12 mai 2008

Le cuistot de la semaine : L'homme qui murmurait à la queue de cheval

Par Zeille


Pourquoi ce titre ? Mais parce que le Cambot parle peu et plutôt bas, et qu'il a une queue de cheval. Surtout dans le dos. Le Cambot nu, c'est du pendentif réversible. Mais il reste beau. De bois mais beau. Du reste ne chante-t-on pas : « Cambot sapin, roi des forêts, que j'aime
ta membruuure ! »... Je sais, sapin : sa pine, cousin : cuisine, le tcho : la tchaude (pardon Denise). Mais revenons à nos boucs.
Le Hervé, de retour d'Italie, avait pour insigne honneur de nourrir le trou à scélérats. Comme le doute l'habite souvent, c'est à Venise qu'il s'en inquiète déjà. Et c'est à une bande d'Eric qu'il déclare : « C'est ici à Venise que je vous annonce que ce le menu est ». (Menuet, Venise, capito Guillaume ?) Tout d'abord, il nous raconte des salades pour nous épater. Euréka !! crudités et cochonnailles maison pour débuter ! Bravissimo petits blaireaux. Puis il parle de son secret, quelque chose de long cylindrique, appétissant, parfois crémeux, jamais sec (quoiqueue), que l'on suce, et que l'on aspire à connaître. Mais oui s'écrient Eric et Eric : des spaghettis, des spaghettis pardi !! (Pardi c'est pas la marque).
Le plat principal était annoncé.
La suite, nous la découvrons le mardi soir, lors du repas (poil au boa). Donc, après l'entrée de produits crudito-charcutien, de succulentes, de sublimes spaghettis bolognaises de la casa Cambot (merci Cathy et Marion) furent offertes en pâture à de vaillants combattants. Gamelle depuis le centre de la table !!!
La tomate rougeoyait sur les bouches affamées, les lèvres brillaient, les yeux pétillaient, les vieux pétaient tout court et les spaghettis se rebellaient vainement. Bref un beau bordel. C'est rituel. Un dernier slurp, une courte pause et c'est l'invasion des fromages français. Ils prennent bien sûr une branlée. L'habitude.
Enfin, pour dessert ce sont les ananas de la belle nana. Mais là aussi, la touche italienne, le chic les tranches jouent la finesse façon carpaccio. Avec en sus, des fraises de ci de là pour colorer nos envies. Le crescendo finit par une apothéose.
C'est bon, c'est beau, c'est pas du libanais, c'est du Cambot. L'assemblée est aux anges, comme Michel.
Hervé, beau comme un gondolier, a la mine satisfaite d'une connerie bien faite.
Le jury se réunit. Une fumée blanche s'élève. La messe est dite. Thomières, Malko, Arnaud, Tom, Donatien et le Général osent le quatorze. Alléluia.
Enfin et cela n'a rien à voir : Savez-vous qu'à Madagascar il existe principalement quatre dimensions de bananes. Les toutes petites sont appelées : Rhabillez-vous jeune homme. Pour les un peu plus grandes c'est : Rêve de jeune fille. Pour la taille moyenne c'est : Aie Aie Aie Maman. Et pour les très grosses, c'est : tant pis si j'en crève !!
A bon en-tendeur....

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est qui Michel ?