Par Pincemail
Entraînement :
Une température agréable mais pas encore printanière, un terrain de plus en plus dur avec de moins en moins d’herbe. Vendredi, on saura si on peut jouer sur le terrain principal, à la place de feu l’équipe première, je déconne bien sûr mais bon. Une vingtaine de joueurs sur le pré, confirmant ainsi l’abstentionnisme du week-end précédent. Tenue vestimentaire générale d’un niveau acceptable si ce n’est Lapiballe qui portait des baskets en cuire blanches façon rappeur à dent de diamant, Yo ! Il était accompagné de son « tepo », le grand Walid qui s’était battu la veille contre un député UMP lors d’une campagne d’affichage des régionales. En effet, peu d’Archi le savent mais Walid a présenté une liste indépendante aux régionales, le nom de la liste est d’ailleurs assez accrocheur : « Cadillac, des idées de dingues ». Bref, il arborait un œil au beurre noir qu’il justifia par le fait que le député UMP n’était autre que David Douillet. Évidemment, personne ne l’a cru !
Niveau technique général de l’entraînement : moyen plus. Deux équipes équilibrées (score final 8 à 7) . Quelques actions spectaculaires sortirent du lot :
- une roulette « Rockosokienne » de Kiki sur votre humble serviteur – qui lui valut le titre, amplement mérité, de talon d’or de l’entraînement décerné par Guitou.
- un magnifique cadrage débord du bagarreur
- une prise d’intervalle aérienne à l’image d’une ballerine s’élançant dans les airs de… Pioupiou !
Un joueur se fit attendre longuement pour rentrer dans le match : Miguel. Une fois rentré, personne ne lui en voulu tant ses passes furent à la hauteur du désir qu’il avait fait naître chez nous. Hauteur au sens propre également puisque ce soir Miguel avait décidé de faire ses passes en cloche. J’émets l’hypothèse que Miguel a très probablement été dresseur d’otarie dans une vie antérieure.
Le trou :
Un léger abstentionnisme nous permit de manger à notre aise.
Denis, à la cuisine, nous attendait patiemment. Préparait-il un tour de magie culinaire qui allait foirer au dernier moment à l’instar de ce formidable magicien portugais dont j’ai oublié le nom. Et bien non, Garcimore est allé jusqu’au bout du repas sans jamais faillir. Il nous avait préparé en entrée une assiette de charcuterie fine, cornichonnée à souhait, sur son lit de laitue suivi d’une blanquette à l’ancienne fort bien assaisonnée et agrémentée d’un jéroboam ou double magnum comme on dit dans le bordelais de vin rouge. Bon OK, j’ai pas noté le château, ni l’année, j’ai pas noté non plus s’il était légèrement astringent avec des parfums de fruits rouges relevé par une pointe d’humus frais. J’avoue mon incompétence œnologique, ce que je peux dire c’est qu’il était très bon.
Attention pour le prochain qui fera la bouffe, il n’y a plus de moutarde ! Un lancé d’assiette déguisé (manquait seulement le nez rouge), énergique et précis. Un plateau de fromage varié sur son lit de… laitue et enfin une tarte au pomme maison dans son emballage maison.
S’en suivit une histoire personnelle de Kiki. J’ai un peu raté le début mais au vu de l’attroupement autour de lui, j’ai tendu une oreille. Kiki racontait avec fraîcheur une aventure « amoureuse » cocasse en automobile. Je dis fraicheur car il m’était impossible de savoir s’il s’agissait des ces premiers émois ou d’une histoire plus récente. Je perçois Kiki comme un gourmand alerte, la truffe au vent, il trouve toujours les rails de la jovialité et sait faire monter les copains dans le train. La fin de son histoire fut tragique puisque dans l’excitation du moment Kiki avait garé sa voiture sur des cendres de platanes encore chaudes. La folle cabriole ayant pris un certain temps, lorsque Kiki sorti enfin de son véhicule pour reprendre l’air qu’une étreinte endiablée dans les bras d’une diablesse lui avait fait perdre, il s’aperçu que ses pneus avait commencé à fondre à l’image des ces attributs.
Moralité, éviter la brouette belge sur une route Napoléonienne, c’est l’histoire qui le dit ! (Celle-là, si tu ne sais pas que Waterloo est en Belgique, tu comprends pas)
La fin de la soirée se termina sur le mode café-philo, le thème abordé fut : « Pacharan ou Manzana ». Le débat n’eut pas lieu puisque les experts présents (Franck, Alain-Charles) s’accordèrent sur le fait que seul le Pacharan peut et doit se boire en fin de… beuverie. La manzana n’étant qu’une boisson commerciale aculturée et sans vertu digestive. L’aplomb avec lequel ils répondirent démontra, s’il en était besoin, leurs nombreuses années de… réflexion !
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