03 janvier 2007

Ode aux castors pour la nouvelle année 2007

Petit, le barde qui n'avait pas encore sa barbe, avait une trouille bleue du Père Noël, comme en témoigne cette photo dénichée dans ses archives.


Devenu grand, avec une barbe et une haute fonction publique, il exigea son arrestation et ce fut chose faite.



En attendant, il reprend sa plume et sa lyre pour grosso modo nous souhaiter la bonne année :

Mes castors ruisselants, mes muses, ô mes semblables,
Avez-vous, primesautiers, bien commencer l’année ?
Et repus, fiers et forts, loin des bouges surannés
Invectivé les dieux, ces gueux si raisonnables ?

Car païens nous serons face à l’aube nouvelle
Dédaignant la morale et toutes ces foutaises
Nous chasserons l’ennui et son lot de fadaises
Qui empoisonnent la vie et les ardeurs rebelles

Nous lèverons des verres, nous laminerons les troupes
Que de piètres stratèges auront mis sur nos routes
Nous irons bouter hors l’écossais sur ses terres
Et démantibulerons le radis par l’arrière

Que Loulou nous conduise, hirsutes et magnifiques,
Sur des chemins coupables, vierges et oniriques
Où nous ferons la nique à tous ces pisse-vinaigre
A l’horizon si fade et l’espoir si maigre

Mes castors ruisselants, mes rongeurs, mes frères,
Mes vœux vous accompagnent et se veulent pêcheurs
Il faut au temps qui passe accorder nos faveurs
Et déjouer le train-train des vies trop ordinaires


Alors que c'est tellement plus simple de réunir les copines pour dire la même chose ! (Promis, l'année prochanie, ce sera écrit en braille…)

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