Par Le Barde et Bardibule
L'hiver montre le bout de
son nez. Il faisait frisquet, le ciel était d'un noir très pur. D'aucuns
avaient mis des gants, d'autres des bonnets. Les doigts gourds, nous eûmes
toutes les peines du monde à saisir la gonfle. Peu à peu, nous fûmes plus
alertes. Surtout Régis. Les saisons n'ont pas de prises sur son jeu.
D'autres sont plus sensibles aux aléas du temps. Nous sommes inégaux face aux
saisons.
Nous étions seize. Le froid avait conjuré nos chamailleries habituelles ; le froid a du bon. Il y eut une pluie d'essais bien qu'il ne tombât pas une goutte. Titi nous gratifia d'une somptueuse chistera lors que Jean-Phi offrait des caviars ; il y avait quelque chose de Serge en lui. Zeille était bien, tranchant. Pioupiou attendait sur son aile, patiemment. Puis, il saisissait la gonfle, filait sa course admirable, crochetait, et s'affalait en terre promise en criant Alleluia. Donatien, de retour, n'en pouvait mais d'une telle métamorphose.
Oui, l'hiver nous va bien. Même en automne. Il suffisait de voir Dudu, toujours aussi printanier. Toto, lui, reste tel qu'en lui-même. Ni le temps ni les saisons n'ont de prises sur ses courses. Hamilton feuilletait l'herbe virtuelle à la recherche d'une herbe folle. Il n'était pas rare de le voir s'agenouiller pour trouver son butin. En vain. Mais il n'abandonna pas ; il n'abandonne jamais Hamilton. Peut-être cherchait-il un trèfle à quatre feuilles pour Walid ?
Rue de Bègles, Florian était d'attaque. Comme prévu, il proposa des huîtres. Elles étaient disposées sur un tapis de glace. Pépé pour une fois n’a pas fait de rappel pour la mise à table. C’était même l’inverse. Les huitres sont ainsi elles appellent la marée. Le petit vin blanc qui va bien. Mais la touche arcachonnaise est de mise. Le Bassin se complète avec la saucisse. Fayou est un ange à table. Il sait satisfaire ses castors. Il associe aux plaisirs de la mer, les délices du porc. Le tout se fait par vague. Flo et la mer, il n’y a pas de surprise ça maitrise ! La marée essuie la lune. Les assiettes font place aux plus grandes. Les castors sont en masse. Le père fayou garde son flegme britannique. Une gestion des conflits sans subir la marée. Du coup l’homme a tout planifié. C’est une déformation professionnelle des castors architectes. Le fil à plomb à miser sur le chapon. Les castors jubilent. Fayou profite de la tablée. Il culmine aux sommets des délices. En rappel ce sera une farce de morilles, cèpes et délices d’automne en somme. Le jus du chapon et tout est bon. Pépé pleure. Le chapon tire son pompon. Titi distribue le jus à son habitude. Les assiettes sont pleines pour la première tournée. Le chapon crée le silence. N’est ce pas là le signe du bon. Les castors chantent quand ils sont heureux et font silence quand ils ont la bouche pleine. Sur le coup ça la joue synchro. C’est un silence en chœur. Don tient le bon bout lui aussi. Le silence profite à la création. Les possibilités sont multiples dans tant d’associations mais là notre Fayou joue seulement l’éclate. Pépé a repris son souffle. Les larmes sont sèches. Il aiguise du coup sa mine. La compétition à la cuillère de bois lui ont fait perdre tous ses sens. Dans la catégorie chapon farcie, huitres, il n’y a pas à dire la compétition prend un sacré coup de fouet. Il en est souvent ainsi dans ses repas de fin d'année. Dernière accélération avant la ligne d'arrivée. La confusion fait l’arme. L’homme au béret est sonné et se réfugie du coup dans le pragmatique du marqué. Titi est lui aussi tout pragmatique à sa manière. Le chapon il le vénère. Il aime le bon. Et aux vues des retransmissions de ce week-end, nos amis Archi Pau ont reconnu son art du marqué qu’il réserve sur le pré.
Nous étions seize. Le froid avait conjuré nos chamailleries habituelles ; le froid a du bon. Il y eut une pluie d'essais bien qu'il ne tombât pas une goutte. Titi nous gratifia d'une somptueuse chistera lors que Jean-Phi offrait des caviars ; il y avait quelque chose de Serge en lui. Zeille était bien, tranchant. Pioupiou attendait sur son aile, patiemment. Puis, il saisissait la gonfle, filait sa course admirable, crochetait, et s'affalait en terre promise en criant Alleluia. Donatien, de retour, n'en pouvait mais d'une telle métamorphose.
Oui, l'hiver nous va bien. Même en automne. Il suffisait de voir Dudu, toujours aussi printanier. Toto, lui, reste tel qu'en lui-même. Ni le temps ni les saisons n'ont de prises sur ses courses. Hamilton feuilletait l'herbe virtuelle à la recherche d'une herbe folle. Il n'était pas rare de le voir s'agenouiller pour trouver son butin. En vain. Mais il n'abandonna pas ; il n'abandonne jamais Hamilton. Peut-être cherchait-il un trèfle à quatre feuilles pour Walid ?
Rue de Bègles, Florian était d'attaque. Comme prévu, il proposa des huîtres. Elles étaient disposées sur un tapis de glace. Pépé pour une fois n’a pas fait de rappel pour la mise à table. C’était même l’inverse. Les huitres sont ainsi elles appellent la marée. Le petit vin blanc qui va bien. Mais la touche arcachonnaise est de mise. Le Bassin se complète avec la saucisse. Fayou est un ange à table. Il sait satisfaire ses castors. Il associe aux plaisirs de la mer, les délices du porc. Le tout se fait par vague. Flo et la mer, il n’y a pas de surprise ça maitrise ! La marée essuie la lune. Les assiettes font place aux plus grandes. Les castors sont en masse. Le père fayou garde son flegme britannique. Une gestion des conflits sans subir la marée. Du coup l’homme a tout planifié. C’est une déformation professionnelle des castors architectes. Le fil à plomb à miser sur le chapon. Les castors jubilent. Fayou profite de la tablée. Il culmine aux sommets des délices. En rappel ce sera une farce de morilles, cèpes et délices d’automne en somme. Le jus du chapon et tout est bon. Pépé pleure. Le chapon tire son pompon. Titi distribue le jus à son habitude. Les assiettes sont pleines pour la première tournée. Le chapon crée le silence. N’est ce pas là le signe du bon. Les castors chantent quand ils sont heureux et font silence quand ils ont la bouche pleine. Sur le coup ça la joue synchro. C’est un silence en chœur. Don tient le bon bout lui aussi. Le silence profite à la création. Les possibilités sont multiples dans tant d’associations mais là notre Fayou joue seulement l’éclate. Pépé a repris son souffle. Les larmes sont sèches. Il aiguise du coup sa mine. La compétition à la cuillère de bois lui ont fait perdre tous ses sens. Dans la catégorie chapon farcie, huitres, il n’y a pas à dire la compétition prend un sacré coup de fouet. Il en est souvent ainsi dans ses repas de fin d'année. Dernière accélération avant la ligne d'arrivée. La confusion fait l’arme. L’homme au béret est sonné et se réfugie du coup dans le pragmatique du marqué. Titi est lui aussi tout pragmatique à sa manière. Le chapon il le vénère. Il aime le bon. Et aux vues des retransmissions de ce week-end, nos amis Archi Pau ont reconnu son art du marqué qu’il réserve sur le pré.
C’est Noël avant l’heure.
Piou Piou chante. Il ne rate pas l’occasion pour rompre le jeûne et le silence.
Jésus est bientôt de sorti. « Chapon l’artiste » clame-t-il à tue
tête. La marée d’huître, un chapon farci, il n’en fallait pas plus pour que les
castors gonflent leur ventre et rentre leur queue plate. Signe de respect pour
ce sacrifice réservé aux poulets. La satisfaction se vénère le rite du trou est
sauvegardé. Flo en Archi domine. Le forfait sera de rigueur pour la plupart. La resserve sera de
trop. Même les plus gourmands n’en peuvent plus. Le Reindent pour faire glisser
le tout n’y pourra rien. Fayou a eu raison de nous ! Du coup, les castors
chantent pour se creuser une voie lactée.
Le lancer d'assiettes ne connut que peu de déchets. Le castor casse moins. Et c'est mieux ainsi. Le fromage fut comme il faut et le camembert fait à point. Il donna l'occasion, pour une raison que j'ignore, à Léo de chanter du Frédéric François. Au désespoir de Pioupiou avec lequel je philosophais. Amélie, lui, commentait les élections à la FFR. Que ne s'est-il présenté ? Pour slogan : Avec Cambot, le rugby porte beau ! Il préfère ses cadets Amélie. Tant pis pour la fédé et tant mieux pour ses gavroches. Au bout de la table, le Tarbais dissertait avec Jeff. L'absence de toucher le rend prolixe en pensées profondes. Don buvait ses paroles.
Le dessert fut en chocolat, accompagné d'un sorbet à la fraise. Un zest bienvenu d'enfance en ces préliminaires de fêtes. Il ne manquait que les clémentines chères à notre Libanais. Pépé était radieux. Comme d'ordinaire.
La belote de comptoir était fournie : huit joueurs. Des baraques et des super baraques ponctuaient les donnes. Elles firent florès. En sorte que les petites mains l'emportèrent. Ainsi va le jeu.
La nuit nous accueillit. La rue était calme. Léo chantonnait encore du Frédéric François et Hamilton des folk songs anglais. La faute à Deller. Dans son lit, au loin, Coco dressait un doigt complice en pensant à ses petits.
Le lancer d'assiettes ne connut que peu de déchets. Le castor casse moins. Et c'est mieux ainsi. Le fromage fut comme il faut et le camembert fait à point. Il donna l'occasion, pour une raison que j'ignore, à Léo de chanter du Frédéric François. Au désespoir de Pioupiou avec lequel je philosophais. Amélie, lui, commentait les élections à la FFR. Que ne s'est-il présenté ? Pour slogan : Avec Cambot, le rugby porte beau ! Il préfère ses cadets Amélie. Tant pis pour la fédé et tant mieux pour ses gavroches. Au bout de la table, le Tarbais dissertait avec Jeff. L'absence de toucher le rend prolixe en pensées profondes. Don buvait ses paroles.
Le dessert fut en chocolat, accompagné d'un sorbet à la fraise. Un zest bienvenu d'enfance en ces préliminaires de fêtes. Il ne manquait que les clémentines chères à notre Libanais. Pépé était radieux. Comme d'ordinaire.
La belote de comptoir était fournie : huit joueurs. Des baraques et des super baraques ponctuaient les donnes. Elles firent florès. En sorte que les petites mains l'emportèrent. Ainsi va le jeu.
La nuit nous accueillit. La rue était calme. Léo chantonnait encore du Frédéric François et Hamilton des folk songs anglais. La faute à Deller. Dans son lit, au loin, Coco dressait un doigt complice en pensant à ses petits.