02 avril 2008

Le cuistot de la semaine, entre lapin et poisson d'avril

Par Le Blogger


Le 1er avril, une date où tout le monde est à cran ! Alors, évidemment, quand la rumeur a couru, personne n'y croyait. Un poisson d'avril, ça ne pouvait être qu'un poisson d'avril. Quand même, il peut pas nous faire ça ? C'est du jamais vu au trou ? Mais où va-t-on ?
Loulou et Lolo – ceci paraissait déjà louche – font l'annonce que Jean-Louis ne sera pas là ce soir pour faire le repas. Non !? C'est une blague... Personne ne les prenait au sérieux. Insouciants, nous avions gambadé à Musard et couru après le ballon (enfin certains, pas vraiment tous), étant promis, comme tous les mardis soirs, à une bonne bière et un bon repas finement concocté. L'heure de la douche ne laissait rien craindre que de balayer sans hésitations la nouvelle en se disant que, quand même, c'est gros comme un poisson d'avril. Et tous, nous nous mîmes en route pour, comme d'habitude, se retrouver au comptoir, le temps d'une bière et, à table, le temps d'un repas...
Les uns après les autres, une fois dans ce cher sous-sol, nos mines se défirent. D'un grand sourire, nous passâmes à la grimace. Tous le monde était là, mais rien ne semblait familier. A l'entrée, aucune odeur de cuisine nous prenait le nez jusqu'à titiller l'appétit. Une fois l'escalier gravi, les assiettes étaient étonnement propres ! L'idée que les vieux attendaient les retardataires nous avait presque plu, mais la vérité se dessina vite pour comprendre qu'aucun cuistot était dans l'assemblée et qu'une trentaine de castors étaient jetés à leur sort.
Le scénario était incontournable : Jean-Louis nous a posé un lapin et se trouvait déjà à Paris !!!
Sur le champ, une cellule de crise était en place, menée par l'infatigable Lolo qui en avait déjà vu d'autres. Les équipes étaient définies et chacune parée d'une mission. Un tremblement de terre à côté n'y aurait rien fait. Chaque mission était à accomplir coûte que coûte, il était question de sauver des vies de la faim, les vieux d'abord.
La première équipe se chargeait du pâté, la deuxième du saucisson, la troisième des cornichons. Quand même, on allait pas se priver de cornichons ! Une quatrième équipe était partie en éclairage pour débusquer quelques pizzas, taille XXXXL, toutes compositions confondues : Reine, paysanne, pescatore, aux trois fromages, à la tartiflette... Une cinquième équipe se tapait le camembert et l'affaire était dans le sac.
Une fois les équipes de retour au QG, les missions semblaient bien réussies. La soirée pizza n'a finalement pas était si difficile à digérer. Le vin noyant le tout, le repas a eu lieu ! Hourra...
En attendant, ne quittons pas Jean-Louis des yeux, son repas est prévu dans quelques semaines. A suivre...

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