29 mars 2010

A Bergerac, cela joue et cela plaque...

Par Pincemail (stagiaire)

Samedi après-midi, 27 Mars 2010.
Le temps à Bordeaux est médiocre, un avis de tempête est annoncé. Qu’en sera-t-il à Bergerac, peut-être une annulation comme certains l’espèrent secrètement ? Après une heure vingt sept minutes et quarante huit secondes, à une vitesse moyenne de 63,5 km/h grâce à un anti-radars des plus perfectionnés, dans une température intérieure de 21 °C, après 3 virés à droite et 5 à gauche, le « space-car » de Peyo alunit sur le domaine du Haut-Pecharmant. Dépressurisation effectuée, le test de l’atmosphère est positif malgré un taux de polyphénoles assez élevé. Débarque alors le premier lot de 4 Archiball (Peyo, Florian, Walid et le rédacteur). S’en suivent rapidement derrière, la famille Escassut Père et fils, ainsi que femme et enfants, puis Kiki et, enfin, Bruno, légèrement en retard, avec sa femme et un couple d’amis.

La visite du domaine fut très intéressante (voir photo ci-dessus) grâce à notre hôte (Didier Roche), qui nous donnât des explications intelligibles depuis la culture de la vigne jusqu’à la commercialisation. Bon, il a fallu répéter quelques trucs pour Bruno mais vous savez ce que c’est dans un groupe : y en a toujours un… malentendant. Vint alors le moment d’une dégustation riche en émotions papillaires (à vérifier dans le dico ce soir) : 1 blanc sec, 2 rouges, 1 blanc moelleux, 1 blanc liquoreux et… oh, on a un match les gars !
Arrivée à 19h au stade, nous rejoignons Dominique, l’effectif est complet mais pas l’équipe.
Bruno propose alors à son copain de lui trouver une paire de crampons. Ils sont sympas les potes à Bruno, ils viennent pour faire une dégustation de vin et ils se retrouvent en short et crampons pour jouer à l’aile sans se formaliser. L’échauffement débute, un coup d’œil sur l’équipe d’en face : ouf ! ils vont pouvoir nous prêter des joueurs. Arrivent alors, deux jeunes et un qu'il l'est moins. En fait, il s’avérera que ce sont trois mobylettes qui envoient du bois ! Deux minutes avant le coup d’envoi, arrive de nulle part le grand Tom, t’homme, ou Thom. Un peu hagard, il tente une méthode d’échauffement rapide de Véronique et Davina téléchargée sur « Gymnastique et Queue De Cheval.com ». En l’absence de notre sélectionneur adoré, l’équipe fut formée sur la base d’un forum éco-participatif :
- 1ere ligne : Piou-Piou, Peyo, Florian : (3 stagiaires)
- 2ème ligne : Walid, le grand T…
- 3eme ligne : Dominique (stagiaire), Didier Roche (Bergerac), je sais il en manque un, on a joué à 14.
- demi de mêlée : Kiki
- demi d’ouverture : Lapiballe
- les deux centres : les mobylettes chevelues (Bergerac)
- les ailiers : le pote de Bruno (peut-être futur stagiaire) et votre serviteur (stagiaire)
l’arrière : la mobylette pas chevelue du tout (Bergerac)
Une analyse statistique poussée de l’effectif Archiball, sensu stricto, donne les résultats suivant : 5-6 stagiaires, 4 cadres. A l’image de Marc Lievremont, deux ans avant le grand chelem de cette année, les dirigeants Archi ont décidé de faire confiance aux jeunes, j’en suis le premier ravi. Cependant, sans les 4 Bergeracois, le match n’aurait pu avoir lieu ou bien on passe au rugby à 7. Alors prenons le temps d’analyser les raisons d’une telle désaffection pour ce match. Trois excuses se dégagent :
1- Désolé, mais j’ai pas pu voté aux deux premiers tours des régionales, il faut absolument que je vote au troisième ! (0/10)
2- Mon ex belle-mère, qui devait gardé les enfants, ce qui m’aurait permis de finir mes travaux pour le baptême du dernier qu’était malade… (2/10)
3- J’ai plus vingt ans, j’ai plus trente ans, j’ai plus de quarante cinq, j’aime beaucoup les Archis, j’aime beaucoup le rugby, j’aimerai beaucoup venir avec vous mais là je le sens pas (8/10).
Voyons désormais le nombre de joueur réparti par excuse :
Excuse 1 : 0 joueurs (ouf ! l’honneur est sauf.)
Excuse 2 : … j’ai perdu la liste, c’est dommage.
Excuse 3 : la majorité des Archi.
Je laisse le soin au bureau de commenter. En tant que stagiaire (première année), je n’ai certainement pas suffisamment de légitimité pour adresser ce sujet. Mais moi aussi j’aime les Archis et je sais que : pas de match (moments forts), pas de club. Alors je mets un peu les pieds dans le plat pour attirer la vigilance et stimuler la réflexion de tous, afin de trouver des solutions préventives rapidement.
Fermons la parenthèse et débutons ce fameux match. Coup de pied d’envoi des Archis, réception Bergerac, petite mêlée ouverte, sortie rapide, le centre repique au centre, deuxième rideau à la buvette, pif paf pouf, essai après 30 secondes de jeux. Oh putain ça promet ! Et en plus le grand Tom qui, gêné par un juste au corps fluo jaune, trop court au niveau de l’entre jambe, et surtout une chaussette rose fluo trop courte, n’a pu correctement s’échauffer et se claque le mollet quelques minutes après. Il fut remplacé par le sympathique président du XV de la grappe. Coup d’envoi en suivant du XV, réception aérienne… de Piou-Piou, mêlée ouverte, sortie grand côté de kiki, La piballe relaye rapidement à nos deux mobylettes qui livrent rapidement entre les poteaux.
Ouh là ! Cela va jouer ce soir... et en effet, cela a joué, et devant et derrière et des deux côtés. J’en veux pour preuve un score proche des 7 à 6 et un match qui s’arrête au bout de deux fois vingt… plus 10 minutes. Ce match fut un réel plaisir partagé par tous les joueurs. Et l’effectif Archi se montra à la hauteur du match : une charnière créative et culottée à l’image de Kiki attaquant la ligne pour remettre intérieur à notre Lomu (Dominique), tout en jambes et en puissance. La Piballe joua sur du velours avec ces deux livreurs de Pizza. Piou-Piou fut intraitable sous les chandelles (coup de pied d’envoi). Peyo et Florian déplacèrent quelques morceaux de choix et subirent les assauts d’un plongeur Acapulco. Walid fut énorme, plaquage-retournement façon lutteur grec, et, en touche, il ne prenait même pas la peine de contrôler la balle, il la volleyait directe dans les main de Kiki et ce, même en interception ! Enfin les ailiers et l’arrière eurent de nombreuses occasions de toucher du ballon et parfois de rejoindre la terre promise. Pour couronner le tout, un arbitrage qui n’a pas fait parler de lui pendant le repas, j’en déduis que c’était un bon arbitrage.
Le repas, justement, parlons du cadre déjà. Nous avons été reçu dans une cour magnifique dont j’ai oublié le nom, pour un apéritif amicale, bien qu’un peu long certes.

Après quelques bières, nous descendirent dans leur trou (sous la cour). Manifestement, tous les trous ne se ressemblent pas et le leur avait dut subir les assauts répétés de moultes ripailles et festoiements, à en voir sa taille. Pour donner une image historico-poétique, Jeanne-d’Arc, dite Jeanne La Pucelle, est à notre trou ce que la reine d’angleterre est au leur (God save the queen : littéralement « mets du savon sinon le godemiché couine »).
Le repas fut totalement déconcertant à base d’azote liquide mais aussi de perles d'alginates, de méthylcellulose, d’amidons modifiés, de monoglutamate de sodium, des carraghénanes et gommes variées. C’était très léger, très subtil, très fin, très glamour, carrément ViiiiiiiiP.
Non, je déconne, on était à Bergerac, on était pas là pour bouffer les produits non comestibles que nous propose la nouvelle « nouvelle cuisine ». En entrée donc, foie gras et salade du Périgord, puis confit de canard avec son gratin dauphinois, le tout arrosé de multiples bouteilles de… Bergerac, le XV de la Grappe étant une équipe composée essentiellement de vignerons. Nous avions d’ailleurs à notre table le meilleur vigneron Bergeraçois de l’année, rien que cela. Un plateau de fromage au lait mais avec des noix et des raisins, une tarte aux pommes maisons dans son emballage maison. Bref, on a été reçu comme des chefs.
Au niveau animation, Piou Piou nous gratifia de quelques chansons bien senties, à l’image des « Chiens qui se saluent ». Son homologue du XV de la Grappe, ne manquant pas de réparti, nous gratifia d’un « Marie-Madelon a des pieds de cochons » qui a dû réveiller Guitou en pleine nuit, je suis quasiment sûr qu’il a foiré son neuf trous du Dimanche matin.
On a l’habitude de dire que les absents ont toujours tort, mais là ils ont eu plus tort que d’habitude.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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