28 mars 2010

Le cuistot de la semaine, un Jacques peut en cacher un autre

Par Perdigue


Vous le savez, je vous l’ai déjà dit, ce sont ceux qui en foute le moins qui sont le plus débordés et du coup qui font moult orphelins des lecteurs du mercredi.
Comme le disait ce cher Pépin : je serai bref.
Je devais remplacer Le Chapon pour sa bouffe, mais, comme un gros con j’avais prévenu personne, hormis Escassut pour lui demander lundi soir un peu verdure : boudin et autre jambonneau.
Et là. Surprise. C’est Escassut qui fait la croque.
En bons travailleurs de l’ombre, Le Panda et le Douanier veillaient au grain, et avaient mandé Jacquouille de se démerder à nourrir la faune Castorifère.
Bon, je passerai donc mon mardi à faire conserves et autres congélations.
Mais là où c’est devenu glauque, c’est en arrivant à 20h15 à Musard.
Pas de lumière et pas d’Archi.
Je commençais à me demander si je ne m’étais pas trompé de jour. J’espérais tout de même retrouver mes congénères au divin trou, car comme le disait François Mauriac devant la porte close de François Barbey : « C’est pas parce qu’on baise pas, qu’on doit pas bouffer !!! ». Je vous laisse apprécier le style littéraire de feu François.
Ils étaient là, les buveurs de berger blanc et de kir douteux ? Les joueurs de belote de comptoir et les fumeurs de cigare.
Il était là aussi, notre Escassut à nous, le géniteur de Piou Piou, le pourfendeur de charcutaille.
Ah putain ! Que celui qui n’a pas goûté à son pâté aille se faire bouffer le cul par un verrat !!
Puis histoire de faire dans le ludique, on a eu droit à des pieds de cochon, qui furent soit de Marie-Madeleine, soit de Marie-Madelon, ce qui a eu le don d’énerver fortement notre hôtesse de l’air, qui préfère à ce mets délicat de la gent féminine, aller se retrouver la pine sableuse déguisée en chichi à la fin de l’été. On a frôlé le pugilat !!!
Bref, pour atteindre le but du ministère de la santé, à savoir, consommer nos 5 viandes par jour chères à Peyo, on s’est fait péter le bide avec des tripes de bœuf de puta madre !
À court de bouteilles de rouge, Escassut nous à même trouvé un vieux cubi dont il a pris soin d’enlever les cornichons et autres condiments avant d’en remplir des carafes. Les viticulteurs du Bordelais sont sauvés, certains ont trouvé ça buvable. Jean-Philippe AU SECOURS, ils sont devenus fou, là, je pense qu’il faut que tu livres…
Malgré une épaule récalcitrante, le lancé d’assiette était de bonne facture et le fromage toujours de mon village et la tarte aux pommes si chère à notre enfance nous rappelé que la manzana était au frais.
Une chose est sûre : on s’est bien fendu la gueule.

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