Par le Blogger
Vous avez tous suivi le parcours de la flamme olympique à Paris, et ailleurs, avec tout le boxon qu'il y a eu sur son parcours. L'actualité en est aux excuses les plus plates et aux invitations les plus chaleureuses pour effacer ce dérapage qui ébranle encore la France si bien installée au pays de la zénitude.
Notre cuistot a décidé à sa manière d'apporter sa pierre à l'édifice de la réconciliation en passant du poisson d'avril à l'année du rat. Le trou à rat est bien l'endroit idéal pour fêter la nouvelle année chinoise. Une manière de rendre hommage à ce trou qui en voit passer quelques uns à l'occasion (des rats) et de se faire pardonner le lapin posé il y a quelques semaines à ses amis castors, en mettant à l'honneur une cuisine asiatique qui compte dans ses ingrédients aussi bien le chien que le requin (ce qui n'était pas le cas ce soir là, précision de taille). Poisson, rat, lapin, castor, chien et requin, toutes ces bêtes en une seule phrase, c'est plus un blog, c'est l'arche de Noé !
Depuis le mardi dernier, Jean-louis avait déjà son idée en tête, un repas asiatique... ou plus exactement exotique. Il avait même assuré qu'il y aurait l'ambiance qui va avec. Mais bien sûr, personne ne se doutait que Jean-Louis était un sinophile, un amoureux de l'Empire du milieu et de sa Cité interdite. Je vous vois frétiller : Empire du milieu et sa Cité interdite devrait bien cacher quelques obscénités. Rien de tout ça, l'Empire du milieu se croyait vraiment au milieu. Au milieu de quoi, je ne sais pas, mais au milieu comme étant un centre, le centre du monde. Les chinois se croyaient seuls au monde, aussi nombreux qu'ils étaient. Jusqu'à ce qu'ils voient débarquer un hurluberlu appelé Marco Polo pour leur dire que non ! il y a du monde à côté et même qu'on s'y amuse. Et il est ensuite reparti, et, du coup, les chinois ont tous voulu aller chez Marco ! Une tradition toujours appréciée aujourd'hui, même chez les pékins moyens...
Bon, on en était où ? Ah oui, Jean-Louis... On était donc prévenu, Jean-Louis, pour se faire pardonner, allait marquer le coup, histoire de faire oublier les pizzas de l'autre jour. Et pour le coup, il a prévu exotique... Alors va pour le chinois.
Dans des effluves d'encens, nous étions accueillis par Jean-Louis, en maître du trou. On était rassuré, il est là et bien là, éclairé par un lampion chinois. Pas de quoi prendre ses vessies pour des lanternes.
- Bonsoir ! ce soir on mange chinois
- Chez toi !!??
- Non pas chez moi, chinois, tu aimes ?
- Oh, c'est nippon ni mauvais hahaha !
L'assemblée était marquée par les vacances, un petit comité dans une ambiance cosy. La table était dressée à la couleur rouge. Pour le reste, on allait être mené à la baguette.
On commence par les nems, on aime ou pas, il y en avait pour tout le monde. Viendront ensuite les samoussas, on aime ça, de Pepe jusqu'au Prof, tous en ont mangé.
Dans le désordre, le bœuf sauce saté et le porc caramel, le riz cantonais et le riz pas cantonais. On tricote son repas avec les baguettes et on reprend deux ou trois fois, pas le temps de dire et moi, et moi, et moi.
Le lancer d'assiette, notre discipline olympique, se déroule sans fautes. Le fromage tape l'incruste dans le menu asiatique. Le nougat aux graines de sésame, la salade de fruits... exotiques vont clôturer le menu. Le saké finira par débrider l'ambiance. On se sent zen, on se sent bien.
Le jury, olympique avec Dudu, Christian I, Lapiballe, le Tcho, Loulou et le douanier, s'enflamme pour le 15. Décidément, il mérite une médaille ce Jean-Louis. Son repas valait bien une cérémonie d'ouverture.
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