La pignole du Barde
Connaissez-vous Gémini le criquet ? Et bien, c’est Dinclaux (Patrick). Je n’ai eu aucun mal à me mettre à l’ouvrage pour chanter ses louanges. La révélation fut immédiate, à l’égal de celle de Claudel (Paul) sous un pilier de Notre Dame. Par la grâce de Walt Disney et d’un écrivain italien, cet orthoptère acridien (le criquet), devient la conscience d’un petit bonhomme en bois (qui vaut beaucoup mieux que le petit bonhomme en mousse de cet enfoiré de Patrick Sébastien). Patrick, certes, n’est pas de bois, sauf en certaines circonstances, mais il est un peu notre conscience : il ne fait pas de bruit, observe et se met au service des uns ou des autres en les rappelant à leurs devoirs. Il pourrait être casse-couilles mais son sourire trahit son goût pour les plaisirs de ce monde.
Il faut dire que notre criquet – qui n’aime rien tant que striduler dans la nuit bordelaise –, a trouvé en Loulou un putain de Gepetto. C’est lui, notre père à tous qui a décidé d’en faire l’ange gardien de ses petits. Certes, les criquets ne sont pas des anges, encore qu’à bien des égards, ils soient les messagers de l’autorité divine, et, en l’occurrence, de Loulou.
Pour les ignares qui confondent sauterelle et criquet, il va de soi que ces propos ne peuvent les toucher. Il y a loin de la sauterelle (Jérôme Baudet) au criquet (Patrick Dinclaux). En bon entomologiste, j’écarte d’un revers de la main (droite) ces comparaisons ignominieuses. Même si comme l’écrivait Gide : « Les plus beaux sujets de drame nous sont proposés par… l’entomologie. » De drame je ne veux point. D’ici, que le Marien ramène sa gueule…
On a toujours besoin d’un p’tit criquet chez soi. Merci à toi Patrick.
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