14 novembre 2007

Le cuistot de la semaine avec un régime spécial

Par Hamilton


Moderne !
Mardi 13 novembre, 16 h 30 Xavier Bertrand reçoit Bernard Thibault. Alain Roland arrivent au trou à rat (l’autre c’était Thierry Jean-Michel, bien qu’on puisse surtout les confondre avec l’arbitre).
18 h le décor est planté, on se reverra autour d’une table XB et BT en conviennent on ne peut en rester là, les co-cuisiniers seront prêts pour
22 h.
Le co-cuisinage s’il peut sembler d’une pratique récente nous vient en fait tout droit de Montaigne et la Boëtie. Cqfd : vieille coutume.

Souvent la modernité n’est rien moins que la revisite à bon escient des anciens.

Ainsi, à Tolbiac, les Francs du Rhin battant les Allamans, que Clovis arrêtera en Alsace en 496 ou 506 (pour ce qui est du 16 nous y reviendrons plus tard), récupérèrent leur recette du chou haché menu en ses fines herbes macéré, le chou pas les herbes, donc é. Notons pour clore ce chapitre que les Alamans ne sont pas les Alains qui bien qu’ils furent barbares sont de charmants garçons.
20 h, les visites-entretiens se poursuivent, XB et FC, bon docteur, pépé, le Tcho : « un carnet je te prie ». Roland encaisse 20 euros. Miracle de la continuité, le club existe au-delà des individus, le responsable du bar a été accaparé par des fonctions externalisées et cependant la bière coule à flot. On en pleurerait !

Mais on se laisse attendrir et pourtant le temps presse, le chronomètre est là impitoyable qui égraine son chapelet de litanies.
Alain a lancé des fusées, c’est dire si il est moderne. Mais Alain en bon natif du Lot n’a pas oublié les traditions culinaires. Si il a longtemps rudoyé son échine au combat de l’avant il sait que celle du porc doit être traitée avec une infinie douceur. Mise au four longuement sur un lit de rattes du Touquet, elle se confit volontiers.
Ce qui fut dit fut fait, on se régala. Ajoutez à cela un Cantal d’estive, un camembert d’estoc le comble du bonheur, la félicité.

Maintenant Alain fait dans le sous-marin !
Il est comme ça Alain. Le ciel a ses limites les fonds marins curieusement nous restent inconnus. Là est la nouvelle frontière que sans répit il s’attache à repousser.
De sa Bretagne d’adoption, et par Airbus spécial, il fit venir pour nous cette spécialité dite kouign amann d’aucuns pensent à un singe ! Non, c’est en fait un gâteau excellent quant au goût mais à faire blêmir un congrès de cardiologue à l’énoncé de ses composants.

Pour qui le souhaite, trou antillais pour faire glisser l’ensemble qu’un seize mérité vient couronner de l’avis unanime des Hervé, des Christian, des Loïc, des Patrick, des Pascal et nous n’en manquons pas (hommage à Claude Sauté).

Mais il est tard, la nuit sera longue et les négociations reprendront demain. Pour Tolbiac, changez à Bienvenue.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je disais donc (j'ai mal enregistré mon premier commentaire, ce qui, j'en conviens, ne présente aucun intérêt, pour un éventuel lecteur), je disais donc (putain, mais avance), qu'il n'y a pas à dire et qu'un artiste est un artiste. Il faut entendre par là qu'un photographe est un écrivain et qu'Alain (le photographe, pas le cuistot) vient d'en faire l'éclatante illustration. Je suis encore sur le cul, baba...
Le barde