La pignole du Barde
Il fut un temps où les belles voitures s’appelaient Delage, de Dion Bouton. Ce temps-là est révolu. Notre époque manque de poésie et confine la beauté dans des mots ordinaires. Heureusement, nous archiballs, gardiens d’une certaine tradition, nous avons notre Delage. D’accord, il n’est pas aussi rutilant que ces beautés d’alors, et côté carrosserie, l’embonpoint nuit à la pureté des formes attendues. Par contre, le moteur est encore redoutable. Notre Delage a des cannes même s’il est parfois manchot. Normal, il fut formé à ce sport pour orphelins de la main : le football.
Il s’emploie, cependant, à tenter de beaux gestes avec ses menottes. Il n’hésitera pas à tenir pour rien un deux contre un d’école pour oser une passe dont l’esthétique ne souffre pas la moindre objection même si l’efficace n’est pas au rendez-vous. La beauté se moque de l’évidence. En fait, Delage, il a un côté coccinelle ; ses rondeurs naissantes cachent une rare énergie. En sorte que mes affirmations du début sont réduites à néant. Qui dit coccinelle dit voiture du peuple. Delage, il donne des ailes au peuple. Ce n’est pas donné à tout le monde. Regarder le trotter à Musard et vous comprendrez l’incompréhensible, la rédemption par l’ovale et ce délicieux mystère qui rend les contraires conciliables.
30 novembre 2007
28 novembre 2007
Le cuistot de la semaine à la croisée des chemins
Par Guigui
Hier soir, sachant que mon cher filleul était de service, j’avoue avoir eu du mal à me souvenir de ses dernières œuvres culinaires. C’est donc d’un pas assuré mais curieux que je me dirigeais vers notre trou.
Première surprise, une cuisine d’une propreté rarement constatée en ces lieux de déviation culinaires, houblonniques et viniques.
Vous imaginez sans peine la surprise, la crainte, l’angoisse qui soudainement étreint le castor à la vue de ce lieu habituellement sous une pluie de gouttelettes venant du plafond, d’épluchures au sol, d’une poubelle pleine, le tout créant ce réflexe amenant la salive tel le chien de Pavlov, tant est conditionné le castor !
Et bien là, que nenni !
Seuls quelques plats de museau peuplant la table ! Museau, il est vrai, délicatement recouvert d’oignons marinés et d’herbes aromatiques, laissent présager du devenir du dîner. ( Jacques était d’ailleurs content, il en repris deux fois, c’est dire !)
A la longue, un fumet délicat sort de la grosse gamelle immaculée trônant crânement sur un gaz qui l’est autant, rassurant par là même les angoisses des quelques castors présents.
La foule arrive, festival de bises célébrant les retrouvailles (c’est long une semaine) de vieux copains, installation autour de la table, un peu hâtive au dire du Tcho mais oh combien efficace. Les plats de museau en parlent encore…
Enfin, sortant de la cuisine les bras chargés d’un plat oblong, arrivent… des patates, patates qui, si elles sauvèrent nos frères irlandais de la famine, font une apparition presque traditionnelle saluée par la non moins traditionnelle complainte… sur les patates du lundi au dimanche, le tout sous la direction du président et de sa voix délicate…
Le plat tant attendu fit alors une apparition au centre des débats, gênant considérablement les deux vis-à-vis du dit plat, qui, vu le volume naturel qu’ils occupaient (encore que l’un d’entre a, parait il, maigri) se retrouvèrent sevré de place pour la boustifaille. Il fallut donc qu’ils agissent de concert, l’un servant l’autre beuglant.
Oh DAUBE ! Marinée, cuite et re-cuite, absorbant en ta sauce les fines particules de ce qui fut à l’origine une pièce de viande, t’accoquinant avec le petit champignon et la douce carotte sur ton lit de patate… Le tout pour le plus grand plaisir des papilles enfin soulagées de leur longue attente.
Le traditionnel camembert à la poussière de porcelaine effectua son service et tout le monde se laissait bercer par les premiers signes d’une digestion méritée QUAND... NON ?
C’EST PAS VRAI !
IL A OSE !
DES CREPES ! La Bretagne vient à nous ! le Nutella italien nous rencontre !
AAAAh ! Merci à la famille d’Hervé, merci d ‘avoir osé cette première !
Le jury, composé de Grognard, de Gilbert, du Barreau et de Toto décerna un 14 amplement mérité. J’étais fier de mon filleul !
Hier soir, sachant que mon cher filleul était de service, j’avoue avoir eu du mal à me souvenir de ses dernières œuvres culinaires. C’est donc d’un pas assuré mais curieux que je me dirigeais vers notre trou.
Première surprise, une cuisine d’une propreté rarement constatée en ces lieux de déviation culinaires, houblonniques et viniques.
Vous imaginez sans peine la surprise, la crainte, l’angoisse qui soudainement étreint le castor à la vue de ce lieu habituellement sous une pluie de gouttelettes venant du plafond, d’épluchures au sol, d’une poubelle pleine, le tout créant ce réflexe amenant la salive tel le chien de Pavlov, tant est conditionné le castor !
Et bien là, que nenni !
Seuls quelques plats de museau peuplant la table ! Museau, il est vrai, délicatement recouvert d’oignons marinés et d’herbes aromatiques, laissent présager du devenir du dîner. ( Jacques était d’ailleurs content, il en repris deux fois, c’est dire !)
A la longue, un fumet délicat sort de la grosse gamelle immaculée trônant crânement sur un gaz qui l’est autant, rassurant par là même les angoisses des quelques castors présents.
La foule arrive, festival de bises célébrant les retrouvailles (c’est long une semaine) de vieux copains, installation autour de la table, un peu hâtive au dire du Tcho mais oh combien efficace. Les plats de museau en parlent encore…
Enfin, sortant de la cuisine les bras chargés d’un plat oblong, arrivent… des patates, patates qui, si elles sauvèrent nos frères irlandais de la famine, font une apparition presque traditionnelle saluée par la non moins traditionnelle complainte… sur les patates du lundi au dimanche, le tout sous la direction du président et de sa voix délicate…
Le plat tant attendu fit alors une apparition au centre des débats, gênant considérablement les deux vis-à-vis du dit plat, qui, vu le volume naturel qu’ils occupaient (encore que l’un d’entre a, parait il, maigri) se retrouvèrent sevré de place pour la boustifaille. Il fallut donc qu’ils agissent de concert, l’un servant l’autre beuglant.
Oh DAUBE ! Marinée, cuite et re-cuite, absorbant en ta sauce les fines particules de ce qui fut à l’origine une pièce de viande, t’accoquinant avec le petit champignon et la douce carotte sur ton lit de patate… Le tout pour le plus grand plaisir des papilles enfin soulagées de leur longue attente.
Le traditionnel camembert à la poussière de porcelaine effectua son service et tout le monde se laissait bercer par les premiers signes d’une digestion méritée QUAND... NON ?
C’EST PAS VRAI !
IL A OSE !
DES CREPES ! La Bretagne vient à nous ! le Nutella italien nous rencontre !
AAAAh ! Merci à la famille d’Hervé, merci d ‘avoir osé cette première !
Le jury, composé de Grognard, de Gilbert, du Barreau et de Toto décerna un 14 amplement mérité. J’étais fier de mon filleul !
21 novembre 2007
Le cuistot de la semaine et les petites mains du Général
Par le Blogger
On ne peut pas dire que le Général a des petites mains. Quand on regarde bien la photo on voit déjà qu'il a du mal à mettre son doigt dans la bouche. On ne peut pas dire non plus qu'il a une petite bouche, il a plutôt un gros doigt, X 10 = ça fait 10 gros doigts. Par contre, ce qui est fréquemment dit, c'est que la taille de la main est déjà un signe pour imaginer d'autres tailles de l'anatomie. De celle-ci, vous aurez compris qu'une seule partie nous intéresse particulièrement ici. Comme la nature fait bien les choses, il faut forcément que les proportions entre le tenant et l'aboutissant soient respectées pour que l'aboutissant jouisse pleinement de son nirvana, à moins que vous soyez un adepte des gommes mentholées pour préserver la vie de nos chers petits minous.
Pour revenir au Général, les qualificatifs à son sujet ne manquent pas : démonte-pneu, cric de 4x4, pieds de biche… et j'en passe. On peut, plus que jamais, dire que sa réputation le devance sans qu'il soit conseillé d'être devant lui.
Ceci étant dit, je me tape quand même le Général !
C'est que ces derniers temps, les plumes se sont multipliées et il faudrait presque attendre son tour pour apporter sa contribution. Et au hasard du calendrier, le Général est pour moi. C'est pas rien quand même, c'est pas qu'il soit question de notre ex-sélectionneur, c'est surtout que le gars a fait ses preuves à toute épreuve. Il en a vu des choses et plus rien ne l'impressionne. On rigole comme ça, mais un jour je suis sûr qu'il aura une place, un square, un boulevard ou un porte-avions à son nom. Héros de guerres, sauveur de vies, meneur d'hommes, on se sent tout petit à côté (cf. l'explication plus haut). C'est qu'on ne se rend pas compte, il faut reconnaître que notre club réunit des sommités, mais le Général est quand même unique (cf. de nouveau l'explication plus haut).
Pour son repas, le Général est revenu à ces premiers amours. Le premier : commander, le deuxième : les patates.
Ainsi il eut recours aux petites mains. On ne saura jamais si ces petites mains ont été pelotées par les grandes mains du Général, mais ce qui est maintenant sûr, c'est qu'elles lui devaient bien un bon repas... un repas pour un régiment, c'est dire !
Ceci commence par du chorizo, boudin et pâté soigneusement mis sous cellophane pour en garder toute la fraîcheur, sans oublier l'hygiène, car le Général ne plaisante pas avec l'hygiène et s'il faut un plastique et ben plastique il y aura. Avec son armée de charcuterie, le Général propose une salade de poivrons que le coriandre mettra aux couleurs du Sud. Marrakech reviendra à l'esprit de Loulou en moins de deux.
Place ensuite à la daube et ses petites patates rates, une réussite. Sans imaginer un instant la douleur de ceux qui ont été de corvée de patates, le plat a connu un succès. Le Général ne divulguera jamais la subtilité de la recette puisqu'il ne la connaît pas, c'est toujours l'affaire des petites mains. Le Général se contentera d'enlever le cellophane autour quand il faut. Il fera de même avec le fromage et le (fameux) gâteau au chocolat...
Lapiballe, Zeille, Pépé, Franck, JBS et Nanard débarrassent le 15 de son cellophane pour congratuler le Général de son excellente gestion des petites mains.
Pour le petit comité que nous étions, une vingtaine, Lolo, toujours amoureux des petites scènes et des assemblées intimistes qui réchauffent le cœur, nous fît un extrait live de son prochain spectacle qui sort en DVD pour les fêtes de fin d'année, jouant à perfection la crevette chez qui tout est bon sauf la tête ! Le Barde en fut inspiré au point de retrouvé sa verve poétique et qui nous éclaboussera de bonheur quelques lignes plus bas.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul et que c'est bientôt la saison des calendriers, l'ex-copine de Ronaldo a eu la bonne idée d'en faire un, avec un nouveau maillot à chaque mois... avis aux camionneurs !
Ce que le Barde en dit :
Refrain
C’est la goutte à Lolo
Notre papa machmalo
Qui arrache des sanglots
A Gwen son petiot
Plus de cris sur le pré
Il n’y a plus d’après
Plus un gouzi-gouzi
Rien que des lazzis
Lolo le goutteux
C’est ainsi qu’ils le nomment
Que Gwen le morveux
Sachent que c’est pour sa pomme
Car la goutte à l’enfant
Se transmet derechef
L’urate étend son fief
Au sang des descendants
Qui dira les souffrances
De Lolo le goutteux
Victime des outrances
De son corps vétilleux
Ah ! je pleure la goutte
Qui s’empare d’un ami
Et veux coûte que coûte
Réparer l’infamie
Philistins es bobos
Y’ a pas de placebo
Pour c’te sale viago
Qu’est la goutte à Lolo
On ne peut pas dire que le Général a des petites mains. Quand on regarde bien la photo on voit déjà qu'il a du mal à mettre son doigt dans la bouche. On ne peut pas dire non plus qu'il a une petite bouche, il a plutôt un gros doigt, X 10 = ça fait 10 gros doigts. Par contre, ce qui est fréquemment dit, c'est que la taille de la main est déjà un signe pour imaginer d'autres tailles de l'anatomie. De celle-ci, vous aurez compris qu'une seule partie nous intéresse particulièrement ici. Comme la nature fait bien les choses, il faut forcément que les proportions entre le tenant et l'aboutissant soient respectées pour que l'aboutissant jouisse pleinement de son nirvana, à moins que vous soyez un adepte des gommes mentholées pour préserver la vie de nos chers petits minous.
Pour revenir au Général, les qualificatifs à son sujet ne manquent pas : démonte-pneu, cric de 4x4, pieds de biche… et j'en passe. On peut, plus que jamais, dire que sa réputation le devance sans qu'il soit conseillé d'être devant lui.
Ceci étant dit, je me tape quand même le Général !
C'est que ces derniers temps, les plumes se sont multipliées et il faudrait presque attendre son tour pour apporter sa contribution. Et au hasard du calendrier, le Général est pour moi. C'est pas rien quand même, c'est pas qu'il soit question de notre ex-sélectionneur, c'est surtout que le gars a fait ses preuves à toute épreuve. Il en a vu des choses et plus rien ne l'impressionne. On rigole comme ça, mais un jour je suis sûr qu'il aura une place, un square, un boulevard ou un porte-avions à son nom. Héros de guerres, sauveur de vies, meneur d'hommes, on se sent tout petit à côté (cf. l'explication plus haut). C'est qu'on ne se rend pas compte, il faut reconnaître que notre club réunit des sommités, mais le Général est quand même unique (cf. de nouveau l'explication plus haut).
Pour son repas, le Général est revenu à ces premiers amours. Le premier : commander, le deuxième : les patates.
Ainsi il eut recours aux petites mains. On ne saura jamais si ces petites mains ont été pelotées par les grandes mains du Général, mais ce qui est maintenant sûr, c'est qu'elles lui devaient bien un bon repas... un repas pour un régiment, c'est dire !
Ceci commence par du chorizo, boudin et pâté soigneusement mis sous cellophane pour en garder toute la fraîcheur, sans oublier l'hygiène, car le Général ne plaisante pas avec l'hygiène et s'il faut un plastique et ben plastique il y aura. Avec son armée de charcuterie, le Général propose une salade de poivrons que le coriandre mettra aux couleurs du Sud. Marrakech reviendra à l'esprit de Loulou en moins de deux.
Place ensuite à la daube et ses petites patates rates, une réussite. Sans imaginer un instant la douleur de ceux qui ont été de corvée de patates, le plat a connu un succès. Le Général ne divulguera jamais la subtilité de la recette puisqu'il ne la connaît pas, c'est toujours l'affaire des petites mains. Le Général se contentera d'enlever le cellophane autour quand il faut. Il fera de même avec le fromage et le (fameux) gâteau au chocolat...
Lapiballe, Zeille, Pépé, Franck, JBS et Nanard débarrassent le 15 de son cellophane pour congratuler le Général de son excellente gestion des petites mains.
Pour le petit comité que nous étions, une vingtaine, Lolo, toujours amoureux des petites scènes et des assemblées intimistes qui réchauffent le cœur, nous fît un extrait live de son prochain spectacle qui sort en DVD pour les fêtes de fin d'année, jouant à perfection la crevette chez qui tout est bon sauf la tête ! Le Barde en fut inspiré au point de retrouvé sa verve poétique et qui nous éclaboussera de bonheur quelques lignes plus bas.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul et que c'est bientôt la saison des calendriers, l'ex-copine de Ronaldo a eu la bonne idée d'en faire un, avec un nouveau maillot à chaque mois... avis aux camionneurs !
Ce que le Barde en dit :
Refrain
C’est la goutte à Lolo
Notre papa machmalo
Qui arrache des sanglots
A Gwen son petiot
Plus de cris sur le pré
Il n’y a plus d’après
Plus un gouzi-gouzi
Rien que des lazzis
Lolo le goutteux
C’est ainsi qu’ils le nomment
Que Gwen le morveux
Sachent que c’est pour sa pomme
Car la goutte à l’enfant
Se transmet derechef
L’urate étend son fief
Au sang des descendants
Qui dira les souffrances
De Lolo le goutteux
Victime des outrances
De son corps vétilleux
Ah ! je pleure la goutte
Qui s’empare d’un ami
Et veux coûte que coûte
Réparer l’infamie
Philistins es bobos
Y’ a pas de placebo
Pour c’te sale viago
Qu’est la goutte à Lolo
15 novembre 2007
Pas de qualif pour les khalifs
Le Liban is no good et ne sera pas qualif à la place du qualif… Voilà, pour ceux qui avaient peur que je les bassine avec le XIII libanais, c'est fini. Le Liban a été battu 38 à 16 par le Samoa qui sera donc le dixième qualifié pour la Coupe du monde en 2008.
Après son match nul contre l'Irlande qui l'a privé d'une qualification directe, et son éclatante victoire contre le Pays de Galles, le XIII libanais n'a pas résisté à une équipe samoanne qui s'est vue renforcée, pour l'occasion, par quelques néo-zélandais ayant de lointains liens parentaux samoans. Ce qui permet à John Chapman, journaliste sportif, de dire : « Je trouve étrange que le Samoa puisse tout d'un coup trouver autant de kiwis d'origine samoanne pour renforcer son équipe pour ce dernier match couperet. […] Ceci rend la compétition un peu absurde. Je suis désolé pour les libanais, qui, certes, sont basés en Australie pour la plupart, mais ont tout de même plus de liens avec leurs origines. […] C'est injuste pour le Liban, qui a fait deux matches nuls contre l'Irlande, dont un qu'il aurait dû gagner, alors que l'Irlande est qualifiée et lui, non ! »
Voici le texte en anglais, en cas de mauvaise traduction (sic) : « I find it very strange that Samoa can suddenly rope in a series of ex-Kiwis with some Samoan heritage to help them qualify for the World Cup. Others do it too so it is making the whole event farcical. I feel sorry for the Lebanese who, although almost all based in Australia, are much closer to their origins than some of the Samoans. And Lebanon does have a domestic competition up and running. It seems unjust that they drew with Ireland twice and should really have beaten them the second time, yet Ireland goes through and Lebanon doesn't. »
Bouh bouh bouh… Y a plus qu'à trouver un Président maintenant... !?!... Tiens, c'est pas con ça !
Après son match nul contre l'Irlande qui l'a privé d'une qualification directe, et son éclatante victoire contre le Pays de Galles, le XIII libanais n'a pas résisté à une équipe samoanne qui s'est vue renforcée, pour l'occasion, par quelques néo-zélandais ayant de lointains liens parentaux samoans. Ce qui permet à John Chapman, journaliste sportif, de dire : « Je trouve étrange que le Samoa puisse tout d'un coup trouver autant de kiwis d'origine samoanne pour renforcer son équipe pour ce dernier match couperet. […] Ceci rend la compétition un peu absurde. Je suis désolé pour les libanais, qui, certes, sont basés en Australie pour la plupart, mais ont tout de même plus de liens avec leurs origines. […] C'est injuste pour le Liban, qui a fait deux matches nuls contre l'Irlande, dont un qu'il aurait dû gagner, alors que l'Irlande est qualifiée et lui, non ! »
Voici le texte en anglais, en cas de mauvaise traduction (sic) : « I find it very strange that Samoa can suddenly rope in a series of ex-Kiwis with some Samoan heritage to help them qualify for the World Cup. Others do it too so it is making the whole event farcical. I feel sorry for the Lebanese who, although almost all based in Australia, are much closer to their origins than some of the Samoans. And Lebanon does have a domestic competition up and running. It seems unjust that they drew with Ireland twice and should really have beaten them the second time, yet Ireland goes through and Lebanon doesn't. »
Bouh bouh bouh… Y a plus qu'à trouver un Président maintenant... !?!... Tiens, c'est pas con ça !
14 novembre 2007
Le cuistot de la semaine avec un régime spécial
Par Hamilton
Moderne !
Mardi 13 novembre, 16 h 30 Xavier Bertrand reçoit Bernard Thibault. Alain Roland arrivent au trou à rat (l’autre c’était Thierry Jean-Michel, bien qu’on puisse surtout les confondre avec l’arbitre).
18 h le décor est planté, on se reverra autour d’une table XB et BT en conviennent on ne peut en rester là, les co-cuisiniers seront prêts pour
22 h.
Le co-cuisinage s’il peut sembler d’une pratique récente nous vient en fait tout droit de Montaigne et la Boëtie. Cqfd : vieille coutume.
Souvent la modernité n’est rien moins que la revisite à bon escient des anciens.
Ainsi, à Tolbiac, les Francs du Rhin battant les Allamans, que Clovis arrêtera en Alsace en 496 ou 506 (pour ce qui est du 16 nous y reviendrons plus tard), récupérèrent leur recette du chou haché menu en ses fines herbes macéré, le chou pas les herbes, donc é. Notons pour clore ce chapitre que les Alamans ne sont pas les Alains qui bien qu’ils furent barbares sont de charmants garçons.
20 h, les visites-entretiens se poursuivent, XB et FC, bon docteur, pépé, le Tcho : « un carnet je te prie ». Roland encaisse 20 euros. Miracle de la continuité, le club existe au-delà des individus, le responsable du bar a été accaparé par des fonctions externalisées et cependant la bière coule à flot. On en pleurerait !
Mais on se laisse attendrir et pourtant le temps presse, le chronomètre est là impitoyable qui égraine son chapelet de litanies.
Alain a lancé des fusées, c’est dire si il est moderne. Mais Alain en bon natif du Lot n’a pas oublié les traditions culinaires. Si il a longtemps rudoyé son échine au combat de l’avant il sait que celle du porc doit être traitée avec une infinie douceur. Mise au four longuement sur un lit de rattes du Touquet, elle se confit volontiers.
Ce qui fut dit fut fait, on se régala. Ajoutez à cela un Cantal d’estive, un camembert d’estoc le comble du bonheur, la félicité.
Maintenant Alain fait dans le sous-marin !
Il est comme ça Alain. Le ciel a ses limites les fonds marins curieusement nous restent inconnus. Là est la nouvelle frontière que sans répit il s’attache à repousser.
De sa Bretagne d’adoption, et par Airbus spécial, il fit venir pour nous cette spécialité dite kouign amann d’aucuns pensent à un singe ! Non, c’est en fait un gâteau excellent quant au goût mais à faire blêmir un congrès de cardiologue à l’énoncé de ses composants.
Pour qui le souhaite, trou antillais pour faire glisser l’ensemble qu’un seize mérité vient couronner de l’avis unanime des Hervé, des Christian, des Loïc, des Patrick, des Pascal et nous n’en manquons pas (hommage à Claude Sauté).
Mais il est tard, la nuit sera longue et les négociations reprendront demain. Pour Tolbiac, changez à Bienvenue.
Moderne !
Mardi 13 novembre, 16 h 30 Xavier Bertrand reçoit Bernard Thibault. Alain Roland arrivent au trou à rat (l’autre c’était Thierry Jean-Michel, bien qu’on puisse surtout les confondre avec l’arbitre).
18 h le décor est planté, on se reverra autour d’une table XB et BT en conviennent on ne peut en rester là, les co-cuisiniers seront prêts pour
22 h.
Le co-cuisinage s’il peut sembler d’une pratique récente nous vient en fait tout droit de Montaigne et la Boëtie. Cqfd : vieille coutume.
Souvent la modernité n’est rien moins que la revisite à bon escient des anciens.
Ainsi, à Tolbiac, les Francs du Rhin battant les Allamans, que Clovis arrêtera en Alsace en 496 ou 506 (pour ce qui est du 16 nous y reviendrons plus tard), récupérèrent leur recette du chou haché menu en ses fines herbes macéré, le chou pas les herbes, donc é. Notons pour clore ce chapitre que les Alamans ne sont pas les Alains qui bien qu’ils furent barbares sont de charmants garçons.
20 h, les visites-entretiens se poursuivent, XB et FC, bon docteur, pépé, le Tcho : « un carnet je te prie ». Roland encaisse 20 euros. Miracle de la continuité, le club existe au-delà des individus, le responsable du bar a été accaparé par des fonctions externalisées et cependant la bière coule à flot. On en pleurerait !
Mais on se laisse attendrir et pourtant le temps presse, le chronomètre est là impitoyable qui égraine son chapelet de litanies.
Alain a lancé des fusées, c’est dire si il est moderne. Mais Alain en bon natif du Lot n’a pas oublié les traditions culinaires. Si il a longtemps rudoyé son échine au combat de l’avant il sait que celle du porc doit être traitée avec une infinie douceur. Mise au four longuement sur un lit de rattes du Touquet, elle se confit volontiers.
Ce qui fut dit fut fait, on se régala. Ajoutez à cela un Cantal d’estive, un camembert d’estoc le comble du bonheur, la félicité.
Maintenant Alain fait dans le sous-marin !
Il est comme ça Alain. Le ciel a ses limites les fonds marins curieusement nous restent inconnus. Là est la nouvelle frontière que sans répit il s’attache à repousser.
De sa Bretagne d’adoption, et par Airbus spécial, il fit venir pour nous cette spécialité dite kouign amann d’aucuns pensent à un singe ! Non, c’est en fait un gâteau excellent quant au goût mais à faire blêmir un congrès de cardiologue à l’énoncé de ses composants.
Pour qui le souhaite, trou antillais pour faire glisser l’ensemble qu’un seize mérité vient couronner de l’avis unanime des Hervé, des Christian, des Loïc, des Patrick, des Pascal et nous n’en manquons pas (hommage à Claude Sauté).
Mais il est tard, la nuit sera longue et les négociations reprendront demain. Pour Tolbiac, changez à Bienvenue.
12 novembre 2007
Rugby à XIII : qui sera le dixième ?
Le 10 novembre, la sélection libanaise de rugby à XIII a éliminé le pays de Galles (50-26) en demi-finale des repêchages pour la qualification au Mondial 2008 (Hmmmm, vous avez vous, c'est dit sobrement et sans vantardises.)
Après la déception de n’avoir pu se qualifier directement à l’issue de son match nul en Irlande (16-16), l’équipe libanaise a battu son adversaire gallois à domicile qui avait pourtant fait une entame de match avec deux essais réussis d’emblée. Submergée par la vague adverse qui déferlait de partout, la défense libanaise prenait l’eau de toutes parts. Le Liban était rapidement mené 10-0 puis 16-6.
Le pays de Galles, deux fois demi-finaliste d’un Mondial, menait 20-10 à la pause et semblait s’acheminer tranquillement vers une qualification.
De retour des vestiaires, la sélection libanaise revient rapidement au score (20-20). Le pays de Galles concédait cinq essais en un peu plus de vingt minutes, dont trois inscrits par l’avant des Sydney Bulls, Chris Salem (Eh ? vous avez remarqué, j'en fais pas trop, pourtant le gars c'est un cousin). Les essais se succédaient pour le Liban qui assommait définitivement son adversaire en fin de rencontre. Score final : 50 à 26. Le Liban prend une éclatante revanche de sa défaite face aux Gallois (22-24) lors de la Coupe du monde 2000.
Pour participer à leur deuxième Coupe du monde après celle de 2000, les Libanais devront toutefois battre mercredi 13 novembre les Samoa pour être le dixième et dernier qualifié pour la Coupe du Monde 2008. Inchallah...
Après la déception de n’avoir pu se qualifier directement à l’issue de son match nul en Irlande (16-16), l’équipe libanaise a battu son adversaire gallois à domicile qui avait pourtant fait une entame de match avec deux essais réussis d’emblée. Submergée par la vague adverse qui déferlait de partout, la défense libanaise prenait l’eau de toutes parts. Le Liban était rapidement mené 10-0 puis 16-6.
Le pays de Galles, deux fois demi-finaliste d’un Mondial, menait 20-10 à la pause et semblait s’acheminer tranquillement vers une qualification.
De retour des vestiaires, la sélection libanaise revient rapidement au score (20-20). Le pays de Galles concédait cinq essais en un peu plus de vingt minutes, dont trois inscrits par l’avant des Sydney Bulls, Chris Salem (Eh ? vous avez remarqué, j'en fais pas trop, pourtant le gars c'est un cousin). Les essais se succédaient pour le Liban qui assommait définitivement son adversaire en fin de rencontre. Score final : 50 à 26. Le Liban prend une éclatante revanche de sa défaite face aux Gallois (22-24) lors de la Coupe du monde 2000.
Pour participer à leur deuxième Coupe du monde après celle de 2000, les Libanais devront toutefois battre mercredi 13 novembre les Samoa pour être le dixième et dernier qualifié pour la Coupe du Monde 2008. Inchallah...
08 novembre 2007
Le Rugby, entre taboulé et tchador
Aller de l'autre côté de la Méditerranée et ne pas ramener quelques infos sur le ballon ovale serait mal connaître l'équipe journalistique de ce blog. Surtout que, en fouinant un peu, on tombe sur une actualité plutôt étonnante et qui réserve pas mal de suprises...
Une Coupe en cache une autre
C'est dans un coin d'un journal francophone que la nouvelle était nichée aussi discrète qu'un Archiball au comptoir peut avoir soif.
En Russie, s'il vous plaît ! Rien que ça, ça mérite des Yuyus. Mais bon la Russie, c'est pas l'Argentine non plus ! Le 2 novembre, va y avoir l'Irlande, en Irlande… et ça, ce sera une autre paire de manches. Surtout qu'au match aller, à Beyrouth, le score était nul : 18 à 18.
Le 2 novembre, sur le terrain de Dewsbury, le match se joue et les Libanais reviennent avec un match nul 16 à 16 !!! Je ne sais pas vous, mais moi je suis tombé des nues ! Bon, c'est du XIII, Ok, mais c'est du rugby quand même… Je n'arrive pas à me souvenir qui m'avait demandé combien de licenciés de rugby y avait-il au Liban… Je peux maintenant lui dire qu'il y en a au moins 13 ! Sinon, plus d'infos par ici. En attendant, rendez-vous le 9 novembre, au Halton Stadium pour jouer le XIII du Pays de Galles et espérer une participation à la coupe du Monde en Australie du 28 octobre au 22 novembre 2008. On y va ?
Mais comme la curiosité est un vilain défaut, Rugby à XIII sur Google nous emmène sur le site de la Fédération Française, et là, le ton est donné :
« Dans l’hémisphère Nord, l’Angleterre est la Nation forte en Europe avec pas moins de 80 000 licenciés. La France est la seconde nation européenne, tandis que des pays comme la Russie, la Géorgie, la Serbie, le Liban, le Pays de Galles et le Maroc se construisent avec sérieux. »
Soit !
Un peu plus bas sur la page, il est question d'une Coupe de la Méditerranée qui se déroule tous les 2 ans au Liban et oppose le Liban, le Maroc et la Serbie. Ah !!! Pourtant sur le Quid, une ligne reprend l'événement avec le résultat de 2002 (et non pas 2003 comme indiqué), le Liban gagne la Coupe en battant… devinez qui ? La France, 36 à 6. Mazette et Katiouchia !
Rugby-burka
Un peu plus haut, dans un pays où l'on trouve encore plus de barbus, une Iranienne de 24 ans dit avoir trouvé son sport idéal, le rugby. Sans avoir un gabarit de déménageur, elle a enfin une activité à la hauteur de sa puissance physique et suit les entraînements avec l’équipe de Téhéran :
« Le rugby à XV est mon truc à moi » ! Un sport de fille quoi...
Sauf que, sur le terrain, tout comme en dehors, les joueuses doivent couvrir leur tête et dissimuler leurs formes. Ce qui donne sur la pelouse un voile qui révèle juste le visage et une tunique lâche par-dessus un T-shirt trop large et des pantalons de survêtement trop grands. Une tenue qui leur donnerait peu de chances face à des équipes occidentales car trop facile à attraper !
Pour les joueuses, l’essentiel est que ce sport leur permet de s’émanciper des canons d’une société traditionnelle dans laquelle elles sont souvent perçues comme des mères, cuisinières et ménagères. « Ce n’est pas un sport violent déconseillé aux femmes, contrairement à ce que les gens pensent. Nous avons besoin de dépenser notre énergie », explique Zahra Nouri, la capitaine de l’équipe et étudiante en mécanique... Vous avez bien lu : mécanique.
Pour l’entraîneur, la tâche est carrément plus compliquée, car il doit garder une certaine distance avec ses joueuses, et ne peut en aucun cas leur faire une démonstration de plaquage. La loi islamique interdit à tout homme de toucher une femme qui ne soit pas la sienne ou de sa famille. Ce qui vaut à l'équipe un traitement particulier de la part de sa fédération. « Les équipements sont mauvais. Nous n’avons pas de salle de vestiaires. Ils annulent nos entraînements épisodiquement ». L’entraîneur explique que la fédération a des objections contre un entraîneur masculin pour l’équipe féminine. Sinon, à quoi ça sert que Khomeny se décarcasse ?
Tout ceci n'empêche pas l’équipe de Téhéran, établie en 2003, de gagner le championnat national féminin auquel participent actuellement sept équipes d’autres provinces d’Iran !!!
Les temps ont bien changé ! C'est plus ce que c'était mon bon missiou…
Une Coupe en cache une autre
C'est dans un coin d'un journal francophone que la nouvelle était nichée aussi discrète qu'un Archiball au comptoir peut avoir soif.
Qualifications pour la Coupe du monde du Rugby à XIII :
Le Liban mate la Russie 48 à 0.
Le Liban mate la Russie 48 à 0.
En Russie, s'il vous plaît ! Rien que ça, ça mérite des Yuyus. Mais bon la Russie, c'est pas l'Argentine non plus ! Le 2 novembre, va y avoir l'Irlande, en Irlande… et ça, ce sera une autre paire de manches. Surtout qu'au match aller, à Beyrouth, le score était nul : 18 à 18.
Le 2 novembre, sur le terrain de Dewsbury, le match se joue et les Libanais reviennent avec un match nul 16 à 16 !!! Je ne sais pas vous, mais moi je suis tombé des nues ! Bon, c'est du XIII, Ok, mais c'est du rugby quand même… Je n'arrive pas à me souvenir qui m'avait demandé combien de licenciés de rugby y avait-il au Liban… Je peux maintenant lui dire qu'il y en a au moins 13 ! Sinon, plus d'infos par ici. En attendant, rendez-vous le 9 novembre, au Halton Stadium pour jouer le XIII du Pays de Galles et espérer une participation à la coupe du Monde en Australie du 28 octobre au 22 novembre 2008. On y va ?
Mais comme la curiosité est un vilain défaut, Rugby à XIII sur Google nous emmène sur le site de la Fédération Française, et là, le ton est donné :
« Dans l’hémisphère Nord, l’Angleterre est la Nation forte en Europe avec pas moins de 80 000 licenciés. La France est la seconde nation européenne, tandis que des pays comme la Russie, la Géorgie, la Serbie, le Liban, le Pays de Galles et le Maroc se construisent avec sérieux. »
Soit !
Un peu plus bas sur la page, il est question d'une Coupe de la Méditerranée qui se déroule tous les 2 ans au Liban et oppose le Liban, le Maroc et la Serbie. Ah !!! Pourtant sur le Quid, une ligne reprend l'événement avec le résultat de 2002 (et non pas 2003 comme indiqué), le Liban gagne la Coupe en battant… devinez qui ? La France, 36 à 6. Mazette et Katiouchia !
Rugby-burka
Un peu plus haut, dans un pays où l'on trouve encore plus de barbus, une Iranienne de 24 ans dit avoir trouvé son sport idéal, le rugby. Sans avoir un gabarit de déménageur, elle a enfin une activité à la hauteur de sa puissance physique et suit les entraînements avec l’équipe de Téhéran :
« Le rugby à XV est mon truc à moi » ! Un sport de fille quoi...
Sauf que, sur le terrain, tout comme en dehors, les joueuses doivent couvrir leur tête et dissimuler leurs formes. Ce qui donne sur la pelouse un voile qui révèle juste le visage et une tunique lâche par-dessus un T-shirt trop large et des pantalons de survêtement trop grands. Une tenue qui leur donnerait peu de chances face à des équipes occidentales car trop facile à attraper !
Pour les joueuses, l’essentiel est que ce sport leur permet de s’émanciper des canons d’une société traditionnelle dans laquelle elles sont souvent perçues comme des mères, cuisinières et ménagères. « Ce n’est pas un sport violent déconseillé aux femmes, contrairement à ce que les gens pensent. Nous avons besoin de dépenser notre énergie », explique Zahra Nouri, la capitaine de l’équipe et étudiante en mécanique... Vous avez bien lu : mécanique.
Pour l’entraîneur, la tâche est carrément plus compliquée, car il doit garder une certaine distance avec ses joueuses, et ne peut en aucun cas leur faire une démonstration de plaquage. La loi islamique interdit à tout homme de toucher une femme qui ne soit pas la sienne ou de sa famille. Ce qui vaut à l'équipe un traitement particulier de la part de sa fédération. « Les équipements sont mauvais. Nous n’avons pas de salle de vestiaires. Ils annulent nos entraînements épisodiquement ». L’entraîneur explique que la fédération a des objections contre un entraîneur masculin pour l’équipe féminine. Sinon, à quoi ça sert que Khomeny se décarcasse ?
Tout ceci n'empêche pas l’équipe de Téhéran, établie en 2003, de gagner le championnat national féminin auquel participent actuellement sept équipes d’autres provinces d’Iran !!!
Les temps ont bien changé ! C'est plus ce que c'était mon bon missiou…
07 novembre 2007
Le cuistot de la semaine, ketchup on Coltrane
Par le Barde
Ceux qui attendaient que Croucrou fassent dans la dentelle en furent pour leurs frais. Et c’est tout naturellement à la poule qu’il se consacra. Une poule au pot, cela va de soi, précédée, tradition oblige, de son bouillon au vermicelle. L’hiver ayant pointé le bout de son nez, le breuvage fut bien accueilli par les quelques castors qui se hasardèrent sur le pré. Entre la poule et son bouillon, un tendre pâté cousin de la rillette.
Comme d’ordinaire avec Croucrou, la poule était abondante et le poireau foisonnant, dégoulinant, onctueux. Mais que diantre venait faire les petits récipients de ketchup sur la table ? Marier Henri IV à la perfide Albion, pourquoi pas. Au cas où vous ne le sauriez pas, le ketchup, du chinois Koê-tchiap, est une sauce anglaise. Les ignorants qui en font le parangon de la culture culinaire américaine devraient sacrifier davantage à la lecture du Robert que l’on dit petit. Il n’empêche, du ketchup avec la poule ! Le bon roi Henri a du se retourner dans sa tombe. Qu’il se rassure, les archiballs dédaignèrent l’intrus et tendirent leurs grosses pattes vers la moutarde à l’ancienne et le cornichon.
En homme du sud, Croucrou nous servit un roquefort, restant dans une tonalité de circonstance. Curieusement, personne ne bêla. Il est vrai que Marien n’était pas parmi nous.
Pour ceux qui l’ignorent, Croucrou est aussi un homme délicat. Il nous servit ainsi de délicieuses pâtisseries en guise de dessert. Si l’appétit vient en mangeant, nous avions mangé plus que raison et, infâmes, nous laissâmes maints gâteaux sur le quai.
Pour couronner la soirée, notre Charly Parker à nous, Jean-Bernard (quel talent !) saisit son saxo et revisita à la mode Coltrane nos chants traditionnels. Les archis étaient aux anges, ils avaient enfin trouvé leur bon Dieu.
Le jury composé notamment de cet enculé de Perdigue et du Général, opta pour un quinze mérité.
Quant au blog, il attend le retour de son libanais fétiche.
Ceux qui attendaient que Croucrou fassent dans la dentelle en furent pour leurs frais. Et c’est tout naturellement à la poule qu’il se consacra. Une poule au pot, cela va de soi, précédée, tradition oblige, de son bouillon au vermicelle. L’hiver ayant pointé le bout de son nez, le breuvage fut bien accueilli par les quelques castors qui se hasardèrent sur le pré. Entre la poule et son bouillon, un tendre pâté cousin de la rillette.
Comme d’ordinaire avec Croucrou, la poule était abondante et le poireau foisonnant, dégoulinant, onctueux. Mais que diantre venait faire les petits récipients de ketchup sur la table ? Marier Henri IV à la perfide Albion, pourquoi pas. Au cas où vous ne le sauriez pas, le ketchup, du chinois Koê-tchiap, est une sauce anglaise. Les ignorants qui en font le parangon de la culture culinaire américaine devraient sacrifier davantage à la lecture du Robert que l’on dit petit. Il n’empêche, du ketchup avec la poule ! Le bon roi Henri a du se retourner dans sa tombe. Qu’il se rassure, les archiballs dédaignèrent l’intrus et tendirent leurs grosses pattes vers la moutarde à l’ancienne et le cornichon.
En homme du sud, Croucrou nous servit un roquefort, restant dans une tonalité de circonstance. Curieusement, personne ne bêla. Il est vrai que Marien n’était pas parmi nous.
Pour ceux qui l’ignorent, Croucrou est aussi un homme délicat. Il nous servit ainsi de délicieuses pâtisseries en guise de dessert. Si l’appétit vient en mangeant, nous avions mangé plus que raison et, infâmes, nous laissâmes maints gâteaux sur le quai.
Pour couronner la soirée, notre Charly Parker à nous, Jean-Bernard (quel talent !) saisit son saxo et revisita à la mode Coltrane nos chants traditionnels. Les archis étaient aux anges, ils avaient enfin trouvé leur bon Dieu.
Le jury composé notamment de cet enculé de Perdigue et du Général, opta pour un quinze mérité.
Quant au blog, il attend le retour de son libanais fétiche.
Le cuistot de la semaine et les vertus du petit Kiki
par le Barde
Kiki, il est unique ! Bien sûr nous sommes tous uniques, mais certains sont plus uniques que d’autres. Ceci n’est pas un sophisme qui « se dit d’un raisonnement conforme aux règles de la logique mais aboutissant à une conclusion manifestement fausse ». Il s’agit, en réalité, d’un truisme : « Vérité d’évidence ». Ce n’est pas donné à tout le monde d’être plus unique que les autres et l’on conviendra qu’il est inique d’être unique à ce point. Mesurons-nous notre chance, nous autres archiballs, de compter parmi nous un être d’exception ?
Mais trêve de philosophie à la petite semaine et passons au roman. Qui contestera que la vie de Kiki est un roman, qui ? Et pourtant, tout est vrai. Il n’y a pas une once de fiction dans ses aventures. Kiki est un roman vivant et tord le cou aux plumitifs qui s’acharnent à créer des personnages imaginaires. Kiki, c’est Tolstoï et Rabelais réunis, san Antonio et Faulkner. S’il est un mot qui le qualifie, c’est bien fureteur : « Qui cherche, fouille partout en quête de découvertes. » Notre homme, bien sûr, ne parvient pas toujours à capturer sa proie ; ce serait trop facile et à vrai dire inespéré. Et pourtant que de kilomètres aura-t-il parcouru pour approcher l’oiseau rare. Cet aventurier du bitume, ce fouineur de l’âme sœur, ne fut-ce que pour un soir, ce dénicher d’enfonçures providentielles est un arpenteur devant l’éternel, un nomade perpétuel.
Pourtant notre homme sait prendre son temps et confectionner à ses pairs des repas qui sortent de l’ordinaire. Kiki a horreur de l’ordinaire. Pour ses chers castors, il proposa en entrée une espèce d’huîtres du bassin d’une rare finesse. L’huître « ce mollusque lamellibranche, à coquilles feuilletée ou rugueuse, comestible ou recherché pour sa sécrétion minérale », va si bien à Kiki. Puis, il déposa sur la table et sur le comptoir, une volaille marinée dans une sauce au vin de première grandeur. Nous étions aux anges, et Kiki loin d’afficher un quelconque contentement, faisait comme si de rien n’était, passant près des uns, s’attardant près des autres. Vint le temps d’un camenbert hors normes. Et celui du dessert : tarte au flan ou gâteau au chocolat d’une exceptionnelle suavité.
L’animal nous avait gâté. Le jury hébété y alla d’un 17 bien mérité. Mais peut-on noter Kiki, peut-on le livrer à la vindicte de chiffres si artificiels ? Loué soit le premier des nôtres et foin des patenôtres.
Kiki, il est unique ! Bien sûr nous sommes tous uniques, mais certains sont plus uniques que d’autres. Ceci n’est pas un sophisme qui « se dit d’un raisonnement conforme aux règles de la logique mais aboutissant à une conclusion manifestement fausse ». Il s’agit, en réalité, d’un truisme : « Vérité d’évidence ». Ce n’est pas donné à tout le monde d’être plus unique que les autres et l’on conviendra qu’il est inique d’être unique à ce point. Mesurons-nous notre chance, nous autres archiballs, de compter parmi nous un être d’exception ?
Mais trêve de philosophie à la petite semaine et passons au roman. Qui contestera que la vie de Kiki est un roman, qui ? Et pourtant, tout est vrai. Il n’y a pas une once de fiction dans ses aventures. Kiki est un roman vivant et tord le cou aux plumitifs qui s’acharnent à créer des personnages imaginaires. Kiki, c’est Tolstoï et Rabelais réunis, san Antonio et Faulkner. S’il est un mot qui le qualifie, c’est bien fureteur : « Qui cherche, fouille partout en quête de découvertes. » Notre homme, bien sûr, ne parvient pas toujours à capturer sa proie ; ce serait trop facile et à vrai dire inespéré. Et pourtant que de kilomètres aura-t-il parcouru pour approcher l’oiseau rare. Cet aventurier du bitume, ce fouineur de l’âme sœur, ne fut-ce que pour un soir, ce dénicher d’enfonçures providentielles est un arpenteur devant l’éternel, un nomade perpétuel.
Pourtant notre homme sait prendre son temps et confectionner à ses pairs des repas qui sortent de l’ordinaire. Kiki a horreur de l’ordinaire. Pour ses chers castors, il proposa en entrée une espèce d’huîtres du bassin d’une rare finesse. L’huître « ce mollusque lamellibranche, à coquilles feuilletée ou rugueuse, comestible ou recherché pour sa sécrétion minérale », va si bien à Kiki. Puis, il déposa sur la table et sur le comptoir, une volaille marinée dans une sauce au vin de première grandeur. Nous étions aux anges, et Kiki loin d’afficher un quelconque contentement, faisait comme si de rien n’était, passant près des uns, s’attardant près des autres. Vint le temps d’un camenbert hors normes. Et celui du dessert : tarte au flan ou gâteau au chocolat d’une exceptionnelle suavité.
L’animal nous avait gâté. Le jury hébété y alla d’un 17 bien mérité. Mais peut-on noter Kiki, peut-on le livrer à la vindicte de chiffres si artificiels ? Loué soit le premier des nôtres et foin des patenôtres.
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