31 janvier 2007

Le cuistot de la semaine ou comment perdre sa virginité

Sujet sensible s’il en est, la perte de virginité reste une étape incontournable pour tous les Castors sachant que l’ami Nicolas, fort de son statut de postulant stagiaire, nous fit une belle démonstration d’abnégation.
Vous me direz qu’au vu de la morphologie du castor, il y a de quoi s’inquiéter mais notre jeune pousse, malgré le stress inhérent à cette étape incontournable, s’en est sorti avec brio.
Bon, au vu du regard dubitatif de certains lecteurs, il est bon de rappeler certains détails de notre emblème :
Classe mammifère, ordre rongeur, famille castoridés, Genre-espèce : castor canadensis ou fiber, longueur de la queue 23 à 40 cm, celle ci sert d’ailleurs de soutien quand il s’assoit. Trapu et grassouillet, il a de petits yeux et il ne semble pas avoir de cou, il choisit les zones larges et dégagées pour construire ses huttes. Le castor est monogame, il s’accouple pour la vie et reste fidèle. Sa période d’accouplement est en janvier et en février. Cet animal vit en famille de plusieurs individus par hutte, il est nocturne et actif, tout l’hiver… Le castor est un bon constructeur, il sait où, quand et comment construire.
On retrouverait presque la description de certains membres…
Revenons à l'ami Nicolas qui, au détour du port altier de deux assiettes débordantes de restes, avoua que ce fut pour lui une épreuve, que la préparation nécessita une longue période de réflexion quant à la composition du menu et une réelle remise en question pour sa préparation.
Qu’en penser au vu et au goût ?
La soupe fut la bienvenue dans ces froidures et notons cette volonté du chef de prendre soin de la santé des castors en assurant leur ration quotidienne de légumes. Le plat principal fut là aussi à la hauteur de l’hiver avec une extrémité de gallinacé macérée à la pleureuse et au coucougnètes vertes baignant au milieu de tubercules molissants.
Le summum fut cependant atteint par le grand final où notre jeune pousse a fait preuve d’un effort colossal en proposant les chaussons aux pommes, maison s’il vous plait.
Nous retiendrons cependant qu’il reste du travail sur le lancer d’assiettes – 4 ratées (sur la demande du président, le nombre d'assiettes cassées sera désormais mentionné). Heureux homme qu’il fut car Prof l’oseille étant absent, il n’eu droit qu’à quelques remarques, notamment de notre miraculé Jean-Louis qui y laissa quelques traces d’ADN rougissant…
Bref, le jury, composé du Président, de Grognard, d’Henri, de l’Amiral et de Gros Zan décerne un 13 pour ce premier essai. Il ne reste finalement qu’à le transformer ! Vivement l’année prochaine !

Ce que le barde en dit :

Le petit Nicolas est bien celui qu’on croit
Nous, nous avons le nôtre et il est de surcroît
Un fieffé maître queux, rien à voir avec l’autre
Et pourtant il pourrait jouer les bons apôtres

Au fond du trou, il puise des vertus innombrables
et boute les pisse-froids hors de leur détestable
Manie de faire des nœuds avec la vie qui va
Et jamais le karcher ne lui sert de canevas

Peut-être aurait-il pu avec sa superbe
Apostropher le ciel et de son plus beau verbe
Clamer du fond du trou vive le castor libre
Comme d’aucune le fit en se trompant de cible

Mais mon barde quelle idée de convier à la fête
Celles ou ceux qui tapissent de pensées imparfaites
La devanture triste d’un pays somnolent
Il te suffit au trou de trouver ton content

A cela Nicolas il faut le reconnaître
S’est employé comme peu et faisant fi des traîtres
Il a su s’imposer à l’assemblée d’un soir
Et faire la nique à ceux qui toujours broient du noir

A-t-il murmuré en rejoignant ses murs
La fable du scooter et du plus p’tit des durs
Ou celle de la voyante et de l’édile local
Que nenni, j’en suis sûr, car c’est à l’amiral

Qu’ivre mort et repu il a songé sans doute
Et chantant des chansons paillardes sur sa route
Fier d’avoir avec grâce accompli sa besogne
Il est rentré chez lui sans la moindre vergogne


Cadeau du blogger :
Amateurs de calendriers, afin de vous éviter la tentation de tchourer celui du club, voici de bonnes adresses et . C'est gratos, ça s'arrose !… Hého, y a plus personne ? Attendez ! Vous pourriez au moins dire merci !

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