21 novembre 2007

Le cuistot de la semaine et les petites mains du Général

Par le Blogger


On ne peut pas dire que le Général a des petites mains. Quand on regarde bien la photo on voit déjà qu'il a du mal à mettre son doigt dans la bouche. On ne peut pas dire non plus qu'il a une petite bouche, il a plutôt un gros doigt, X 10 = ça fait 10 gros doigts. Par contre, ce qui est fréquemment dit, c'est que la taille de la main est déjà un signe pour imaginer d'autres tailles de l'anatomie. De celle-ci, vous aurez compris qu'une seule partie nous intéresse particulièrement ici. Comme la nature fait bien les choses, il faut forcément que les proportions entre le tenant et l'aboutissant soient respectées pour que l'aboutissant jouisse pleinement de son nirvana, à moins que vous soyez un adepte des gommes mentholées pour préserver la vie de nos chers petits minous.
Pour revenir au Général, les qualificatifs à son sujet ne manquent pas : démonte-pneu, cric de 4x4, pieds de biche… et j'en passe. On peut, plus que jamais, dire que sa réputation le devance sans qu'il soit conseillé d'être devant lui.
Ceci étant dit, je me tape quand même le Général !
C'est que ces derniers temps, les plumes se sont multipliées et il faudrait presque attendre son tour pour apporter sa contribution. Et au hasard du calendrier, le Général est pour moi. C'est pas rien quand même, c'est pas qu'il soit question de notre ex-sélectionneur, c'est surtout que le gars a fait ses preuves à toute épreuve. Il en a vu des choses et plus rien ne l'impressionne. On rigole comme ça, mais un jour je suis sûr qu'il aura une place, un square, un boulevard ou un porte-avions à son nom. Héros de guerres, sauveur de vies, meneur d'hommes, on se sent tout petit à côté (cf. l'explication plus haut). C'est qu'on ne se rend pas compte, il faut reconnaître que notre club réunit des sommités, mais le Général est quand même unique (cf. de nouveau l'explication plus haut).
Pour son repas, le Général est revenu à ces premiers amours. Le premier : commander, le deuxième : les patates.
Ainsi il eut recours aux petites mains. On ne saura jamais si ces petites mains ont été pelotées par les grandes mains du Général, mais ce qui est maintenant sûr, c'est qu'elles lui devaient bien un bon repas... un repas pour un régiment, c'est dire !
Ceci commence par du chorizo, boudin et pâté soigneusement mis sous cellophane pour en garder toute la fraîcheur, sans oublier l'hygiène, car le Général ne plaisante pas avec l'hygiène et s'il faut un plastique et ben plastique il y aura. Avec son armée de charcuterie, le Général propose une salade de poivrons que le coriandre mettra aux couleurs du Sud. Marrakech reviendra à l'esprit de Loulou en moins de deux.
Place ensuite à la daube et ses petites patates rates, une réussite. Sans imaginer un instant la douleur de ceux qui ont été de corvée de patates, le plat a connu un succès. Le Général ne divulguera jamais la subtilité de la recette puisqu'il ne la connaît pas, c'est toujours l'affaire des petites mains. Le Général se contentera d'enlever le cellophane autour quand il faut. Il fera de même avec le fromage et le (fameux) gâteau au chocolat...
Lapiballe, Zeille, Pépé, Franck, JBS et Nanard débarrassent le 15 de son cellophane pour congratuler le Général de son excellente gestion des petites mains.
Pour le petit comité que nous étions, une vingtaine, Lolo, toujours amoureux des petites scènes et des assemblées intimistes qui réchauffent le cœur, nous fît un extrait live de son prochain spectacle qui sort en DVD pour les fêtes de fin d'année, jouant à perfection la crevette chez qui tout est bon sauf la tête ! Le Barde en fut inspiré au point de retrouvé sa verve poétique et qui nous éclaboussera de bonheur quelques lignes plus bas.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul et que c'est bientôt la saison des calendriers, l'ex-copine de Ronaldo a eu la bonne idée d'en faire un, avec un nouveau maillot à chaque mois... avis aux camionneurs !

Ce que le Barde en dit :

Refrain
C’est la goutte à Lolo
Notre papa machmalo
Qui arrache des sanglots
A Gwen son petiot

Plus de cris sur le pré
Il n’y a plus d’après
Plus un gouzi-gouzi
Rien que des lazzis

Lolo le goutteux
C’est ainsi qu’ils le nomment
Que Gwen le morveux
Sachent que c’est pour sa pomme

Car la goutte à l’enfant
Se transmet derechef
L’urate étend son fief
Au sang des descendants

Qui dira les souffrances
De Lolo le goutteux
Victime des outrances
De son corps vétilleux

Ah ! je pleure la goutte
Qui s’empare d’un ami
Et veux coûte que coûte
Réparer l’infamie

Philistins es bobos
Y’ a pas de placebo
Pour c’te sale viago
Qu’est la goutte à Lolo

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon d'accord, c'est pas important mais il y a une faute : ce n'est pas viago mais virago bien sûr. A vos Robert !
le barde

Anonyme a dit…

En effet, en voyant le nombre de plumes qui s'affairent autour de tous ces Castors cuisto, j'en profite pour sortir moi aussi celle que j'ai dans le bugne.
Ah, qu'ils sont doux ces mardis après la rudesse du pré. Musard y voit s'ébattre tant de bonnes volontés, affrontant le froid, la pluie et le gel.
Comment des grands garçons comme ça peuvent-ils braver les éléments et se refuser à affronter l'Espagnol?
La même déconvenue se profile dans un horizon aux couleurs d'apocalypse pour affronter d'autres, Castors fussent-ils béarnais.
Putain, on ne nous demande pas de nous accoupler !!!
On n'a jamais assez rendu grâce sur la place publique, à tous ceux qui font tourner le trou au bout de nos doigts, mais lorsque ça merde un peu c'est LA que l'on doit faire corps. Là non plus, on ne vous demande pas de vous accoupler!! Mais juste de se tenir les couilles pour être bien sûrs que l'on est bien vivants.
Toujours est-il que vivant, on l'était bien mardi soir, le Général avait garni sa garnison, les vieux voulaient se foutre sur la gueule pour se décontracter un peu, le Président était serein, la Piballe récoltait les fonds avec son apprenti (Pascal) et le Barde tapait la belote avec son orthophoniste LOLO Le Goutteux(séquence qui devrait être en bonus dans le DVD).

Amis de L'archiblog, que le cul te pèle.
Fureteurs du trou, que le con te goutte.....