Par le Blogger
Petit constat et petite mise au point d'entrée : Comme il faut repasser une couche, et que c'est la saison des couches, voilà un petit rappel de la fonction de ce blog.
Combien de fois, mon cher castor, tu t'es levé le mercredi matin, hein ? Souvent tu vas me dire !
Première option : Ce matin, tu t'es réveillé sourire au lèvres, l'esprit vainqueur, l'érection indestructible, gourdin du matin, pipi sans les mains, l'envie de conquérir le monde et les fortes poitrines... mais tu avais cependant le petit truc qui te chiffonnait, au point de pisser à côté de la cuvette ; le regret d'avoir raté le rendez-vous du mardi soir aux archis.
Deuxième option : Ce matin, tu t'es réveillé ronchon, le petit zizi recroquevillé, voire carrément rentré, tu avais irrémédiablement besoin de ton café et personne ne pouvait te parler, sous peine de poing dans la gueule bien senti. Tout ça, parce que justement, t'avais les boules d'avoir raté ton rendez-vous du mardi aux archis.
Dans un cas comme, souvent, dans l'autre, paix des ménages à l'horizon et pet du matin à l'hérisson, tu savais que ton ami le blog ne te laissera pas tomber, qu'il était là, qui n'attendait que toi, un clic et les retrouvailles avec les amis, comme si t'y étais, le menu, le cuistot, qui a fait quoi comme connerie, qui a pris un melon ou une bouteille dans la gueule, qui a été recruté et qui a décruté... tout quoi !
Clic, et là, horreur, rien ! Tu recliques, t'en crois pas tes yeux, c'est toujours pareil, comme la semaine dernière, personne n'a rien fait, personne n'a pris la peine de te raconter la veille, le repas, personne ! Putain, tu es seul au monde, comme une merde. Ton gosse te demande de lui mettre ses chaussettes, tu l'étrangles avec. Ta femme te propose un café bien chaud, tu l'ébouillantes. Et tout ça parce que personne n'a voulu partager avec toi la soirée d'hier, personne pour te raconter le Week end ou le match auquel tu n'as pas assisté. Eh comme un con, tu étais absent et les absents ont toujours tort. Suicide en vue.
La morale de la fable mon cher castor est que le blog est fait pour partager, et quoi de plus normal dans la philosophie de ce sport qui nous réunit que de partager. Il ne s'agit pas de savoir écrire – c'est bon, il faut trouver autre chose ! –, c'est juste raconter au copain qui n'était pas là comment c'était. Point (à ce sujet, on attend toujours le billet sur le repas de Yann et quelques mots sur Mondragon).
Alors hier, c'était le tour de La Fée, et ça non plus ça n'y était pas sur le blog ! A croire que personne ne le savait et c'est pour ça qu'on était à peine vingt au trou, dix sur le pré. On va pas vous laisser fantasmer, on a passé une excellent soirée.
Cadillac a encore gagné ce dimanche et La Fée était de bonne humeur. Il ne s'est pas pris le chou, notre Bruno a fait dans l'art de farcir : œufs mimosa, salade de tomates et d'anchois, choux farcis et gros gâteau à la crème. Un bon repas de soirée pluvieuse, on a bouffé comme des chancres, il manquait le feu de cheminée.
Les œufs mimosa ont eu un succés que Palanquès à lui tout seul a confirmé. Des œufs, plein d'œufs, prévus pour quarante, on ose même pas imaginer l'arrière de la poule. La salade aux anchois a fait jouir Dinclaux à répétition, ce qui est en soi, son pêché chou. Et les choux, farcis à l'unité, étaient disposés sur un plat comme des nichons siliconnés en position allongé. Corsenac en avait plein les mains. On le sait, il aime le chou farçi Jean-Louis et il l'a redit, « C'est d'une finesse. » Avec ses cheveux longs et sa bouche pleine de chou, on aurait dit Choubaka.
Bref, un grand menu, ceux qui n'étaient pas là ont fait chou blanc et notre bout de chou a lancé ses assiettes comme un plâtrier. Entre plâtriers, la première est cassée, Cambo à la réception. Pour la suite, il s'est appliqué, ménageant la chèvre et le chou.
Le gâteau à la crème, aurait pu être un chou à la crème. Avec ses proportions, il serait sorti tout droit d'une réception d'un mariage princier. Autant de gâteau que de placomix, Dudu a failli s'étouffer avec la concentration de calories à la cuillère.
Quelques chansons plus tard, l'assemblée s'est rentrée. Une soirée où le chou ramena tout le monde à la raison au point d'être à la maison plus tôt que Cendrillon. On croyait pouvoir continuer à farcir, mais pas de quoi faire chou gras.
1 commentaire:
Patience, le billet pour le repas de Yann est presque fni.
Bises.
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