La pignole du Barde
Nous sortions du trou. Une pluie sournoise tombait par intermittence. Nous parlâmes un long moment avant de nous séparer. Je cherchais, en effet, la petite bête à propos de Titi mais ne la trouvais pas. Mes deux compagnons, Walid et Alain, vinrent à mon secours. Ils entamèrent un dialogue qui me laissa coi. Walid, d’un air terriblement sérieux prit la parole le premier :
- C’est un chat Isabelle Titi !
- Mais non pas Titi. Il ne peut pas être à la fois lui-même, c’est-à-dire Titi, et un gros minet. Et puis les Isabelles ne peuvent être que chattes. Il y a des chattes Isabelle. Pas des chats. Si un chat est un chat, il ne peut-être Isabelle. Tu me suis ?
- Oui, je le crois. Titi a su tordre le cou à sa propre légende en s’acoquinant avec le gros minet qui, en l’occurrence, est une minette et, tu en conviendras, pas n’importe laquelle. En fait, je n’ai jamais aimé les dessins animés. Ils traitent la question du masculin/féminin avec une telle légèreté. Là-dessus, Godard est irremplaçable.
- Tu pousses un peu quand même ! En fait, c’est d’une simplicité biblique : Titi est un petit canari. Un point c’est tout.
- Simplicité biblique, simplicité biblique… A d’autres. Je sais ton goût pour le penta teuque. Mais il ne faut pas exagérer. Moi de toute façon, je suis plutôt Cantique des cantiques. Et puis, on cause, on cause et l’on en oublie Titi. Si tu le veux bien, revenons en à lui et à lui seul.
J’interrompis l’échange. Le sommeil me gagnait. Je remerciais mes comparses de m’avoir donné la bonne clé. Il ne me restait plus qu’à me mettre à l’ouvrage. Je retraçais donc aux mots près ce que j’avais entendu. Je pensais m’en contenter. Mais un remords lancinant me tenaillait les entrailles. Titi un canari ? Lui l’antilope matinée de panthère, le chasseur et la proie tout ensemble. Un chat Isabelle en somme. Décidément, impossible d’en sortir. L’inquiétude me rongeait. Ma pensée errait comme une âme en peine quand me revint un propos de table. Alors que je m’interrogeais déjà sur mon futur bestiaire et que je sollicitais mes voisins de comptoir, il me revint la réponse de l’un d’entre eux : « un centaure ». Et tout me parut clair, limpide, évident. Titi, c’est un centaure. Je consultais Robert (le petit). Il me conforta dans ce choix : « Etre fabuleux, moitié homme et moitié cheval. Centaure à corps de taureau. Le combat des Centaures et des Lapithes. » Je l’avoue, un cours instant, je pensais au minotaure. Mais c’était davantage affaire de son que de sens. En somme, c’était la faute à Walid. Oui, Titi, c’est un centaure, un vrai, un pur. Et le plus beau de tous.
28 mars 2008
26 mars 2008
Le cuistot de la semaine, us, coutumes et sevrages !
Par Hamilton
Thierry est un autre. 7 ans de réflexion ante Archiballienne nous firent penser qu'il était un admirateur de Marylin. 3 ans selon l'impétrant (5 selon les autorités) à visiter le catalogue d'un conserveur et néanmoins client local, nous avez incités à croire que l'aseptie était pour lui le comble de la gastronomie. Tout cela est fini, révolu, au musée.
D'abord Thierry a des mensurations à ce point idéales que Alain Bernard, notre nouveau champion du monde du 100 m nage libre, s'efforce non sans peine de les atteindre.
(Aujourd'hui, nous vous proposons une nouvelle rubrique, un jeu façon rébus : la taille de Thierry est sensiblement le double du poids d'Alain, la taille d'Alain est équivalente au poids de Thierry x 2,2. Quel est l'Archiball des deux le mieux proportionné ? Pour vous aider, ils ont en commun un 1, un 2 et deux 8. Répondez vite et le gagnant se verra remettre le droit de rédiger le prochain billet dans ce blog.)
De plus, Thierry, et on ne le dit pas assez, est un modeste.
Il aurait pu chercher querelle à Marx, autre Thierry qui s'escrime en cuisine, alors que lui, quand ça lui chante, vous fait vibrer les papilles et fondre les saveurs et n'en fait pas tout un plat, mais Le Plat qui fera du 25 mars 2008 une date bascule plus que charnière.
Thierry est entré en diététique. Qu'on se le dise ! Fini la tin-box attitude, vive les joies du marché. « Tu me mets 3 cagettes d'aubergines, les asperges ont déjà buttées, mets m'en 6 bottes de fines, elles sont plus tendres et moins embêtantes à peler... » dit Thierry, laissant épanouir le sourire malicieux du connaisseur qui borde son territoire sans ostentation. Cependant, Thierry doit maintenant gérer un très grave problème.
La désintoxication !
Comment sevrer 40 Archiballs en moyenne (qui d'ailleurs ne sont pas toujours les mêmes), quel dosage leur faudra-t-il pour lentement supporter le manque de Lou Gascoun ?
L'agence als au grand complet est sur le pont, la tendance raisonnable semble être le patsh en couche variables façons tourtière ou moussaka.
Le jury, où l'on reconnaît Lapiballe, JBS, ACV, Jean-Pierre C., Poulet et l'avocat, accorde un 14.
A suivre...
Thierry est un autre. 7 ans de réflexion ante Archiballienne nous firent penser qu'il était un admirateur de Marylin. 3 ans selon l'impétrant (5 selon les autorités) à visiter le catalogue d'un conserveur et néanmoins client local, nous avez incités à croire que l'aseptie était pour lui le comble de la gastronomie. Tout cela est fini, révolu, au musée.
D'abord Thierry a des mensurations à ce point idéales que Alain Bernard, notre nouveau champion du monde du 100 m nage libre, s'efforce non sans peine de les atteindre.
(Aujourd'hui, nous vous proposons une nouvelle rubrique, un jeu façon rébus : la taille de Thierry est sensiblement le double du poids d'Alain, la taille d'Alain est équivalente au poids de Thierry x 2,2. Quel est l'Archiball des deux le mieux proportionné ? Pour vous aider, ils ont en commun un 1, un 2 et deux 8. Répondez vite et le gagnant se verra remettre le droit de rédiger le prochain billet dans ce blog.)
De plus, Thierry, et on ne le dit pas assez, est un modeste.
Il aurait pu chercher querelle à Marx, autre Thierry qui s'escrime en cuisine, alors que lui, quand ça lui chante, vous fait vibrer les papilles et fondre les saveurs et n'en fait pas tout un plat, mais Le Plat qui fera du 25 mars 2008 une date bascule plus que charnière.
Thierry est entré en diététique. Qu'on se le dise ! Fini la tin-box attitude, vive les joies du marché. « Tu me mets 3 cagettes d'aubergines, les asperges ont déjà buttées, mets m'en 6 bottes de fines, elles sont plus tendres et moins embêtantes à peler... » dit Thierry, laissant épanouir le sourire malicieux du connaisseur qui borde son territoire sans ostentation. Cependant, Thierry doit maintenant gérer un très grave problème.
La désintoxication !
Comment sevrer 40 Archiballs en moyenne (qui d'ailleurs ne sont pas toujours les mêmes), quel dosage leur faudra-t-il pour lentement supporter le manque de Lou Gascoun ?
L'agence als au grand complet est sur le pont, la tendance raisonnable semble être le patsh en couche variables façons tourtière ou moussaka.
Le jury, où l'on reconnaît Lapiballe, JBS, ACV, Jean-Pierre C., Poulet et l'avocat, accorde un 14.
A suivre...
19 mars 2008
Koulkoul & Molokoloch
La branlade libanaise
D'abord cliquez ici. Vous allez découvrir, avec du retard, que le cuistot n'était pas seul à cuistoyer. Mais ça on le sait, me diriez-vous ! Alain et le Barde, c'était prévu. Bien sûr ! Mais celui qui, comme moi, n'était pas allé courir et débarque au trou plutôt que prévu, aurait découvert le pot aux roses (cueillies le 16 mars). Non pas un, non pas deux... mais sept castors faisaient les petites mains s'affairant à préparer le repas tel les sept nains autour de blanche neige...
Dans ce billet, où j'entretiens le bestiaire en remplacement du Barde, il serait mal venu de voir dans nos (deux) cuistots une quelconque apparenté avec des nains, loin de là. Nos deux cuistots sont des grands... des grands...
Un instant, je dois vous dire que, en premier lieu, c'est le chat qui semblait l'emportait. Le flegme de Thomière me guida avec nonchalance vers cette piste, un jour où, évoquant les lignes arrières, il me parla de minous. Je n'ai pas bien saisi ce jour-là s'il était content de voir tant d'arrières par... mi nous ou s'il qualifiait tout simplement ces adeptes du crochet, de la feinte et de la course, de minous !?
Bref, l'idée a fait son chemin. J'ai soudain reconnu dans notre Barde un poil de chat. Mais il y a chat et chat. « C'est un British Shorthair », affirma Thom avec son flegme du même nature ! En effet, notre Barde partage avec le félin cette manière, toute en douceur, qu'il a de s'imposer avec une autorité naturelle. Va pour le chat ! Mais Alain lui, mon cher Thom ? Ne bouge pas, répliqua-il, restons entre "six-nations", il est semblable au Scottish Fold ! ce chat possède un tempérament calme et plutôt silencieux, mais il est très joueur...
Quel minoulogue ce Thom, me dis-je un jour sur ma terrasse en contemplant le chat de la voisine avachi sur mes tuiles en plein soleil ! Et c'est à cet instant que l'idée du chat me quitta, en voyant celui de ma voisine pencher la tête entre ses pattes de devant pour se lécher les parties, les pattes arrières en V. C'est évident, ni le Barde, ni Alain, ne peuvent réussir un tel exercice, me dis-je rêveur, pendant que mon fils reviens à la charge pour me réclamer la énième lecture de Koulkoul & Molokoloch, les deux...
Euréka ! Mais bien sûr ! Nos cuistots sont de grands... de grands... paresseux !
Non, ne vous emballez-pas ! Il y a dans cette analogie plus ce qu'une association étymologique, à étudier les caractéristiques de ce mammifère (dans des petits ou gros Robert), les coïncidences nous frappent sans ménage, tantôt pour Alain, tantôt pour Le Barde... de quoi s'amuser dans les énumérations suivantes à retrouver un coup l'un et un coup l'autre.
1- Après avoir été classé dans des ordres de tout genre, le paresseux trouve enfin sa place dans l'ordre des Pilosa.
2- Le paresseux est également appelé "Aï", en raison du cri strident qu’il pousse lors du rut.
3- Le paresseux passe la plus grande partie de sa vie en hauteur.
4- Pour le Barde qui trouva injuste mes remarques répétant qu'il a, avec son compère, au moins le mérite de boucher un trou... le paresseux, lui, passe 20 % du temps à s'accoupler.
5- Enfin le paresseux se nourrit de fruits et de fleurs. De ces fleurs, nos amis sentent fort la rose, qui est depuis bien longtemps symbole de secret et, accessoirement, de virginité. La légende veut que Cupidon ait donné une rose à Harpocrates, le dieu du silence, pour qu’en échange il taise à jamais les amours de Vénus... Le martinet aurait-il picoré la rose ?
Nos deux poètes ne peuvent pas l'ignorer, la paresse est un droit de gauche. « Les philosophes de l'Antiquité enseignaient le mépris du travail, cette dégradation de l'homme libre ; les poètes chantaient la paresse, ce présent des Dieux... » nous rappelait avec militantisme le rose-bordelais, Paul Lafargue. Si ceci vous laisse songeur, Jules Renard vous confortera : « Le travail pense, la paresse songe. »
D'abord cliquez ici. Vous allez découvrir, avec du retard, que le cuistot n'était pas seul à cuistoyer. Mais ça on le sait, me diriez-vous ! Alain et le Barde, c'était prévu. Bien sûr ! Mais celui qui, comme moi, n'était pas allé courir et débarque au trou plutôt que prévu, aurait découvert le pot aux roses (cueillies le 16 mars). Non pas un, non pas deux... mais sept castors faisaient les petites mains s'affairant à préparer le repas tel les sept nains autour de blanche neige...
Dans ce billet, où j'entretiens le bestiaire en remplacement du Barde, il serait mal venu de voir dans nos (deux) cuistots une quelconque apparenté avec des nains, loin de là. Nos deux cuistots sont des grands... des grands...
Un instant, je dois vous dire que, en premier lieu, c'est le chat qui semblait l'emportait. Le flegme de Thomière me guida avec nonchalance vers cette piste, un jour où, évoquant les lignes arrières, il me parla de minous. Je n'ai pas bien saisi ce jour-là s'il était content de voir tant d'arrières par... mi nous ou s'il qualifiait tout simplement ces adeptes du crochet, de la feinte et de la course, de minous !?
Bref, l'idée a fait son chemin. J'ai soudain reconnu dans notre Barde un poil de chat. Mais il y a chat et chat. « C'est un British Shorthair », affirma Thom avec son flegme du même nature ! En effet, notre Barde partage avec le félin cette manière, toute en douceur, qu'il a de s'imposer avec une autorité naturelle. Va pour le chat ! Mais Alain lui, mon cher Thom ? Ne bouge pas, répliqua-il, restons entre "six-nations", il est semblable au Scottish Fold ! ce chat possède un tempérament calme et plutôt silencieux, mais il est très joueur...
Quel minoulogue ce Thom, me dis-je un jour sur ma terrasse en contemplant le chat de la voisine avachi sur mes tuiles en plein soleil ! Et c'est à cet instant que l'idée du chat me quitta, en voyant celui de ma voisine pencher la tête entre ses pattes de devant pour se lécher les parties, les pattes arrières en V. C'est évident, ni le Barde, ni Alain, ne peuvent réussir un tel exercice, me dis-je rêveur, pendant que mon fils reviens à la charge pour me réclamer la énième lecture de Koulkoul & Molokoloch, les deux...
Euréka ! Mais bien sûr ! Nos cuistots sont de grands... de grands... paresseux !
Non, ne vous emballez-pas ! Il y a dans cette analogie plus ce qu'une association étymologique, à étudier les caractéristiques de ce mammifère (dans des petits ou gros Robert), les coïncidences nous frappent sans ménage, tantôt pour Alain, tantôt pour Le Barde... de quoi s'amuser dans les énumérations suivantes à retrouver un coup l'un et un coup l'autre.
1- Après avoir été classé dans des ordres de tout genre, le paresseux trouve enfin sa place dans l'ordre des Pilosa.
2- Le paresseux est également appelé "Aï", en raison du cri strident qu’il pousse lors du rut.
3- Le paresseux passe la plus grande partie de sa vie en hauteur.
4- Pour le Barde qui trouva injuste mes remarques répétant qu'il a, avec son compère, au moins le mérite de boucher un trou... le paresseux, lui, passe 20 % du temps à s'accoupler.
5- Enfin le paresseux se nourrit de fruits et de fleurs. De ces fleurs, nos amis sentent fort la rose, qui est depuis bien longtemps symbole de secret et, accessoirement, de virginité. La légende veut que Cupidon ait donné une rose à Harpocrates, le dieu du silence, pour qu’en échange il taise à jamais les amours de Vénus... Le martinet aurait-il picoré la rose ?
Nos deux poètes ne peuvent pas l'ignorer, la paresse est un droit de gauche. « Les philosophes de l'Antiquité enseignaient le mépris du travail, cette dégradation de l'homme libre ; les poètes chantaient la paresse, ce présent des Dieux... » nous rappelait avec militantisme le rose-bordelais, Paul Lafargue. Si ceci vous laisse songeur, Jules Renard vous confortera : « Le travail pense, la paresse songe. »
Le cuistot de la semaine, ne passons pas à côté des choses simples (essai en forme de fiente)
Par Martinet
La maîtrise de la vraie simplicité, de la simplicité simple, ce n’est pas simple. C’est même plutôt compliqué. Voire complexe. En tous cas pas donné à tous le monde. Le naturel du rubipède n’est –il pas de visser ses passes quand la transmission sans vice est tellement plus efficace ? Mon dico des citations (j’aurais pu aller sur le Web mais il est une plombe du mat et je suis crevé, bordel !) nous apprend que Platon aurait affirmé dans la République que « la simplicité allie la bonté à la beauté ». Et là je dis bravo. Platon avait prévu Alain (pas le philosophe, l’autre) et Eric (le barde, l’Unique). Ce bon dico recouvert de skaï marron (et orné de lettres d’or) nous apprend également que « la simplicité qui devrait être naturelle, a souvent besoin d’étude pour s’acquérir » Bon, La Rochefoucauld aussi prévoyait l’avènement d’Eric et d’Alain. Voilà nos people à nous : tout le monde les connaît, et depuis les temps anciens. Ce qui est dommage dans ce bouquin c’est qu’il n’y a de citations ni de Nostradamus ni d’Elisabeth Tessier. Ils nous auraient sûrement parlé des radis roses (les noirs on les avait bouffés vendredi), roses comme les jeunes filles d’Omar Kayam, des endives – baudelairienne- à l’amertume coiffée de mâche et rehaussée de bleu, du rôti et de sa farce d’ail digne des clichés ficelés d’Helmut Newton, des patates fricotées à l’oignon comme les jacinthes de Rémy de Gourmond. Et là, Nostradamus se serait jeté sur Elisabeth Tessier et ils se seraient follement aimés dans la salade de fruit en dévorant les restes de Gouda vieilli en fût de chêne. Dans toute la rue de Bègles on aurait alors entendu crier : vive le Castor libre ! Vive Alain et Eric ! Vive Eric et Alain ! Vive Elain et Aric ! Et vive la simplicité. Un cri du cœur repris en chœur par l’Amiral, Gwen, Jérôme, Bruno, Perdigue et Lolo qui, dans l’allégresse, décernent un 13,41666 aux deux zélotes du simple, du vrai et du bon.
La maîtrise de la vraie simplicité, de la simplicité simple, ce n’est pas simple. C’est même plutôt compliqué. Voire complexe. En tous cas pas donné à tous le monde. Le naturel du rubipède n’est –il pas de visser ses passes quand la transmission sans vice est tellement plus efficace ? Mon dico des citations (j’aurais pu aller sur le Web mais il est une plombe du mat et je suis crevé, bordel !) nous apprend que Platon aurait affirmé dans la République que « la simplicité allie la bonté à la beauté ». Et là je dis bravo. Platon avait prévu Alain (pas le philosophe, l’autre) et Eric (le barde, l’Unique). Ce bon dico recouvert de skaï marron (et orné de lettres d’or) nous apprend également que « la simplicité qui devrait être naturelle, a souvent besoin d’étude pour s’acquérir » Bon, La Rochefoucauld aussi prévoyait l’avènement d’Eric et d’Alain. Voilà nos people à nous : tout le monde les connaît, et depuis les temps anciens. Ce qui est dommage dans ce bouquin c’est qu’il n’y a de citations ni de Nostradamus ni d’Elisabeth Tessier. Ils nous auraient sûrement parlé des radis roses (les noirs on les avait bouffés vendredi), roses comme les jeunes filles d’Omar Kayam, des endives – baudelairienne- à l’amertume coiffée de mâche et rehaussée de bleu, du rôti et de sa farce d’ail digne des clichés ficelés d’Helmut Newton, des patates fricotées à l’oignon comme les jacinthes de Rémy de Gourmond. Et là, Nostradamus se serait jeté sur Elisabeth Tessier et ils se seraient follement aimés dans la salade de fruit en dévorant les restes de Gouda vieilli en fût de chêne. Dans toute la rue de Bègles on aurait alors entendu crier : vive le Castor libre ! Vive Alain et Eric ! Vive Eric et Alain ! Vive Elain et Aric ! Et vive la simplicité. Un cri du cœur repris en chœur par l’Amiral, Gwen, Jérôme, Bruno, Perdigue et Lolo qui, dans l’allégresse, décernent un 13,41666 aux deux zélotes du simple, du vrai et du bon.
17 mars 2008
Archiball vs Radis noirs - 14 mars 2008
Par Le Barde
Le classico fut fidèle à lui-même. Face à une équipe des Radis noirs emmenée par l’inusable Dédé Berthozat et renforcée par Sébastien Morizot et Patrick Vergé, les castors firent mieux que se défendre : ils attaquèrent. Les nombreuses blessures incitaient pourtant à la prudence. Ni Toto, ni Arnaud, ni Larroumecq n’étaient là. N’importe, conduits par un Thomières des grands soirs (ah ! le grand soir !), à défaut de damner le pion aux radis, les castors les obligèrent à un match nul héroïque : 2 à 2. En sorte que le trophée revint aux locataires du trou à rats, vainqueurs de la précédente rencontre.
L’équipe des Archis avait fière allure. Devant, l’ossature Thomières, Detrieux, Marien, ne s’en laissa pas compter. Les affrontements furent rugueux mais jamais les radis ne prirent le dessus laissant libre cours à la cavalerie des castors guidée par Dudu l’indomptable. Il avait mis pour la circonstance un short blanc pour ne pas être la proie de ses adversaires qui respectèrent l’immaculé. Et c’est lui qui donna le la.
Certes, les radis ouvrirent la marque. Mais c’est pour se faire rattraper illico par un essai de Donatien qui alla s’écraser sur la pelouse comme une chiure de martinet. Il est vrai que le libanais lui avait donné des ailes. Les corps à corps se firent de plus en plus impitoyables ; c’était à qui céderait le premier. Nul ne rompit. A l’exception de l’un des doigts de Bruno. Ah ! Bruno qui dira la grâce de tes courses superbes. Et ce fut Pascal R. qui prit la poudre d’escampette pour délivrer les siens après une magnifique percée de Régis. L’attaque était d’école, les Radis n’y virent que du feu. Un râle de plaisir s’échappa de la foule innombrable. Vexés, les radis jetèrent toutes leurs forces dans la bataille et durent leur salut à l’inévitable Berthozat. Le général sur la touche trépignait, Arnaud brâmait comme un cerf en rut, le Barde récitait l’Iliade comme un moine son chapelet. Et Delage sans fin récitait sa leçon. Comme il mérite le castor d’or ! Mais il le partagera avec Yannick et Bruno. En ces temps d’individualisme forcené, veillons à privilégier les valeurs collectives. Un demi, de toute façon, a au minimum besoin de sa moitié.
Le coup de sifflet final tomba. 2 à 2, oui 2 à 2. Magnifiques castors, mes semblables, mes frères. Rendez-vous à l’année prochaine. Et peut-être, cet été, puisque les radis organisent, en juin, un tournoi à Lacanau. Nous avons faits des petits. Honorons les de nôtre présence tutélaire.
Le classico fut fidèle à lui-même. Face à une équipe des Radis noirs emmenée par l’inusable Dédé Berthozat et renforcée par Sébastien Morizot et Patrick Vergé, les castors firent mieux que se défendre : ils attaquèrent. Les nombreuses blessures incitaient pourtant à la prudence. Ni Toto, ni Arnaud, ni Larroumecq n’étaient là. N’importe, conduits par un Thomières des grands soirs (ah ! le grand soir !), à défaut de damner le pion aux radis, les castors les obligèrent à un match nul héroïque : 2 à 2. En sorte que le trophée revint aux locataires du trou à rats, vainqueurs de la précédente rencontre.
L’équipe des Archis avait fière allure. Devant, l’ossature Thomières, Detrieux, Marien, ne s’en laissa pas compter. Les affrontements furent rugueux mais jamais les radis ne prirent le dessus laissant libre cours à la cavalerie des castors guidée par Dudu l’indomptable. Il avait mis pour la circonstance un short blanc pour ne pas être la proie de ses adversaires qui respectèrent l’immaculé. Et c’est lui qui donna le la.
Certes, les radis ouvrirent la marque. Mais c’est pour se faire rattraper illico par un essai de Donatien qui alla s’écraser sur la pelouse comme une chiure de martinet. Il est vrai que le libanais lui avait donné des ailes. Les corps à corps se firent de plus en plus impitoyables ; c’était à qui céderait le premier. Nul ne rompit. A l’exception de l’un des doigts de Bruno. Ah ! Bruno qui dira la grâce de tes courses superbes. Et ce fut Pascal R. qui prit la poudre d’escampette pour délivrer les siens après une magnifique percée de Régis. L’attaque était d’école, les Radis n’y virent que du feu. Un râle de plaisir s’échappa de la foule innombrable. Vexés, les radis jetèrent toutes leurs forces dans la bataille et durent leur salut à l’inévitable Berthozat. Le général sur la touche trépignait, Arnaud brâmait comme un cerf en rut, le Barde récitait l’Iliade comme un moine son chapelet. Et Delage sans fin récitait sa leçon. Comme il mérite le castor d’or ! Mais il le partagera avec Yannick et Bruno. En ces temps d’individualisme forcené, veillons à privilégier les valeurs collectives. Un demi, de toute façon, a au minimum besoin de sa moitié.
Le coup de sifflet final tomba. 2 à 2, oui 2 à 2. Magnifiques castors, mes semblables, mes frères. Rendez-vous à l’année prochaine. Et peut-être, cet été, puisque les radis organisent, en juin, un tournoi à Lacanau. Nous avons faits des petits. Honorons les de nôtre présence tutélaire.
14 mars 2008
Le guêpier magnifique
La pignole du Barde
Donatien, c’est un nomade, un vrai. Mais comme tous ceux qui goûtent l’air du large par soif du monde, il vit où il s’attache. Sa géographie est sentimentale et il sait même des cartes imaginaires où tout un chacun peut reconnaître les îles auxquelles ils aspirent. La jolie phrase d’Agnès Varda : « Je suis restée petite, mais j’ai grandi » lui va comme un gant. Seuls les gnous ou les balbuzards, et peut-être les pibales, y verront les inévitables mutations que subissent les corps mâles aux premiers assauts de l’adolescence.
Cet « impétrant magnifique » comme l’a baptisé Alain (Béguerie) appartient donc à une race de migrateurs particulière. Elle ne se contente pas d’un simple aller et retour annuel puisqu’elle migre toute l’année. Un oiseau en somme mais qui ne ressemblerait à aucun autre. A quoi bon de sordides analyses et ce vain souci de nommer. Donatien aime René Char et a fait sien cet aphorisme : « Aucun oiseau n’a le cœur de chanter dans un buisson de questions. »
Donatien a fait le choix des mots. Les émotions qu’il éprouve lors de ses pérégrinations, il a besoin de les traduire, de les prolonger. Le furtif, chez lui, n’est pas hostile à un brin d’éternité. Il y a du photographe dans cette manière de capter le monde qui n’évite pas les grâces d’une rencontre. Que n’écrit-il à son tour sur ce bon vieux rugby qui rassemble bien des attraits qui noue son rapport au monde.
Je sens que le gnou, le balbuzard ou la pibale vont m’en vouloir pour tant de gentillesse. Que voulez-vous, la plume suscite des fraternités dont le fiel est exclu. « Mais de quelle plume parles-tu mon barde » s’exclame le Libanais ! Et de me citer, de mémoire, deux définition de Robert (le petit) : « Chacun des appendices tégumentaires qui recouvrent la peau des oiseaux, formé d’un axe (tuyau et de barbes latérales, accrochées entre elles par des barbules » et « la pièce chitineuse formant la coquille interne des calmars. » C’est un puits de science ce Walid, lui, l’éditeur attitré des archiballs, qui est, en quelque sorte, leur mère poule ou leur papa coq.
Allez, si je devais donner un nom d’oiseau à Donatien, ce serait le martinet. J’ai hésité un tantinet avec le guêpier. Je me suis rétracté puisque Robert (le petit) signale qu’il signifie aussi « nid de guêpes » ou « position critique dans une affaire, ou parmi des gens qui cherchent à nuire. » Guêpier ou pas, on reste dans tous les cas du côté des hirondelles (il vaut bien celui de Swann). (Les amateurs de sensations fortes et de dentelles verront dans le martinet et la guêpière des prolongements dont je n’ai que faire).
Je sais, je sais, une hirondelle ne fait pas le printemps et les noms d’oiseaux ont d’autres charmes que celui du trille dudit oiseau… Mais il faut tordre le cou aux dictons.
Donatien, c’est un nomade, un vrai. Mais comme tous ceux qui goûtent l’air du large par soif du monde, il vit où il s’attache. Sa géographie est sentimentale et il sait même des cartes imaginaires où tout un chacun peut reconnaître les îles auxquelles ils aspirent. La jolie phrase d’Agnès Varda : « Je suis restée petite, mais j’ai grandi » lui va comme un gant. Seuls les gnous ou les balbuzards, et peut-être les pibales, y verront les inévitables mutations que subissent les corps mâles aux premiers assauts de l’adolescence.
Cet « impétrant magnifique » comme l’a baptisé Alain (Béguerie) appartient donc à une race de migrateurs particulière. Elle ne se contente pas d’un simple aller et retour annuel puisqu’elle migre toute l’année. Un oiseau en somme mais qui ne ressemblerait à aucun autre. A quoi bon de sordides analyses et ce vain souci de nommer. Donatien aime René Char et a fait sien cet aphorisme : « Aucun oiseau n’a le cœur de chanter dans un buisson de questions. »
Donatien a fait le choix des mots. Les émotions qu’il éprouve lors de ses pérégrinations, il a besoin de les traduire, de les prolonger. Le furtif, chez lui, n’est pas hostile à un brin d’éternité. Il y a du photographe dans cette manière de capter le monde qui n’évite pas les grâces d’une rencontre. Que n’écrit-il à son tour sur ce bon vieux rugby qui rassemble bien des attraits qui noue son rapport au monde.
Je sens que le gnou, le balbuzard ou la pibale vont m’en vouloir pour tant de gentillesse. Que voulez-vous, la plume suscite des fraternités dont le fiel est exclu. « Mais de quelle plume parles-tu mon barde » s’exclame le Libanais ! Et de me citer, de mémoire, deux définition de Robert (le petit) : « Chacun des appendices tégumentaires qui recouvrent la peau des oiseaux, formé d’un axe (tuyau et de barbes latérales, accrochées entre elles par des barbules » et « la pièce chitineuse formant la coquille interne des calmars. » C’est un puits de science ce Walid, lui, l’éditeur attitré des archiballs, qui est, en quelque sorte, leur mère poule ou leur papa coq.
Allez, si je devais donner un nom d’oiseau à Donatien, ce serait le martinet. J’ai hésité un tantinet avec le guêpier. Je me suis rétracté puisque Robert (le petit) signale qu’il signifie aussi « nid de guêpes » ou « position critique dans une affaire, ou parmi des gens qui cherchent à nuire. » Guêpier ou pas, on reste dans tous les cas du côté des hirondelles (il vaut bien celui de Swann). (Les amateurs de sensations fortes et de dentelles verront dans le martinet et la guêpière des prolongements dont je n’ai que faire).
Je sais, je sais, une hirondelle ne fait pas le printemps et les noms d’oiseaux ont d’autres charmes que celui du trille dudit oiseau… Mais il faut tordre le cou aux dictons.
12 mars 2008
Le cuistot de la semaine entre deux mers
Par le Blogger
Avant même de parler du repas, on peut déjà s'estimer heureux que le cuistot ce soit lui. Lui là sur la photo... mais c'est Donatien ; un bébé castor. On le reconnaît pas bien parce que la photo est un peu floue. C'est le toulousain qu'a fait clic clac, c'est vrai qu'il est plus doué pour se prendre en photo, mais bon, l'essentiel est de participer. Pas comme Hamilton, qui a promis de faire le mot aujourd'hui et qui n'en a pas dormi de la nuit !
C'est donc Donatien, le baroudeur des mers, le grand reporter des petites causes, l'homme qui sillonne l'immensité de la planète pour finir dans un mètre carré à faire la popote pour ses copains. Beaucoup ne connaissent Donatien que trop peu, c'est normal. Donatien est un grand discret, qui, comme tous les discrets, cache non pas son jeu, mais une foultitude de jeux.
On va pas lui faire son CV, mais comment t'expliquer ? mets-toi un peu à sa place.
Tu es jeune, en pleine poussée d'acné, l'avenir devant toi, ta mère se penche avec toute sa tendresse au-dessus de ton lit et te demande ce que tu veux faire plus tard. Tu lui dis alors que tu veux voyager dans tous les coins du globe, devenir journaliste qui navigue entre une pêche en haute-mer en Alaska et les métropoles asiatiques surpeuplées, faire un reportage dans Géo et un livre sur les chamboulements climatiques. Le genre de métier que t'as envie de faire quand tu es petit dès que tu n'as plus envie de faire celui de pompier. Tu viens juste de passer de Bob le Bricoleur à Tintin et Milou.
Ta mère se prend une mèche dans sa main, sourit genre mon pauvre con et te dis quand même : non, mais mon fils, je te parle de métier, tu veux faire quoi quand tu seras grand ?
Et comme un métier en cache un autre (et que ta mère n'a pas finit de s'arracher tous ses cheveux !), tu lui annonces aussi que tu veux être poète. Bon, ça colle. Un mec qui va au bout du monde pour un article peut prendre cinq minutes pour faire une poésie. Ta mère va s'en remettre. Plein le cul, elle te dit bonne nuit.
Une fois à la porte, tu lui dis aussi que tu veux manger dans tous les restos et devenir critique gastronomique. Eiiing ! (coup de frein, ta mère sans cheveux encastrée contre la porte) What ?!! Critique gastronomique, faire un livre sur les restos parisiens et un autre sur les restos bordelais ! Un Coffe des temps modernes.
Bon, autre chose mon fils ? Tu lui dis que tu veux faire aussi un peu de sport genre rugby et tu lui souhaites bonne nuit (laisse tomber ta mère, y a plus rien à faire).
Voilà, Donatien c'est un peu tout ça. Pour faire vite parce qu'il faut aussi parler de son repas.
Pour son premier repas, on embarque pour la Méditerranée. Chiche ! Qu'à cela ne tienne. On commence par une salade de pois-chiches avec anchois. C'est parti. Les quelques castors s'y jettent et se délectent. Un petit air d'Orient avant d'accoster en Extrême-Orient, sur les terres du poulet au Curry et son riz. C'est bien fait me dit La Fée. Il y a du rab. Un deuxième service et tout le monde est calé.
Le premier lancer d'assiettes du cuistot se déroule correctement si une assiette n'avait pas pris l'intervalle entre Lolo et le Prof pour s'empaffer dans le mur. Donatien qu'un rien perturbe, a vu son afflux de sang reculer dans les corps caverneux. Le fromage du pays de celui qui l'a fait laisse venir un gâteau au chocolat que madame Donatien a fait, la touche exotique viendra de ses pétales de gingembre confit et ses fleurs de lotus. Le trou est sous le charme.
Son premier jury avec un mélange de Malko, Arnaud, La Fée, le Toulousain, Pepe et Yannick le porte jusqu'au 14,5. Voilà qui est fait, le temps de faire un aller-retour à l'autre bout du monde et remettre ça l'année prochaine.
Mais pour ceux qui aimeraient partir déjà cette année. regardez là... en haut à gauche... Vous arrivez à lire ? Venise pour le week end du 1er mai. Parce qu'il paraît que certains ne sont pas au courant, il faut être sourd ! On en parle depuis le début de l'année, c'est bon là ? et ça va rester là un moment au cas où. Tout le monde a noté, c'est le voyage de l'année pour nos nouvelles aventures archiballiennes. Apportez vos glaçons, tu vois pas qu'un réchauffement climatique nous tombe dessus !
Avant même de parler du repas, on peut déjà s'estimer heureux que le cuistot ce soit lui. Lui là sur la photo... mais c'est Donatien ; un bébé castor. On le reconnaît pas bien parce que la photo est un peu floue. C'est le toulousain qu'a fait clic clac, c'est vrai qu'il est plus doué pour se prendre en photo, mais bon, l'essentiel est de participer. Pas comme Hamilton, qui a promis de faire le mot aujourd'hui et qui n'en a pas dormi de la nuit !
C'est donc Donatien, le baroudeur des mers, le grand reporter des petites causes, l'homme qui sillonne l'immensité de la planète pour finir dans un mètre carré à faire la popote pour ses copains. Beaucoup ne connaissent Donatien que trop peu, c'est normal. Donatien est un grand discret, qui, comme tous les discrets, cache non pas son jeu, mais une foultitude de jeux.
On va pas lui faire son CV, mais comment t'expliquer ? mets-toi un peu à sa place.
Tu es jeune, en pleine poussée d'acné, l'avenir devant toi, ta mère se penche avec toute sa tendresse au-dessus de ton lit et te demande ce que tu veux faire plus tard. Tu lui dis alors que tu veux voyager dans tous les coins du globe, devenir journaliste qui navigue entre une pêche en haute-mer en Alaska et les métropoles asiatiques surpeuplées, faire un reportage dans Géo et un livre sur les chamboulements climatiques. Le genre de métier que t'as envie de faire quand tu es petit dès que tu n'as plus envie de faire celui de pompier. Tu viens juste de passer de Bob le Bricoleur à Tintin et Milou.
Ta mère se prend une mèche dans sa main, sourit genre mon pauvre con et te dis quand même : non, mais mon fils, je te parle de métier, tu veux faire quoi quand tu seras grand ?
Et comme un métier en cache un autre (et que ta mère n'a pas finit de s'arracher tous ses cheveux !), tu lui annonces aussi que tu veux être poète. Bon, ça colle. Un mec qui va au bout du monde pour un article peut prendre cinq minutes pour faire une poésie. Ta mère va s'en remettre. Plein le cul, elle te dit bonne nuit.
Une fois à la porte, tu lui dis aussi que tu veux manger dans tous les restos et devenir critique gastronomique. Eiiing ! (coup de frein, ta mère sans cheveux encastrée contre la porte) What ?!! Critique gastronomique, faire un livre sur les restos parisiens et un autre sur les restos bordelais ! Un Coffe des temps modernes.
Bon, autre chose mon fils ? Tu lui dis que tu veux faire aussi un peu de sport genre rugby et tu lui souhaites bonne nuit (laisse tomber ta mère, y a plus rien à faire).
Voilà, Donatien c'est un peu tout ça. Pour faire vite parce qu'il faut aussi parler de son repas.
Pour son premier repas, on embarque pour la Méditerranée. Chiche ! Qu'à cela ne tienne. On commence par une salade de pois-chiches avec anchois. C'est parti. Les quelques castors s'y jettent et se délectent. Un petit air d'Orient avant d'accoster en Extrême-Orient, sur les terres du poulet au Curry et son riz. C'est bien fait me dit La Fée. Il y a du rab. Un deuxième service et tout le monde est calé.
Le premier lancer d'assiettes du cuistot se déroule correctement si une assiette n'avait pas pris l'intervalle entre Lolo et le Prof pour s'empaffer dans le mur. Donatien qu'un rien perturbe, a vu son afflux de sang reculer dans les corps caverneux. Le fromage du pays de celui qui l'a fait laisse venir un gâteau au chocolat que madame Donatien a fait, la touche exotique viendra de ses pétales de gingembre confit et ses fleurs de lotus. Le trou est sous le charme.
Son premier jury avec un mélange de Malko, Arnaud, La Fée, le Toulousain, Pepe et Yannick le porte jusqu'au 14,5. Voilà qui est fait, le temps de faire un aller-retour à l'autre bout du monde et remettre ça l'année prochaine.
Mais pour ceux qui aimeraient partir déjà cette année. regardez là... en haut à gauche... Vous arrivez à lire ? Venise pour le week end du 1er mai. Parce qu'il paraît que certains ne sont pas au courant, il faut être sourd ! On en parle depuis le début de l'année, c'est bon là ? et ça va rester là un moment au cas où. Tout le monde a noté, c'est le voyage de l'année pour nos nouvelles aventures archiballiennes. Apportez vos glaçons, tu vois pas qu'un réchauffement climatique nous tombe dessus !
07 mars 2008
La tomaison de Thomières
La pignole du Barde
Tome 1 : Thomières le tommy
Les tomettes d’un tommy sont-elles les tomes d’un livre inconnu ? Thomières, dont la nonchalance feinte dissimule l’âme d’un guerrier est un tommy, un soutier. Mais pourquoi évoquer les tomettes. Parce qu’il ne saurait y avoir de bon tommy sans tommettes. La raison : on ne fait pas de bonnes omelettes sans casser des œufs. Comprenne qui voudra mais s’il est une chose certaine, c’est qu’il n’est pas besoin d’être thomiste pour percer un mystère qui n’est qu’apparent.
Tome 2 : Thomisme à la thomières
Thom n’est pas un petit homme. Ni par la taille ni par l’âme. La taille, cela se voit. Pas l’âme. Au grand dam des ânes de toute sorte, j’affirme haut et fort qu’il a une grande âme Thom. Pour preuve : cette manière de ne pas y toucher qui touche beaucoup. Cela ne s’invente pas ; seuls les prédestinés y prétendent ; Thom en est bien sûr et ce n’est pas Blaise (Pascal) qui me démentira. En somme, il vaut mieux être janséniste que thomiste. D’ailleurs, le Blaise écrit : « La vertu d’un homme ne doit pas se mesurer à ses efforts mais à son ordinaire. » Au passage, crucifions ce con de La Bruyère qui osa prétendre que « les grands n’ont pas d’âme ».
Tome 3 : L’atome Thom
« Mieux vaut un Thom at home que pas de Thom du tout. » Quel est le bouffon qui a écrit une chose pareille ? Lolo, Loulou, ce gnou de Yannick ce balbuzard de Perdigue ou cette pibale de Lapébie ? Je l’ignore mais il faut être vraiment sot pour ne pas voir que l’at home de Thom est partout, ou si l’on préfère, l’atome Thom est universel. En somme Thom est l’incarnation du postulat de Torga : « l’universel, c’est le local moins les murs ».
Le dernier tome : Thom le thaumaturge
Nul tour de passe-passe dans ces arguties, croyez le bien. Le thaumaturge Thom veille au grain et se reconnaîtra dans ces trois tomes.
05 mars 2008
Le cuistot de la semaine, Thom le Grand !
Par Guigui
Thom est grand. Certes vous me direz qu’il n’y a qu’à lever les yeux pour s’apercevoir de cet état de fait, il est grand, mais vous ne songiez pas qu’il puisse l’être autrement !
A ceux qui pêchèrent par leur absence, à ceux qui n’ont d’autre solution que le repentir tête basse, à vous qui, lâchement perturbés par les contingences familiales des vacances scolaires (bon, on comprend quand même), ne purent être présent pour vivre l’exception, nous allons donc vous conter cette soirée !
Depuis que j’ai l’honneur d’être membre, je n’avais vu une présence féminine un mardi soir qu’à une seule occasion, et bien, la deuxième en 10 ans était hier soir.
Thom, gardant à l’esprit qu’il n’y a pire moment que celui où la nourriture manque, avait vu les choses en grand (étonnant, non ?). Il avait d’ailleurs à cette occasion omis de vérifier le calendrier qui, période de vacances scolaires aidant, a finalement rameuté moins de convives qu’à l’habitude.
Et bien tant pis pour les absents !
Aidé de grande et magistrale façon par Badette, Tom fit tant et plus que nous croulâmes sous une avalanche de saveurs toutes aussi délicates et variées les unes que les autres.
Ces tapas ! Oh ces tapas… Avant même de passer aux choses sérieuses, ils mettaient les sens en émoi ; crabes et oignons finement et légèrement relevés ; petites tomates sous chapelure au piment des îles ; melons juteux et gouteux… Nous n’en pouvions mais, nous nous ruâmes, avec certes plus de délicatesse que de coutume, eut égard à la tendre présence de Badette, sur ces mets qui n’en étaient pas moins, délicats, bien sûr.
Cette entrée en matière, aussi somptueuse que Thom est grand, laissait présager de la suite.
Oh surprise ! Une soupe, ressemblant étrangement à une garbure, mais une fois de plus des îles, commençait à sérieusement remplir nos estomacs qui, s’ils étaient creux vu la froidure du climat, n’en sont pas moins humains.
Thom ayant calculé les portions en fonction de ses habitudes personnelles, il resta, malgré des tentatives remarquées et remarquables, une bonne partie de cet excellent breuvage.
Arriva ensuite le plat de résistance !
Badette, ne faisant confiance à personne pour assurer le service, assura donc elle-même le remplissage des assiettes.
On a compris à cette occasion comment s’alimentait Thom.
Une fois de plus, des portions Gargantuesques qui auraient fait frémir de plaisir François Rabelais. Je soupçonne d’ailleurs fortement une des ancêtres de Badette d’avoir été sa cuisinière personnelle ce qui l’amena à écrire ces chef d’œuvres qui font encore le bonheur des grands et des petits.
Bref, ce colombo sur une montagne de riz finit de nous achever, enfin presque, car dans la version salée, il restait le fromage (fait à cœur s’il vous plaît) qui arriva sur un lit de choux. Nous pûmes admirer la dextérité de Thom qui, de sa hauteur et vu la longueur de ses bras, nous fit une magistrale démonstration de passe d’assiettes au vol.
Nous touchions le fond, enfin surtout nos dents, car il fallut caser ce diabolique tiramisu servi une fois de plus avec des rations qui feraient pâlir d’envie la totalité des piliers de la terre en manque de nourriture.
Le fin mot de l’histoire est que Tom (l’autre), le Général, Jean Jacques, Amélie, Hamilton et la Pibale décernent un 16,5 à ce couple qui sut tant réchauffer nos ventres et nos cœurs lors de cette sournoise et pernicieuse rigueur du climat que nous subissons en ce moment.
Merci à tous deux !
Thom est grand. Certes vous me direz qu’il n’y a qu’à lever les yeux pour s’apercevoir de cet état de fait, il est grand, mais vous ne songiez pas qu’il puisse l’être autrement !
A ceux qui pêchèrent par leur absence, à ceux qui n’ont d’autre solution que le repentir tête basse, à vous qui, lâchement perturbés par les contingences familiales des vacances scolaires (bon, on comprend quand même), ne purent être présent pour vivre l’exception, nous allons donc vous conter cette soirée !
Depuis que j’ai l’honneur d’être membre, je n’avais vu une présence féminine un mardi soir qu’à une seule occasion, et bien, la deuxième en 10 ans était hier soir.
Thom, gardant à l’esprit qu’il n’y a pire moment que celui où la nourriture manque, avait vu les choses en grand (étonnant, non ?). Il avait d’ailleurs à cette occasion omis de vérifier le calendrier qui, période de vacances scolaires aidant, a finalement rameuté moins de convives qu’à l’habitude.
Et bien tant pis pour les absents !
Aidé de grande et magistrale façon par Badette, Tom fit tant et plus que nous croulâmes sous une avalanche de saveurs toutes aussi délicates et variées les unes que les autres.
Ces tapas ! Oh ces tapas… Avant même de passer aux choses sérieuses, ils mettaient les sens en émoi ; crabes et oignons finement et légèrement relevés ; petites tomates sous chapelure au piment des îles ; melons juteux et gouteux… Nous n’en pouvions mais, nous nous ruâmes, avec certes plus de délicatesse que de coutume, eut égard à la tendre présence de Badette, sur ces mets qui n’en étaient pas moins, délicats, bien sûr.
Cette entrée en matière, aussi somptueuse que Thom est grand, laissait présager de la suite.
Oh surprise ! Une soupe, ressemblant étrangement à une garbure, mais une fois de plus des îles, commençait à sérieusement remplir nos estomacs qui, s’ils étaient creux vu la froidure du climat, n’en sont pas moins humains.
Thom ayant calculé les portions en fonction de ses habitudes personnelles, il resta, malgré des tentatives remarquées et remarquables, une bonne partie de cet excellent breuvage.
Arriva ensuite le plat de résistance !
Badette, ne faisant confiance à personne pour assurer le service, assura donc elle-même le remplissage des assiettes.
On a compris à cette occasion comment s’alimentait Thom.
Une fois de plus, des portions Gargantuesques qui auraient fait frémir de plaisir François Rabelais. Je soupçonne d’ailleurs fortement une des ancêtres de Badette d’avoir été sa cuisinière personnelle ce qui l’amena à écrire ces chef d’œuvres qui font encore le bonheur des grands et des petits.
Bref, ce colombo sur une montagne de riz finit de nous achever, enfin presque, car dans la version salée, il restait le fromage (fait à cœur s’il vous plaît) qui arriva sur un lit de choux. Nous pûmes admirer la dextérité de Thom qui, de sa hauteur et vu la longueur de ses bras, nous fit une magistrale démonstration de passe d’assiettes au vol.
Nous touchions le fond, enfin surtout nos dents, car il fallut caser ce diabolique tiramisu servi une fois de plus avec des rations qui feraient pâlir d’envie la totalité des piliers de la terre en manque de nourriture.
Le fin mot de l’histoire est que Tom (l’autre), le Général, Jean Jacques, Amélie, Hamilton et la Pibale décernent un 16,5 à ce couple qui sut tant réchauffer nos ventres et nos cœurs lors de cette sournoise et pernicieuse rigueur du climat que nous subissons en ce moment.
Merci à tous deux !
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