17 mars 2008

Archiball vs Radis noirs - 14 mars 2008

Par Le Barde


Le classico fut fidèle à lui-même. Face à une équipe des Radis noirs emmenée par l’inusable Dédé Berthozat et renforcée par Sébastien Morizot et Patrick Vergé, les castors firent mieux que se défendre : ils attaquèrent. Les nombreuses blessures incitaient pourtant à la prudence. Ni Toto, ni Arnaud, ni Larroumecq n’étaient là. N’importe, conduits par un Thomières des grands soirs (ah ! le grand soir !), à défaut de damner le pion aux radis, les castors les obligèrent à un match nul héroïque : 2 à 2. En sorte que le trophée revint aux locataires du trou à rats, vainqueurs de la précédente rencontre.




L’équipe des Archis avait fière allure. Devant, l’ossature Thomières, Detrieux, Marien, ne s’en laissa pas compter. Les affrontements furent rugueux mais jamais les radis ne prirent le dessus laissant libre cours à la cavalerie des castors guidée par Dudu l’indomptable. Il avait mis pour la circonstance un short blanc pour ne pas être la proie de ses adversaires qui respectèrent l’immaculé. Et c’est lui qui donna le la.

Certes, les radis ouvrirent la marque. Mais c’est pour se faire rattraper illico par un essai de Donatien qui alla s’écraser sur la pelouse comme une chiure de martinet. Il est vrai que le libanais lui avait donné des ailes. Les corps à corps se firent de plus en plus impitoyables ; c’était à qui céderait le premier. Nul ne rompit. A l’exception de l’un des doigts de Bruno. Ah ! Bruno qui dira la grâce de tes courses superbes. Et ce fut Pascal R. qui prit la poudre d’escampette pour délivrer les siens après une magnifique percée de Régis. L’attaque était d’école, les Radis n’y virent que du feu. Un râle de plaisir s’échappa de la foule innombrable. Vexés, les radis jetèrent toutes leurs forces dans la bataille et durent leur salut à l’inévitable Berthozat. Le général sur la touche trépignait, Arnaud brâmait comme un cerf en rut, le Barde récitait l’Iliade comme un moine son chapelet. Et Delage sans fin récitait sa leçon. Comme il mérite le castor d’or ! Mais il le partagera avec Yannick et Bruno. En ces temps d’individualisme forcené, veillons à privilégier les valeurs collectives. Un demi, de toute façon, a au minimum besoin de sa moitié.

Le coup de sifflet final tomba. 2 à 2, oui 2 à 2. Magnifiques castors, mes semblables, mes frères. Rendez-vous à l’année prochaine. Et peut-être, cet été, puisque les radis organisent, en juin, un tournoi à Lacanau. Nous avons faits des petits. Honorons les de nôtre présence tutélaire.

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