Voyeur : personne qui aime regarder, observer en se tenant à l’écart.
Corollaire : voyeurisme : trouble de la sexualité dans lequel le plaisir est obtenu par la vision en cachette de scènes érotiques ou intimes.
Grâce à vous, à l’ambiance, aux paysages, aux argentin(e)s, je peux vous dire que j’ai joui.
Un grand merci à tous. Puis-je me permettre de revenir sur certains éléments au hasard.
La PaysImpressionnant. Les distances n’existent pas ; à quelques kilomètres du centre de la capitale. La population cède la place aux troupeaux de bovins, le béton et la tôle ondulée à l’herbe, la plaine à la montagne.
Les Argentin(e)sType genre européens du sud, sympas, synthèse de la fierté espagnole, de l’onctuosité italienne et de la civilité française. Grosso modo, il y a deux types de femmes :
la génération 25 – 60 ans et plus et les minettes à la mode occidentale. La aussi regard noir et fier, sourire de feu…
Le treckSix heures de marche dans la caillasse pour aller respirer (haleter) à plus de 3000 mètres. Inhumain. Bravo aux volontaires. Merci à Roumégou. Un bel exemple sportif (à ne pas faire trop souvent), certains sont allés au delà de leurs limites… mais récupération rapide (les Archiball sont des joueurs de tournée, c’est bien connu)
RéceptionsNos accompagnatrices adorables et drôles se révélèrent dans l’esprit Archi, à tel point que nous avons eu l’impression d’avoir avec nous deux personnes de la famille,
Avec elles, nous sommes allés dans plusieurs endroits aussi sympathiques les uns que les autres. Signalons le golf alors que tombaient les flocons (3 degrés), la veille il y avait 38 avant la «
tormenta » pendant le rugby (honorable défaite).
Nous fûmes reçus comme des rois, dans des fermes dont les dénominations sont proportionnelles à la surface.
Outre la bodéga «
Lourton » (800 ha), les termes :
- Hacienda jusqu’à 400 ha
- Finca (800 ha)
- Estancia (1000 ha) Merci à la famille Chevalier.
Valadié (sic)Le sympathique Loulou entré sur la pointe des pieds au bureau archi, s’est attelé à la tâche, après Joël, et la réussite l’a récompensé.
Organisateur magistral, avec son équipe, des 40 ans, il a frôlé la perfection. Un peu las, il souhaite arrêter . Son successeur est trouvé. Succession difficile tant il a été méritant. Dans la meilleure hypothèse, on sera là pour l’aider.
Je profite de ces lignes pour féliciter le G.O. (et son équipe) Lafourche qui a parfaitement maîtrisé nos désirs de rêve et nous donne l’envie de continuer ou de recommencer.
Un grand merci aussi à Titi Boutique pour l’ensemble de son œuvre en particulier les polos « argentins », à Gwen et Arnaud pour les sacs et à Matet pour les polos marine et les casquettes.
Asado, Malbec, etc.Il nous a été donné de goûter de bons vins au cours de nos différentes visites. Citons en premier
les vins blancs à base de Chardonnay ou de Sauvignon, très réussis, gouleyants à souhait !
les rouges, surtout les Malbec, de sombre aspect, alcooleux, vins de soleil (entre 14,5 et 15°) ont les défauts de leurs qualités : mise en bouteilles trop rapide (il nous a été servi du 2009 !!!), pas encore amalgamés. Il leur manque la patine du temps (idem pour les Cabernet Sauvignon mais ils seront bons comme nos vins du Sud-Est.
A ce propos, il nous a été expliqué que les gradients de température (30 à 35 le jour, 5 à 10 la nuit) favorisaient l’évolution de la vinification. Les pros nous le confirmeront..
Quant à l’ «
asado », il y aurait beaucoup à dire, nous en avons largement discuté, et conclu que la cuisson faisait la différence. Au départ un assortiment de viandes (bœuf, mouton, poulet, porc, tricandilles, boudin, foie, rognons etc…) mis à griller.
Les Argentins ont l’habitude de manger très cuit, soi disant à cause des maladies. Par ailleurs, selon les aliments, il y aurait différents types de cuisson : «
no se ve la sangre » résume tout. Nous sommes habitués à manger les viandes rouges, entre bleues et saignantes. Ce n’est pas dans les coutumes locales d’ou les demandes «
vuelta y vuelta » dans l’ensemble couronnées de succès. Finalement à cuisson égale, léger avantage à nos hôtes (bétail plus vieux, viande plus dure mais plus onctueuse grâce à la qualité de l’herbe).
Il est des lieux où souffle l'espritCe vendredi 12, veille du retour, autour du duty free de l’aéroport, la troupe archi fait ses derniers achats ou vaticine devant quelques bières. Sujets abordés :
le recrutement, l’avenir du club, le départ ou plutôt l’arrêt de Loulou, le putsch des plâtriers mené et démenti par la FEE et qui a eu le mérite d’aborder les questions pendantes.
D’abord le recrutement, rendu plus difficile par l’âge de la troupe, l’excellence des cooptés et, sans insister, les qualités exigées (jouer au rugby, avoir « l’esprit » c. à d. s’intégrer par envie, par vocation d’appartenir à ce microcosme, faire sa bouffe, cotiser…)
Nous n’étions plus à 10000 kms de chez nous, mais au trou à rat (il est des lieux…) ou nous laissons à la porte nos soucis professionnels, financiers, sentimentaux, nos ambitions, aussi, pour nous consacrer à l’Amitié. Au trou à rat « on agite les idées pas les liasses » ajouta l’un d’entre nous… membre fondateur (il en reste quelques uns).
Coco Sans verser dans l’anecdote (d’autres le font avec talent) ni le mélo, je garderai le souvenir du hall d’arrivée à Mérignac ou Coco doyen de plus en plus jeune donna «
l’abrazo » à ses jeunes, grands et gros garçons.
Un final à la mesure d’une excursion en amitié…
Le voyeur de service : F. Kloz
Finalement, 5 semaines de plâtre
pour rupture complète du tendon d’Achille !!!