02 octobre 2007

Le cuistot de la semaine et l'andouillette au trou

Ah le Perdigue, à peine embauché, le voilà qu'il manque à son poste avec des excuses bidons à la ma-grand-mère-est-morte. Du coup, plus de grasse-mats le mercredi matin en attendant que les vendanges se terminent.
Bon comment on fait déjà ? Il faut être là pour le repas, ça c'est fait. Faire le tour pour avoir la note, ça c'est fait. Se lever aux aurores pour blogger tout ça, ça c'est à faire, surtout qu'on ne s'est pas tapé une paëlla. Sinon un copier-coller de la semaine dernière ou celle d'avant aurait fait l'affaire, mais non pas de paëlla… Môsieur Jérôme, il faut toujours qu'il fasse son beau et qu'il nous sorte un menu de la Saint-Sylvestre. Il le sait pas que c'est pour rire les notes ? Et que c'est pas la peine de faire péter les reccords, il n'y a aucune étoile, au mieux une roteuse ?
Alors, ni une ni deux, il attaque avec un gaspacho le gazier. Il entame son repas comme le blond à qui tout réussi dans le sketch de Gad Elmaleh. Bon, on est prévenu. Le gaspacho est excellent et bienvenu avec la température des moissons qu'il y avait dans le trou. On en reprend. C'est frais, c'est le premier effet kiss-cool du repas.
Le deuxième effet kiss-cool, oubliez la température des moissons, là, on est dans le crachin breton. La tambouille d'un hiver qui s'annonce rude.
Moi je dis que Jean-Pierre Coffe, eh ben s'il avait connu Jérôme, eh ben il serait tombé amoureux de lui. Pourquoi !?! Eh ben pour son andouillette, couillon. Vous la connaissez l'andouillette à Jérôme ? non !? Eh ben il fallait être là hier soir, parce qu'andouillette, il y avait. Et avec l'andouillette, on ne s'improvise pas andouilletteur. Ce petit roulé cher à Rabelais et qui titille les papilles du cochon qui sommeille en nous fut servi avec son bain de moutarde à l'ancienne. L'Association amicale des amateurs d’andouillettes authentiques – à qui on doit le AAAAA – ferait de notre cuistot un idole. Quand on sait que ce rouleau de boyaux, estomac et intestin de porc est "dressé" à la main, on imagine l'amour solitaire que Jérôme a mis dans la préparation de ce plat. Le gratin de pommes de terre en était tout nappé.
Enfin le fromage. Le lancer d'assiettes à bien failli finir devant les tribunaux avant de se calmer les esprits avec le dessert, Jérôme n'avait pas dit son dernier mot. Il nous réserve le troisième effet kiss-cool dans un fondant au chocolat que toute bonne orgie se doit au programme. Et papoti et papota le temps de refaire tout les matches du week end, chacun s'est siflé deux parts en se léchant les doigts pour en finir.
Heureux comme des coqs en pâte, les vieux sages se réunissent en conseil avec le Tcho, Jacky, Pepe, Kloz, Gilbert, Jean-Jacques V. et congratulent le toquet d'un 16,5 pour avoir osé introduire, pour la première fois semble-t-il, l'andouillette dans le trou. Même pas mal.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

question: est ce que les huitres de samedi remplacent le repas du mardi?


réponse: si c'est miguel le cuistot, on y gagne !