05 mars 2008

Le cuistot de la semaine, Thom le Grand !

Par Guigui


Thom est grand. Certes vous me direz qu’il n’y a qu’à lever les yeux pour s’apercevoir de cet état de fait, il est grand, mais vous ne songiez pas qu’il puisse l’être autrement !
A ceux qui pêchèrent par leur absence, à ceux qui n’ont d’autre solution que le repentir tête basse, à vous qui, lâchement perturbés par les contingences familiales des vacances scolaires (bon, on comprend quand même), ne purent être présent pour vivre l’exception, nous allons donc vous conter cette soirée !
Depuis que j’ai l’honneur d’être membre, je n’avais vu une présence féminine un mardi soir qu’à une seule occasion, et bien, la deuxième en 10 ans était hier soir.
Thom, gardant à l’esprit qu’il n’y a pire moment que celui où la nourriture manque, avait vu les choses en grand (étonnant, non ?). Il avait d’ailleurs à cette occasion omis de vérifier le calendrier qui, période de vacances scolaires aidant, a finalement rameuté moins de convives qu’à l’habitude.
Et bien tant pis pour les absents !
Aidé de grande et magistrale façon par Badette, Tom fit tant et plus que nous croulâmes sous une avalanche de saveurs toutes aussi délicates et variées les unes que les autres.
Ces tapas ! Oh ces tapas… Avant même de passer aux choses sérieuses, ils mettaient les sens en émoi ; crabes et oignons finement et légèrement relevés ; petites tomates sous chapelure au piment des îles ; melons juteux et gouteux… Nous n’en pouvions mais, nous nous ruâmes, avec certes plus de délicatesse que de coutume, eut égard à la tendre présence de Badette, sur ces mets qui n’en étaient pas moins, délicats, bien sûr.
Cette entrée en matière, aussi somptueuse que Thom est grand, laissait présager de la suite.
Oh surprise ! Une soupe, ressemblant étrangement à une garbure, mais une fois de plus des îles, commençait à sérieusement remplir nos estomacs qui, s’ils étaient creux vu la froidure du climat, n’en sont pas moins humains.
Thom ayant calculé les portions en fonction de ses habitudes personnelles, il resta, malgré des tentatives remarquées et remarquables, une bonne partie de cet excellent breuvage.
Arriva ensuite le plat de résistance !
Badette, ne faisant confiance à personne pour assurer le service, assura donc elle-même le remplissage des assiettes.
On a compris à cette occasion comment s’alimentait Thom.
Une fois de plus, des portions Gargantuesques qui auraient fait frémir de plaisir François Rabelais. Je soupçonne d’ailleurs fortement une des ancêtres de Badette d’avoir été sa cuisinière personnelle ce qui l’amena à écrire ces chef d’œuvres qui font encore le bonheur des grands et des petits.
Bref, ce colombo sur une montagne de riz finit de nous achever, enfin presque, car dans la version salée, il restait le fromage (fait à cœur s’il vous plaît) qui arriva sur un lit de choux. Nous pûmes admirer la dextérité de Thom qui, de sa hauteur et vu la longueur de ses bras, nous fit une magistrale démonstration de passe d’assiettes au vol.
Nous touchions le fond, enfin surtout nos dents, car il fallut caser ce diabolique tiramisu servi une fois de plus avec des rations qui feraient pâlir d’envie la totalité des piliers de la terre en manque de nourriture.
Le fin mot de l’histoire est que Tom (l’autre), le Général, Jean Jacques, Amélie, Hamilton et la Pibale décernent un 16,5 à ce couple qui sut tant réchauffer nos ventres et nos cœurs lors de cette sournoise et pernicieuse rigueur du climat que nous subissons en ce moment.
Merci à tous deux !

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