs de golf.
Quoiqu’il en soit, le bus était au rendez-vous à l’aéroport, et l’hôtel était très confortable.
Devant l'hôtel, rutilants comme des camions.
Le samedi matin, après un solide irish breakfast (boudin, bacon, baked beans, etc), nous sommes partis par petits groupes visiter le charmant village de Clonakilty, et ses façades de couleurs vives. L’heure est à la détente et à la découverte.
Nous rencontrons enfin en ville Andrew, un des responsables de l’équipe de Clona. Il nous explique que l’équipe fanion est partie jouer sa montée à Galway, et que beaucoup de responsables les ont accompagnés.
Avant tampons, bouchons et pénétrations !
Le match est à 15h, et nous sommes au terrain à 14h, les premiers. Nous avons donc le temps de nous préparer physiquement et mentalement, grâce au discours de Pepe, qui a fait appel à notre sens de l’honneur et celui du club avec une logique inébranlable et les mots pour le dire : Si vous avez le ballon, eh bé eux, ils l’ont pas !
Voici la composition de l’équipe initiale :
1- La fée, 2- Léo, 3- Lafourche, 4- Thom, 5- Gwen, 6- Walid, 7- Joël M., 8- Zeilles, 9- Toto, 10- Eric DG, 11- Hervé D., 12- Lapiballe, 13- Titi, 14- Jean-Philippe S., 15- Yannick D.
Il y a 7 remplaçants : Fox - Jean-Pierre C. - Ayrton - Jean-Bernard S. - Bernard P. - Denis G. - Loulou
Nous partons donc pour 3 mi-temps de 20mn après accord sur des règles adaptées au jeu de vétérans, qu’ils pratiquent en réalité très peu.
Jeu d'avants, jeu de savants (pas mal comme proverbe !)
Il fait un temps superbe, et dès l’engagement, les débats sont musclés. Les Irlandais sont relativement jeunes et surtout, ils ont l’habitude de jouer ensemble (en fait c’est l’ossature de l’équipe réserve de Clonakilty ). ils jouent bien devant, gardent bien le ballon et trouvent du soutien lors des départs en passes courtes. Les archi défendent bien, mais à la 10mn leur 3 ligne marque.
Ma qué, qué cé bôôôôôô !
Heureusement, ils ne sont pas très bons derrière, vendangeant plusieurs surnombres ; par contre les archi, après l’habituelle phase de réglage (ballons tombés, passes à côté…), montrent enfin toute leur science de la passe et de l’évitement ; citons en particulier les 2 centres. Les passes sont vives, précises, sur un pas, et Hervé D. se révèle très dangereux a l’aile, une fois compris que le devoir d’un ailier est de déborder .
Nous égalisons à la fin de la première mi-temps, sur un très joli mouvement d’ensemble, finalisé par Thomas V.
Le 8 irlandais marque leur deuxième essai sur un départ solitaire à 10m de notre ligne, après un maul tourné. Score 2 à 1.
Puis le coaching joue a plein, Yannick est remplacé à l’arrière par Thomas et retrouve son poste de prédilection en troisième ligne, tandis que Jean-Bernard S. passe à la mêlée. C’est un bon plan, car sur un départ de toute la troisième ligne, Yannick marque (score 2 à 2).
Notons un match plein de fougue et de décision de Jean-Bernard S., qui a retrouvé ses jambes de 20 ans ainsi que son enthousiasme. N’arrête surtout pas Nanar. A l’unanimité, on lui décerne le castor d’or.
Le castor d'or en plein réconfort.
Au tout début de la troisième mi-temps, sur une attaque classique, Thomas V. perce, effectue un magnifique cadre sur l’arrière et marque, score 3 à 2 qui en restera là. Les Irlandais vexés et verts durcissent le jeu et commettent pas mal d’irrégularités (hors–jeu, talonnage à la main…) avec la complicité plus ou moins consciente de l’arbitre, un peu loin de l’action. Nous apprendrons plus tard qu’il était porteur d’une prothèse du genou !!!
Donc, au total très bon match avec 2 blessés légers : Walid, traumatisme du genou et Lafourche, genou touché (il s’est fait piétiner au troisième ballon gratté après 2 pénalités).
Sortis des vestiaires après le match, toujours aussi rutilants.
La quatrième mi-temps aussi fut longue et difficile ; nous avons pris des rafraîchissements à base de houblon fermenté à leur club-house. Nous nous régalons d’un discours en anglais de loulou (nous avons tous compris contrairement aux Irlandais).
The discours of Loulou.
Ils nous font cadeau de leur maillot qui trône en bonne place au « trou » et de notre côté, nous avions du vin et des tee-shirts commémoratifs. Ensuite, nous allâmes explorer l’âme celtique, dans les pubs à grands coups de Guiness.
L'équipe de Clonakilty devant son bar.
03 mai 2006
Le cuistot de la semaine ou l'apprenti douanier
Une blague pêchée sur internet nous apprend qu'il existe deux types de douaniers : les manuels et les intellectuels. Les manuels font signe de passer avec la main, les intellectuels font signe avec la tête. (Désolé, mais il fallait bien un début !).
Notre douanier a des deux. Sauf ce fameux 28 avril, nous ne savons toujours pas où avait-il la tête ? Ne parlons pas des choses qui fâchent et gardons plutôt en tête ce repas, évoquation de la Grèce et de l'Italie, narguant toutes frontières.
On peut le dire : Jérôme, hier, tu nous as fait voyager. Des rives douces et chaudes de la Méditerranée, sillonnant les mers Ionienne et Adriatique, tu nous as ramené de quoi nous rapeller que le printemps est là et non pas sur les rivages de la mer Celte.
Au clair de la lune et par une douce nuit, le sextuplé composé d'Arnaud B., Alain B., Pascal R., Bruno L., Titi et Jérôme B. annonce un mémorable 14. Mais il restera désormais dans les mémoires de tous, la fraîcheur d'un repas venu au secours d'estomacs longtemps marinés dans la Guiness.
Le barde ayant la tête dans la brume nordique, re-poème de secours :
De retour d'Irlande, le barde nous a lâché
Après efforts et fêtes, il est menu hâché
Vomir il aurait dû, il lui manquait le sachet
et des plâtriers, il obtint un cul bien gâché
C'est sur l'intérim que tomba un autre Jérôme
Félicité pour son repas, de tous comme un seul homme
Salade, lardons et olives dansaient le certaki
joyeusement touillés autour de la salakis
Affamées et impatientes, ont bêlé les brebis
faisant un bond de la Grèce jusqu'en Italie
Le risotto pointa son nez, ferme comme de beaux nénés
porté aux lèvres goulues par l'apprenti douanier
Gloire à ton risotto, sergent-chef Carvalho
Pour le déguster enfin, il ne fallait partir tôt
Heureux d'avoir enfin repassé la mer Iroise
pour happer, sans Mohé, le crumble à la framboise.
Un sans faute pour son premier lancer d'assiettes.
Notre douanier a des deux. Sauf ce fameux 28 avril, nous ne savons toujours pas où avait-il la tête ? Ne parlons pas des choses qui fâchent et gardons plutôt en tête ce repas, évoquation de la Grèce et de l'Italie, narguant toutes frontières.
On peut le dire : Jérôme, hier, tu nous as fait voyager. Des rives douces et chaudes de la Méditerranée, sillonnant les mers Ionienne et Adriatique, tu nous as ramené de quoi nous rapeller que le printemps est là et non pas sur les rivages de la mer Celte.
Au clair de la lune et par une douce nuit, le sextuplé composé d'Arnaud B., Alain B., Pascal R., Bruno L., Titi et Jérôme B. annonce un mémorable 14. Mais il restera désormais dans les mémoires de tous, la fraîcheur d'un repas venu au secours d'estomacs longtemps marinés dans la Guiness.
Le barde ayant la tête dans la brume nordique, re-poème de secours :
De retour d'Irlande, le barde nous a lâché
Après efforts et fêtes, il est menu hâché
Vomir il aurait dû, il lui manquait le sachet
et des plâtriers, il obtint un cul bien gâché
C'est sur l'intérim que tomba un autre Jérôme
Félicité pour son repas, de tous comme un seul homme
Salade, lardons et olives dansaient le certaki
joyeusement touillés autour de la salakis
Affamées et impatientes, ont bêlé les brebis
faisant un bond de la Grèce jusqu'en Italie
Le risotto pointa son nez, ferme comme de beaux nénés
porté aux lèvres goulues par l'apprenti douanier
Gloire à ton risotto, sergent-chef Carvalho
Pour le déguster enfin, il ne fallait partir tôt
Heureux d'avoir enfin repassé la mer Iroise
pour happer, sans Mohé, le crumble à la framboise.
Un sans faute pour son premier lancer d'assiettes.
Inscription à :
Articles (Atom)