09 janvier 2008

Le cuistot de la semaine, to be or not to be

Par le Blogger


Il y a chez Freud (et un peu chez Shakespeare), deux théories qui proposent une interprétation de la structure et du fonctionnement psychiques, tant scientifique que pratique : l'inconscient et les pulsions. Ces deux entrées dans l'exploration d'un individu, rapportées à Miguel prennent subitement un tout autre sens, et là, je crois bien que Freud n'a pas tout prévu. Les pulsions, on les connaît : une soudaine envie de crier Janvier (n'est pas Jean Gabin qui veut) ou une roulade aux conséquences ravageuses font partie des imprévus et, dans les pulsions, l'imprévu prend une part importante et, oh combien, Miguel est un homme d'imprévus. Jusqu'ici, rien de nouveau.
Quand à l'inconscient, Freud a malencontreusement omis d'y voir autre chose que le contraire du conscient dans le sens où la conscience est justement une définition d'une certaine lucidité par rapport à l'instant présent. Miguel apportera à la psychanalyse une ligne de plus dans la définition de l'inconscient où on relèvera une part importante d'insouciance et d'improvisation.
Voilà pour commencer l'année 2008 en théorie !
Mais en pratique, l'affaire est toute autre. D'abord la Bonne Année et son avalanche de bisous. T'as pas fait le tour de tout le monde dans les vestiaires qu'il est temps de prendre la douche ! A moins d'une Bonne année acclamative que sait faire l'avocat, façon je rentre, j'embrasse pas et je le dis haut et fort comme qui dirait : La séance est levée.
Sur le terrain, les choses s'annoncent de bonne augure. Nous sommes une trentaine. Mais les deux équipes se distinguent par leur contraste. En face, ça court, ça défend et ça parle pas. De l'autre côté, ça cause, ça boit le thé et « moi, ça va et toi, ça va ? »...
Bon, pour le sportif, c'est pas ça encore, les fêtes en ont plombé quelques-uns et même quand Hamilton fait le tourteau, la balle à la main, il mène Zeille à l'essai pendant que d'autres cherchent la mayonnaise. Mais la mayonnaise accompagnerait bien le tourteau mais ne monte pas... Allez, tous au trou.
– Qu'est ce qu'on fait ? On s'arrête chez Quick ?
– Euh, non ! Soyons sport.
Re-Bonne Année, une ribambelle de bises et de meilleurs vœux de santé et de Carla Bruni, déjà une entrée passe à l'as. Ca te la coupe, un foie gras poilée avec du cassis et des groseilles vient de faire tout juste les dix premiers de la table ! (Tout s'explique, voir Freud plus haut à la rubrique insouciance). Les retardataires auront des tripes, c'est à côté du foie, mais c'est quand même moins bien. Miguel y jette le reste du jus du plat d'avant avec ses grains de cassis et de groseilles et vend sa recette comme étant au foie gras, des tripes au foie gras ! (Tout s'explique, voir Freud plus haut à la rubrique improvisation).
Bon, on avale les tripes et on gobe l'histoire. Plafff, le premier bouchon saute d'un Montagne-Saint-Emilion. Eh ben voilà, il est dans le vin, on va finir par en tirer quelque chose !!! Glouglou et ça repart.
Le plat est un chef-d'œuvre de présentation. Miguel devait être Magritte dans une autre vie ! Quand tu regardes bien, ceci n'est pas une pipe, c'est des lasagnes dans leurs barquettes d'alu dans un plat en inox. Un mariage de matières futuristes dans un nouveau concept cuisine. Une œuvre où l'idée prend le dessus sur la forme, un nouveau concept conceptuel. Si les barquettes alu donnent l'impression d'un plat de chez le traîteur, la surcouche de gruyère est la patte du chef, le plat en devient amélioré.
Ah, bon, qu'est ce que ça devait être ?
Ta gueule ! Arrête d'être langue de pute, il a fait des efforts et l'essentiel c'est ça.
Un bon éducateur te dira que le gars en veut, il attaque sa quatrième année stagiaire avec de la volonté, il pourrait être démotivé, baisser les bras... mais c'est sans compter avec la force de caractère de notre JC... tout est dans le mental.
A l'arrivée de la Mimolette en boule, le trou se transforme en flipper géant. Même Dudu s'y met.
Au lancer d'assiettes, tout le monde craint pour sa vie et le silence et l'angoisse tombent comme une chape de plomb. A la fin du lancer, tout le monde est sorti indemne.
A la galette des rois, ceux qui l'ont eu, ils ont avalé la fève. On fait pas de vagues, toujours pas de blessés.
Rien n'expliquera ensuite pourquoi les nerfs ont lâché et qu'un échange aérien de serviettes et du pain mouillés ait eu lieu avec le Président.
Le premier jury de l'année réunit Loulou, Guitou, Perdigue, Lafourche, le Blogger et le Barde pour signer le 12.
Qu'est ce qu'on fait ? On s'arrête toujours pas chez Quick ?
Ah, mais tu penses qu'à bouffer.
– Allez, juste
un Brownie pour les 50 ans du Barde.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

la barbe a 50 ans?