Le 22 décembre, un appel a été lancé sur notre blog pour participer à la journée mondiale du don d'orgasmes. Les Archiballs ont été nombreux à se mouiller pour la bonne cause ! La palme d'or(gasme) revient à…
27 décembre 2006
26 décembre 2006
25 décembre 2006
24 décembre 2006
23 décembre 2006
22 décembre 2006
Don d'orgasmes
En ces temps de Noël, on est particulièrement sollicité par des assocations caritatives. Si la plupart demande du temps ou de l’argent, l'équipe de l'Archiblog vous invite à « donner » votre orgasme pour l'association Global Orgasm. C'est le premier anniversaire du blog, alors ça s'arrose !
En effet, deux pacifistes allumés Donna Sheehan (76 ans, vieille gamelle pour une bonne soupe) et Paul Reffell (55 ans, vieux vicelard à la tête de lard) ont lancé un appel mondial d’« orgasme mondial simultané pour la paix » le vendredi 22 décembre (oui, oui, c'est aujourd'hui). Ils invitent hommes et femmes de tous pays à avoir des relations sexuelles le jour du solstice d’hiver - soit le vendredi 22 décembre - et à avoir des pensées pacifistes avant et après. Pour les détails, c’est au gré de chacun : « à l’heure que vous souhaitez, dans le lieu que vous souhaitez et dans l’intimité que vous le souhaitez. »
Ce projet, inspiré du soixante-huitard « faites l’amour pas la guerre », se veut une démarche scientifique. Partant du principe que nos esprits pourraient influencer les champs d’énergie, ils estiment que si, à un moment donné, un maximum de personnes ont un orgasme et des pensées pacifiques, cela peut modifier « le champ d’énergie de la Terre » et ainsi « réduire les niveaux de violence et d’agression ». Ils entendent calculer ce phénomène grâce au Global Consciousness Project de l’Université de Princeton (EU), un programme qui vise à mesurer l’impact d’événements majeurs – comme le Tsunami de décembre 2004 - sur la conscience de l’humanité.
Ami Archiball, pacifiste ou non, convaincu par le projet ou pas, rien ne t’empêche de participer. Et rien ne t’interdit de prolonger l’action aussi lontemps que tu le souhaites. C’est gratuit, et tu peux « donner » autant de fois que tu veux, où et avec qui tu veux. Il y a bien, en chacun de nous, un Jean-Claude Van Damne qui sommeille, lui qui a dit un jour : Ma femme n'est pas ma meilleure partenaire sexuelle, mais elle fait très bien le ménage… Au début pour faire l'amour..., et je ne parle pas que de sexe..., il faut être physical, mais ensuite, il faut être plus mental, et après quand tu as un enfant, il faut être spiritual pour bien l'élever.
Pour vous mettre en appétit, quelques sex-symbols bien de chez nous en plein orgasme !
En effet, deux pacifistes allumés Donna Sheehan (76 ans, vieille gamelle pour une bonne soupe) et Paul Reffell (55 ans, vieux vicelard à la tête de lard) ont lancé un appel mondial d’« orgasme mondial simultané pour la paix » le vendredi 22 décembre (oui, oui, c'est aujourd'hui). Ils invitent hommes et femmes de tous pays à avoir des relations sexuelles le jour du solstice d’hiver - soit le vendredi 22 décembre - et à avoir des pensées pacifistes avant et après. Pour les détails, c’est au gré de chacun : « à l’heure que vous souhaitez, dans le lieu que vous souhaitez et dans l’intimité que vous le souhaitez. »
Ce projet, inspiré du soixante-huitard « faites l’amour pas la guerre », se veut une démarche scientifique. Partant du principe que nos esprits pourraient influencer les champs d’énergie, ils estiment que si, à un moment donné, un maximum de personnes ont un orgasme et des pensées pacifiques, cela peut modifier « le champ d’énergie de la Terre » et ainsi « réduire les niveaux de violence et d’agression ». Ils entendent calculer ce phénomène grâce au Global Consciousness Project de l’Université de Princeton (EU), un programme qui vise à mesurer l’impact d’événements majeurs – comme le Tsunami de décembre 2004 - sur la conscience de l’humanité.
Ami Archiball, pacifiste ou non, convaincu par le projet ou pas, rien ne t’empêche de participer. Et rien ne t’interdit de prolonger l’action aussi lontemps que tu le souhaites. C’est gratuit, et tu peux « donner » autant de fois que tu veux, où et avec qui tu veux. Il y a bien, en chacun de nous, un Jean-Claude Van Damne qui sommeille, lui qui a dit un jour : Ma femme n'est pas ma meilleure partenaire sexuelle, mais elle fait très bien le ménage… Au début pour faire l'amour..., et je ne parle pas que de sexe..., il faut être physical, mais ensuite, il faut être plus mental, et après quand tu as un enfant, il faut être spiritual pour bien l'élever.
Pour vous mettre en appétit, quelques sex-symbols bien de chez nous en plein orgasme !
20 décembre 2006
18 décembre 2006
14 décembre 2006
Le cuistot de la semaine, tiens voilà du boudin !
Quoi ? 18 !!! A croire que tous les spécialistes du boudin se sont réveillés. Une bonne note qui accable les absents et moi le premier !
Espérant trouver assistance, j’ai demandé à plusieurs personnes de rendre compte du repas de notre ami Thomas pendant mon absence ce mardi. Rentré le lendemain et espérant découvrir matière prête, quelle fut ma surprise quand je n'eus trouvé point de réponses à ma requête (poil au ? Ah, pour ça, y a du monde !).
Ceux-ci auraient oublié de se sortir le doigt du cul et chacun d'eux aurait passé la soirée à sentir celui de son camarade en se disant qu'il y en a bien un qui va finir par lever la queue pour laisser passer celle de son acolyte (poil à la ?).
Il y aurait donc eu du boudin ! Les amateurs du boudin en ont oublié leur mission et leur tâche a fini par tourner en eau de boudin.
Et si Thomas a fait dans le boudin, c'est parce que sa femme n'est pas là depuis 15 jours (véridique, c'est lui qui me l'a dit.) On le sait, quand Blandine est à la maison, c'est plutôt petits farcis. Remember… c'était l'année dernière ! Quoiqu'il advienne, même dans le boudin, le petit Thomas excelle et comme dirait Nikos : " Surtout, les petits restez vous même. " Toi aussi Toto ! c'est vrai quoi.
Pour ne pas laisser passer inaperçu un repas archiballesque qui clos l'année 2006 avec un superbe 18 pour un tiercé soupe / boudin au 2 pommes / gâteau au chocolat, le barde n'en fait qu'a sa tête :
Foin de la rime et vive le vers libre
ô Thomas, ô mon basque titubant
lorsque les effluves de l’alcool épuisent
ton corps chétif
toi qui ne te couche jamais
sans une bassine à tes côtés
les soirs de beuverie
et de vague à l’âme
où ton estomac de mirliton
rend grâce et s’abandonne
piteusement
ô mon basque cuisinant comme peu
la soupe, le boudin ou le chocolat
toi dont la superbe est telle
au jeu de l’assiette
qu’elle laisse pantois
les castors repus et déchus
de n’avoir pu qu’effleurer
l’objet de leur convoitise
ô toi notre coursier des près
notre antilope, notre gazelle
notre guépard, tu n’as rien
du pottock qui broute dans
les montagnes du pays chéri
qui t’enfanta,
tu es notre mowgli, notre
petit d’homme, notre sauvageon
intrépide, celui qui met
à mal les défenses ébahies
et enchante les scores de nos
joutes ovales.
O thomas, je te bénis,
à l’aube de ces fêtes
qui annonce la venue du sauveur.
Et si, d’aventure, nous devions
faire une crèche
c’est toi que je placerai
sur le berceau céleste.
Que la paix du seigneur
Sois toujours avec toi
Amen !
11 décembre 2006
Archiball à Pauillac
Le blog n’empêche pas les bogs. Certains se rendirent donc à Pauillac lorsque d’autres, vaillants, parvenaient bien au lieu de nos débats : Saint-Sauveur. Le match commença donc avec retard. Les archiballs étaient terriblement handicapés par l’absence de leur général, épuisé, éreinté par une nuit d’astreinte. Le résultat s’en ressentit. D’autant que certains cadres manquaient, excusés ou pas, encore moins quand il s'agit de joueurs des lignes avants. Il va falloir se déplacer autrement sauf à considérer que le castor est essentiellement sédentaire et manuel, en solo de préférence.
La rencontre se déroula sur un terrain de football vierge de toutes marques. Mais les deux équipes n’en eurent cure, rappelant, si besoin était, qu’à l’origine, football et rugby ne faisaient qu’un. Les castors arboraient une première ligne inédite avec un Bruno L. en pilar (quand je vous dis qu’il sait tout faire, même le con). Thomière en capitaine conduisit ses troupes dignement, mais force est de constater la supériorité des avants des vieux crus. Ils marquèrent les premiers. Et par deux essais bien avant que les castors ne finissent par revoir leur sens de l'orgueil. Ils réagirent par un essai sur une belle interception de Donatien en personne qui ne s’en remit pas ; sa cuisse, sa pauvre cuisse céda. Ces putains de Pauillacais remirent le couvert et inscrivirent un nouvel essai. Juste après, Dudu quittait le terrain, une cuisse récalcitrante le sommant de renoncer. Le barde après un passage au sifflet suppléait son maître. Les invités que nous sommes reprirent les choses en main avec un superbe essai de la ligne arrière : un essai d’anthologie, un essai à faire pleurer dans les chaumières. Regroupement, sortie de balle, cadrage du 10 poilu, décalage et terre promise pour l'ailier toulousain, Philippe.
Nous voici donc à 3 essais à 2. Et le combat des avants ne faiblit pas. Un autre essai des pauillacais vient nous rappeler que le rugby se joue avec une équipe complète (amis archiballs, on vous salue). Mais notre Libanais éternel rappela les locaux à l’ordre avec un essai fait d'un ballon récupéré dans un regroupement, côté fermé, le ballon va jusqu'à Pascal pour revenir sur le blogger à 70 mètres de la ligne adverse, ce qui l'obligea à se taper le chemin sans compagnie avec pour seul soutien le désormais cri de guerre archiball : « Vas y tout seul ! vas y tout seul ! ». Entre temps, Arnaud devait quitter les siens, sa côte cédant sur un choc. Les pauillacais gagneront la partie avec 5 essais à 3.
Une belle et bonne partie avec de beaux et bons vieux. Un castor d’or pour Lapébie qui, on vous le dit et le redit, sait tout faire. Sûr que notre Toto bondissant le méritait aussi surtout qu'il n'avait pas oublié ses bras pour plaquer. Mais il fallait choisir. On décernera aussi la côte d’or à Arnaud, le sifflet d’or au barde, la cuisse d’or à Donatien. Et la branlette d'or va à ceux qui n'étaient pas au rendez-vous.
Il faudra revoir la copie pour le match contre les radis noirs.
07 décembre 2006
Et une tartine de beurre, une !
Une baguette, un peu de beurre et une rondelle de saucisson… le bonheur !
06 décembre 2006
Passe d’architecte, bris d’assiette
Lorsque tu vins hier dîner au trou à rats
Tu pensais, cher Loulou, passer un bon moment
Parmi tous tes amis, dans la joie simplement,
La convivialité, sans craindre un attentat.
C’était mon jour de bouffe, les ventres étaient contents,
Nous passions tous à table un moment formidable,
Quand tu fus la victime de ce triste accident.
J’en suis le responsable, je suis inconsolable.
De ce fiasco je suis le malheureux auteur.
A l’instant fatidique du lancer des gamelles
C’est à toi Président que revenait l’honneur
De recevoir de moi la première d’entre elles.
Sur ma première passe tu fus irréprochable,
Des deux mains sans faillir l’objet tu attrapas.
Mon deuxième lancer hélas fut lamentable,
Et sur ton front auguste l’assiette se brisa.
Lolo pour plaisanter dit que t’avais tes règles,
Mais moi je voyais bien que ce n’était pas cela.
Le sang qui sur ton front gouttait comme des perles
Coulait d’une blessure causée par un éclat.
Le général médecin exercé au combat,
Sur les chants de bataille habitué aux obus,
Sut te sauver la vie sans en faire tout un plat
En recouvrant ta plaie d’un morceau de PQ.
J’implore ton pardon, Président bien-aimé.
Quoi qu’en disent certains très mal intentionnés,
Jamais je n’ai voulu, je le jure, te descendre.
Devant toi humblement je me couvre de cendres.
Joël
Le cuistot de la semaine avec les tripes
Vous avez déjà essayé de taper "tripes" sur Google ? Eh ben allez-y ! Vous n'allez pas en revenir. Un dico de scatologie, en vrac : ballonnement, flatulence, constipation, selles et tout le caca-boudin… avec mon estomac à peine accroché aux trois verres du whisky de la veille, le métier devient dangereux ! Re-google, deuxième page, et là, ouf : les tripes de Caen, on commence à voir plus clair… et puis non ! On replonge dans la terminologie de pointe : panse, feuillet, bonnet, caillette !!! Explication : c'est les quatre estomacs du bœuf, avec photo en couleur à l'appui… ouuuuu, mon estomac va lâcher ! Ah, moment de répit : la recette nous vient de l'Abbaye aux Hommes grâce au moine Sidoine Benoît… Mon estomac se calme, rassuré par la sérénité des lieux et puis non, ça repart : comment les nettoyer, gratter, retirer les boyaux… le niveau monte, je sens les dents du fond qui baignent. Je pense à l'abbaye et au moine comme on pense aux impôts ou à la belle-mère pour retenir une éjaculation précoce, ça marche… L'estomac tient bon… Google m'annonce que Guillaume le Conquérant s'empiffrait de tripes avec un jus de pommes de Neustrie. Là, c'est la quiche sur l’écran de mon ordi… à la radio, l'autre qui chante : Elle est bonne ta quiche amour…
Deux cachets d'aspirine plus tard, passage en revue des confréries : Le Grand Ordre de la Tripière d’Or, la Confrérie de la Tripière Fertoise… pour avoir la migraine, c'est réussi. Un porte-parole d'une confrérie t'explique que la préparation des tripes varie selon les endroits, comme à La Ferté-Macé où on les prépare en paquets, à Authon-du-Perche où on met du lard, à Coutances où on utilise de la crème… et à Caen, on les fait à la mode ?
On comprend pourquoi il était énervé le Joël. C'est que ça rend fou ces cons de tripes. On peut même finir par jeter les assiettes et heureusement que Loulou était de bonne humeur, les tables n'ont pas bougé !
Le jury n'a pas moufté ! Alain F., Titi, Christian I., Le Général, Dudu et le barde sortent le 14 pour une tripotée de duos : boudin-omelette en entrée, tripes-tagliatelles en plat, fromage-salade verte, gâteau au chocolat-assiette dans la gueule pour le dessert.
Une fois passée l'épreuve des tripes, on passe à l'épreuve suivante : la présentation du ballon Archiball par Titi. Pensez-y, c'est Noël.
Ce que le barde en dit :
Le boudin tire l’omelette
Vers les sommets
Faut-il en rester là ?
* * *
La tripe mêle ses parfums
Aux tagliatelles
Chercher l’intruse.
* * *
Au lancer d’assiettes
Le sang présidentiel
Coule à flots.
* * *
Voilà du bon fromage
Au lait,
Ollé ! Ollé !
* * *
Le trou sans pression
N’est plus un trou
Du tout.
* * *
Deux cachets d'aspirine plus tard, passage en revue des confréries : Le Grand Ordre de la Tripière d’Or, la Confrérie de la Tripière Fertoise… pour avoir la migraine, c'est réussi. Un porte-parole d'une confrérie t'explique que la préparation des tripes varie selon les endroits, comme à La Ferté-Macé où on les prépare en paquets, à Authon-du-Perche où on met du lard, à Coutances où on utilise de la crème… et à Caen, on les fait à la mode ?
On comprend pourquoi il était énervé le Joël. C'est que ça rend fou ces cons de tripes. On peut même finir par jeter les assiettes et heureusement que Loulou était de bonne humeur, les tables n'ont pas bougé !
Le jury n'a pas moufté ! Alain F., Titi, Christian I., Le Général, Dudu et le barde sortent le 14 pour une tripotée de duos : boudin-omelette en entrée, tripes-tagliatelles en plat, fromage-salade verte, gâteau au chocolat-assiette dans la gueule pour le dessert.
Une fois passée l'épreuve des tripes, on passe à l'épreuve suivante : la présentation du ballon Archiball par Titi. Pensez-y, c'est Noël.
Ce que le barde en dit :
Le boudin tire l’omelette
Vers les sommets
Faut-il en rester là ?
* * *
La tripe mêle ses parfums
Aux tagliatelles
Chercher l’intruse.
* * *
Au lancer d’assiettes
Le sang présidentiel
Coule à flots.
* * *
Voilà du bon fromage
Au lait,
Ollé ! Ollé !
* * *
Le trou sans pression
N’est plus un trou
Du tout.
* * *
04 décembre 2006
Le barde propose sa nouvelle prose
Thom placide
et Ithurbide
le basque
sans frasques
se coltinent
la cuisine
dans le trou
où des fous
interlopes
gigotent
ces assis
vont ainsi
satisfaits
et replets
à leurs rêves,
sans trêves
ils chantonnent
fredonnent
des antiennes
anciennes
ces blasons
à foison
détaillent
les mailles
que leurs mains
à dessein
tricotent
ils fricotent
s’enfièvrent
quels lièvres
à la fin
s’en vient
l’assiette
que jette
Ithurbide
le druide
ou Thomière
le fier
aux castors
retors
avinés
houblonnés
ils traînent
leur haleine
fétide,
avides
d’une nuit
qui nuit
à leur corps
de cadors
au café
pop refaits
ils chuchotent
des litotes
inouïes,
éblouies
et farouches
leurs bouches
psalmodient
leurs dits
leur cri-cri
s’évanouit
quand fourbus
et repus
ils rentrent
dans leur antre,
où glissent
subreptices
leurs membres
de novembre
et Ithurbide
le basque
sans frasques
se coltinent
la cuisine
dans le trou
où des fous
interlopes
gigotent
ces assis
vont ainsi
satisfaits
et replets
à leurs rêves,
sans trêves
ils chantonnent
fredonnent
des antiennes
anciennes
ces blasons
à foison
détaillent
les mailles
que leurs mains
à dessein
tricotent
ils fricotent
s’enfièvrent
quels lièvres
à la fin
s’en vient
l’assiette
que jette
Ithurbide
le druide
ou Thomière
le fier
aux castors
retors
avinés
houblonnés
ils traînent
leur haleine
fétide,
avides
d’une nuit
qui nuit
à leur corps
de cadors
au café
pop refaits
ils chuchotent
des litotes
inouïes,
éblouies
et farouches
leurs bouches
psalmodient
leurs dits
leur cri-cri
s’évanouit
quand fourbus
et repus
ils rentrent
dans leur antre,
où glissent
subreptices
leurs membres
de novembre
02 décembre 2006
29 novembre 2006
Le cuistot de la semaine sans four et sans moulin
Si notre cuistot d'hier est à moitié souriant, c'est parce qu'il était à moitié content. Il a pourtant prévu de soulager son employé de maison pour ce qui du plat principal, ne lui laissant que l'entrée à faire. Il a eu raison, l'entrée était délicieuse !
Mais ce que Thom ne savait pas, c'est que le four allait lui jouer un tour… Et quand on a pas une cuisine Mobalpa, on prend une gamelle ! Donc le four n'a pas fait son boulot et le rôti n'a pas complètement rôti. Il est cependant difficile de lui en vouloir à Thom, d'abord parce qu'il a essayé et c'est ça l'essentiel, ensuite parce qu'il est grand et costaud et qu'il vaut mieux bouffer son rôti avec des gloussements de satisfaction plutôt que son poing dans la gueule avec les dents dans le gosier. Alors moi je dis miam miam le rôti. Et n'allez pas croire qu'il est simplement question de faire plaisir à Thom et éviter deux beignes, pas du tout.
Dites désormais adieu au porc bien cuit. Cette cuisson était bonne du temps de nos grands-mères. L'évolution des techniques d'élevage et de la médecine vétérinaire ne nous oblige plus à massacrer une viande aussi tendre…
1- D'abord parce que le porc ne contient plus de trichine, le fameux petit vers qui a fait que ni les musulmans, ni les juifs en mangent (tiens, pour une fois qu'il sont d'accord sur quelque chose !)
2- Parce que le porc est de moins en moins gras. Question de plaire à une alimentation qui tire vers le diététique, il a perdu en 20 ans, 42 % de son gras !
3- Parce qu'on mange les porcs de plus en plus jeunes avant même qu'ils n'atteignent leur maturité sexuelle.
Voilà de quoi vous vendre un rôti de porc pas cuit, mais pour les pommes dauphines servies à peine sorties du congélateur pour cause de four qui ne chauffe pas, j'ai rien, mais vraiment rien ! Si, lancer un jour la mode du sorbet à la purée de patate.
Le jury, Dudu, Kiki, Jacques D., Titi, Guy T. et Jean-Pierre C. s'accordent pour attribuer à notre porcophile un 12 se demandant finalement comment un porc qui n'a jamais niqué peut-il être cochon !
Et sans (aucune) transition, la photo d'un panier garni…
26 novembre 2006
Archiball à Sare
Proposé par notre Peter Pan, Thomas, dans le cadre d’une visite à son club de jeunesse, le déplacement des Archiballs à Sare s'annonçait plutôt bien : une région accueillante et appréciée par tous, une météo d’un interminable été indien avec température douce et dimanche ensoleillé, une équipe de jeunots de première série actuellement septième et probablement à notre portée, quelques repas à la frugalité assurée et un Saturday Night Basque Fever dans une discothèque où le berger retrouve quelques chèvres esseulées, le chasseur quelques biches perdues et le rugbyman quelques godets à tirer… dans le désordre. Sans oublier la sortie golf où la délicatesse des trous rivalise avec la sublime douceur du gazon qui l’entoure.
Étape numéro 1 : Le Keinu. Dudu, Kiki, Christian I., Loulou, La piballe, Le douanier, Arnaud, Gwen la Mogette, La saucisse de Toulouse, Hamilton, le Blogger, l’Amiral, Toto et trois de ses recrues répondaient présent au repas de midi. En effet, sans aucune crainte et sans le moindre soupçon, nous nous remîmes à l’aubergiste local pour un gavage dans la tradition qui ne réussit pas forcément à tout le monde à quelques minutes d’une partie de rugby. Normal, valeur énergétique : 3200 calories. Si on ajoute le vin et la bière : 4800. Sucres lents : 0.
Étape numéro 2 : Le Sarako Izarra. On arrive à l’heure pour France-Argentine. Nous nous sommes réjouis à l’idée de passer une heure et demie à digérer notre repas, affalés sur des chaises placées en demi-cercle et installés comme des vieux devant le poste télé d’une maison de retraite. On ne fera pas ici de commentaires sur le match pour ne pas faire de l’ombre aux déclarations de notre sélectionneur national, qui pour sa dernière laportade a cité (sans le vouloir !) Paul Morand : gagner, c’est manquer de perdre. Oh que oui ! La qualité de cette rencontre nous a donné donc l’occasion de piquer du nez à plusieurs reprises. On s’est endormi avec 18 points d’écart pour la France et on s’est réveillé pour n’en découvrir qu’un seul, pire que le permis à points !
Étape numéro 3 : Du statut de vieux dans une maison de retraite, on passe au statut de nains de jardin pour décorer la magnifique pelouse du plus beau stade de la région, délicatement posé dans le nid de verdure qui colore les pieds de la Rhune et de l'Axuria. On peut dire que là, une des plus belles communes de France mérite son stade et on aurait presque espéré que le local soit à vendre !
Il est 17h. On a donc récupéré un peu d’énergie pour affronter cette bande de jeunes. Le beau temps et le décor participent à notre motivation quand soudain, notre enthousiasme retombe comme un flan car pour nous habiller, on a prévu les anciens maillots !
Vexés, les joueurs déclareront une grève générale dont les effets se feront sentir même sur le terrain. Pas de plaquages, pas d’engagements, rien, le service minimum : la 888 (fameuse combinaison qui consiste, même si l’annonce est une 89 ou une 897, à sortir le ballon de la mêlée par le 8 – Gwen en général – qui va péter, garde le ballon, continue à péter, fait semblant de donner le ballon, mais repète encore et une fois au sol perd le ballon…).
Voici l’équipe des Archiballs : 1-Loulou, 2-Le douanier, 3-La piballe, 4-Romain, frère de Toto, 5-Philippe, 6 et 7-Walid, 8-Gwen, 9-Kiki, 10-Dudu, 11-Arnaud, 12-Un vieux mercenaire, 13 et 14-deux copains à Toto, 15-Toto. Quatorze joueurs en tout, 0 remplaçants, moyenne d’âge : 40 ans grâce à la jeunesse de Thomas et ses amis. Supporters : Hamilton, Christian I. et l’Amiral.
En face : ils étaient 17-18 ou même 20. Avec leurs maillots verts sur fond de pelouse verte, impossible de les compter. Moyenne d’âge : 20 ans. Sans oublier qu’ils étaient tous Basques et qu’ils parlaient basque entre eux.
A la nuit tombante et à la lueur de 4 spots de 500 watts, le coup d’envoi est donné par un arbitre local irréprochable. On était 14 contre 14. Dès le coup d’envoi, le match a très vite trouvé sa définition : vélocité, rapidité et jeu derrière. Autant dire que ce n’est pas nous qui l’avons défini. On a bien tenu le coup devant, mais derrière le jeu n’était pas fait pour nous. On aurait du mal à leur reprocher quoique ce soit si ce n’est leur âge ! Ils ont joué dans un très bon esprit, ils plaquaient bien et sans casse. Nous n’avons pas été mauvais en touche et nous n’avons pas commis beaucoup de fautes, la preuve, presque toutes les introductions de mêlées étaient pour nous. On les a regardé courir pendant une heure, le temps pour eux de marquer sept essais. Celui qui a réussi à marquer le nôtre, c’est un ancien de chez eux, Thomas ! Celui-là a même réussi à les empêcher de marquer un huitième essai en obligeant un joueur de chez eux à faire un en-avant dans notre en-but. Inutile alors de décrire les phases de jeu, ils ouvraient vers leurs arrières et le reste c’est leurs jambes qui ont fait la différence, pendant que nous nous demandions ce que nous sommes venus faire dans cette galère. Nous étions presque à deux doigts de marquer deux essais de plus. Le premier, après une belle percée de Philippe, il donne à La piballe qui se fait bloquer à 50 cm de la ligne malgré l’appui des avants. Le deuxième, un départ côté fermé de Walid derrière un maul qui se fait dévier son plongeon en touche à un mètre de la ligne. Vraiment, y avait rien à faire ! Surtout qu’après la sortie de Dudu sur une élongation, on a terminé à 13 contre 15…
Étape numéro 4 : On s’était alors promis de faire mieux en troisième mi-temps, mais là aussi, l’âge a fait la différence. Un apéro entamé à 7 h du soir, se termine à 10 h. On passe à table, charcuteries, axoa, fromage et gâteau basques. Le discours des présidents nous emmène à chanter l’intégral du doigt. La jeune assemblée nous scrutait des yeux se demandant pourquoi tant de singeries. Décidemment, y a des jours où on ferait mieux de rester au lit.
Moralité : qui se branle dans un moulin, sort la bite enfarinée !
Dans la foulée, beaucoup ont préféré rentrer chez eux, impatients de retrouver leurs femmes après que la "Journée contre les violences faites aux femmes" soit terminée. Le lendemain, des bleus pour certains et casque pour tout le monde...
Étape numéro 1 : Le Keinu. Dudu, Kiki, Christian I., Loulou, La piballe, Le douanier, Arnaud, Gwen la Mogette, La saucisse de Toulouse, Hamilton, le Blogger, l’Amiral, Toto et trois de ses recrues répondaient présent au repas de midi. En effet, sans aucune crainte et sans le moindre soupçon, nous nous remîmes à l’aubergiste local pour un gavage dans la tradition qui ne réussit pas forcément à tout le monde à quelques minutes d’une partie de rugby. Normal, valeur énergétique : 3200 calories. Si on ajoute le vin et la bière : 4800. Sucres lents : 0.
Étape numéro 2 : Le Sarako Izarra. On arrive à l’heure pour France-Argentine. Nous nous sommes réjouis à l’idée de passer une heure et demie à digérer notre repas, affalés sur des chaises placées en demi-cercle et installés comme des vieux devant le poste télé d’une maison de retraite. On ne fera pas ici de commentaires sur le match pour ne pas faire de l’ombre aux déclarations de notre sélectionneur national, qui pour sa dernière laportade a cité (sans le vouloir !) Paul Morand : gagner, c’est manquer de perdre. Oh que oui ! La qualité de cette rencontre nous a donné donc l’occasion de piquer du nez à plusieurs reprises. On s’est endormi avec 18 points d’écart pour la France et on s’est réveillé pour n’en découvrir qu’un seul, pire que le permis à points !
Étape numéro 3 : Du statut de vieux dans une maison de retraite, on passe au statut de nains de jardin pour décorer la magnifique pelouse du plus beau stade de la région, délicatement posé dans le nid de verdure qui colore les pieds de la Rhune et de l'Axuria. On peut dire que là, une des plus belles communes de France mérite son stade et on aurait presque espéré que le local soit à vendre !
Il est 17h. On a donc récupéré un peu d’énergie pour affronter cette bande de jeunes. Le beau temps et le décor participent à notre motivation quand soudain, notre enthousiasme retombe comme un flan car pour nous habiller, on a prévu les anciens maillots !
Vexés, les joueurs déclareront une grève générale dont les effets se feront sentir même sur le terrain. Pas de plaquages, pas d’engagements, rien, le service minimum : la 888 (fameuse combinaison qui consiste, même si l’annonce est une 89 ou une 897, à sortir le ballon de la mêlée par le 8 – Gwen en général – qui va péter, garde le ballon, continue à péter, fait semblant de donner le ballon, mais repète encore et une fois au sol perd le ballon…).
Voici l’équipe des Archiballs : 1-Loulou, 2-Le douanier, 3-La piballe, 4-Romain, frère de Toto, 5-Philippe, 6 et 7-Walid, 8-Gwen, 9-Kiki, 10-Dudu, 11-Arnaud, 12-Un vieux mercenaire, 13 et 14-deux copains à Toto, 15-Toto. Quatorze joueurs en tout, 0 remplaçants, moyenne d’âge : 40 ans grâce à la jeunesse de Thomas et ses amis. Supporters : Hamilton, Christian I. et l’Amiral.
En face : ils étaient 17-18 ou même 20. Avec leurs maillots verts sur fond de pelouse verte, impossible de les compter. Moyenne d’âge : 20 ans. Sans oublier qu’ils étaient tous Basques et qu’ils parlaient basque entre eux.
A la nuit tombante et à la lueur de 4 spots de 500 watts, le coup d’envoi est donné par un arbitre local irréprochable. On était 14 contre 14. Dès le coup d’envoi, le match a très vite trouvé sa définition : vélocité, rapidité et jeu derrière. Autant dire que ce n’est pas nous qui l’avons défini. On a bien tenu le coup devant, mais derrière le jeu n’était pas fait pour nous. On aurait du mal à leur reprocher quoique ce soit si ce n’est leur âge ! Ils ont joué dans un très bon esprit, ils plaquaient bien et sans casse. Nous n’avons pas été mauvais en touche et nous n’avons pas commis beaucoup de fautes, la preuve, presque toutes les introductions de mêlées étaient pour nous. On les a regardé courir pendant une heure, le temps pour eux de marquer sept essais. Celui qui a réussi à marquer le nôtre, c’est un ancien de chez eux, Thomas ! Celui-là a même réussi à les empêcher de marquer un huitième essai en obligeant un joueur de chez eux à faire un en-avant dans notre en-but. Inutile alors de décrire les phases de jeu, ils ouvraient vers leurs arrières et le reste c’est leurs jambes qui ont fait la différence, pendant que nous nous demandions ce que nous sommes venus faire dans cette galère. Nous étions presque à deux doigts de marquer deux essais de plus. Le premier, après une belle percée de Philippe, il donne à La piballe qui se fait bloquer à 50 cm de la ligne malgré l’appui des avants. Le deuxième, un départ côté fermé de Walid derrière un maul qui se fait dévier son plongeon en touche à un mètre de la ligne. Vraiment, y avait rien à faire ! Surtout qu’après la sortie de Dudu sur une élongation, on a terminé à 13 contre 15…
Étape numéro 4 : On s’était alors promis de faire mieux en troisième mi-temps, mais là aussi, l’âge a fait la différence. Un apéro entamé à 7 h du soir, se termine à 10 h. On passe à table, charcuteries, axoa, fromage et gâteau basques. Le discours des présidents nous emmène à chanter l’intégral du doigt. La jeune assemblée nous scrutait des yeux se demandant pourquoi tant de singeries. Décidemment, y a des jours où on ferait mieux de rester au lit.
Moralité : qui se branle dans un moulin, sort la bite enfarinée !
Dans la foulée, beaucoup ont préféré rentrer chez eux, impatients de retrouver leurs femmes après que la "Journée contre les violences faites aux femmes" soit terminée. Le lendemain, des bleus pour certains et casque pour tout le monde...
22 novembre 2006
Le cuistot de la semaine et le sein des seins
Voici deux mardis de suite que la tradition culinaire est au rendez-vous au trou à rats. Après le pot-au-feu, un autre fleuron de la cuisine française nous a été servi par des mains de maître. On peut dire que pour ce repas, Christian a mouillé la chemise, devenu digne des plus grands concours de t-shirts mouillés forts en tour de poitrine. Il s'est attaqué au plat, grâce auquel les Anglais furent chassé des terres lauragaises… et là, les yeux écarquillés, vous allez me dire : Ah bon ! Et moi, en bon maître Capello que je suis, je vais vous dire : Eh, oui.
Et comme toutes les histoires, celle-ci commence par il était une fois…
(Fermez les yeux, vous allez entendre la voix Alain Decaux !)
… la guerre de 100 ans. Tout commença au cours du siège de Castelnaudary. Les réserves s'épuisaient. Les soldats étaient affaiblis. Les villageois apportèrent alors tout ce qui leur restait : fèves, légumes, porcs, volailles… Avec tout cela, les cuisiniers préparèrent dans une grande «cassole» un plat copieux pour redonner des forces aux valeureux défenseurs de la cité. Le plat s'appelait «estofsat» à cette époque. Ragaillardis, les guerriers lancèrent leur assaut sur l'armée anglaise qui, prise de panique, leva le siège et se carapata jusqu'au rives de la Manche.
Et les haricots, Coco !
Et bien, les haricots ont remplacé les fèves beaucoup plus tard, au retour de Christophe Colomb des Amériques. Et on s'est aperçu alors, que l'un comme l'autre, faisait chanter le vent dès le lever du jour.
Les quelques valeureux guerriers archibeaux qui ont bravé la pluie sur le pré ont donc eu le droit à un menu qui réchauffe l'estomac et le cœur. Soupe de tomates, pâté de foie, cassoulet, fromton de chez fromton et dans les embruns d'un rhum/gingembre, un gâteau a traversé la salle.
Pour la note du repas, un audit par internet effectué le lendemain (normal pour un cassoulet) nous donne un 13,5. La consultation est toujours ouverte et d'autres appréciations pourraient changer la donne. A suivre…
20 novembre 2006
17 novembre 2006 : Archiball vs Old Lions
Après le tournoi de Pessac le 20 septembre, c’était le premier vrai match de la saison, contre une équipe amie et toujours difficile à jouer de par ses qualités physiques, techniques et son esprit combatif.
Il s’agissait de faire une revue d’effectif et comme d’habitude, sur 40 joueurs en activité dans le club, nous étions 20 sur le terrain (50% d’absentéisme ).
Certains étaient blessés tel Kiki La Fourche, d’autres en déplacement professionnel. Il manquait en particulier des éléments clés tels Crouzeille et Yann devant, Thomas et Jérôme Beaudet derrière.
Je souligne donc encore une fois l’importance du recrutement, tant en quantité qu’en qualité, et la motivation de certains pour venir jouer de vrais matchs, à remuer de la viande, au lieu de faire les keks le mardi soir à « toucher ».
Cela dit, les Old Lions étaient 12, et nous avons dû leur prêter des joueurs, en particulier Patrice Pons qui s’est révélé un deuxième ligne très actif.
Le match débute à 21h devant une assistance clairsemée, citons tout de même La Fourche, l’Amiral et Nanard en charmante compagnie, en pamoison devant des Castors inaugurant les nouveaux maillots. Qu’ils étaient beaux !
D’emblée on a compris que l’arbitre souhaitait contrôler les débats, coup de sifflet impératif, verbe haut et fort, pédagogue éclairé, c’était parfait. De plus, il était doté d’une vue perçante puisque, à 30m de distance, il a signalé un pied sur la ligne de touche d’Arnaud en débordement inattrapable.
On a aussi compris d’emblée que ce match n’atteindrait pas des sommets : trop d’erreurs de défense, des placages hauts et ratés, pas de rigueur en attaque, pas de profondeur, des surnombres vendangés par des courses latérales, pas de cadrage fixation et surtout absence de fraîcheur physique !!! Honnêtement nous pouvons mieux faire !
Nous avons laissé beaucoup de forces dans les maules pénétrants des Old Lions, très bien organisés. Ils marquent leur premier essai dans les 5 premières minutes, sur une 8-9 magnifique avec un départ au ras de la mêlée côté fermé à 30m de notre ligne de but, mauvais plaquage de Walid pris à froid, il sera irréprochable par ailleurs.
1-0
Le jeu se pose un peu mieux. Les réflexes reviennent doucement. On assiste à de belles prises de ballon en touche sur nos lancés. De leur côte, il jouent les touches à deux avec de belle combinaison : balle sur le premier sauteur qui prend ensuite le couloir des 5 mètres en bord de touche. Les Archis plaquent faute d’avoir le ballon.
En dernier rideau, notre demi de mêlée de poche Guillaume Bon se casse le 3ème métacarpe de la main droite sur un placage qui leurs permis d’inscrire le deuxième essai. Le diagnostic est fait par les trois médecins présents, un anesthésiste, un biologiste, un rééducateur, qui tour à tour manipulent la fracture, manipulation ponctuée par les aïe !aïe !aïe ! de Guillaume. La faculté se met d’accord sur le traitement : bandage, bras surélevé en écharpe, antalgiques, consultation le lendemain aux urgences et dans l’urgence 3 ou 4 bières fraîches. Les nouvelles du jour : pas d’opération, attelle 45 jours. Il a pu conduire son scoot jusqu’à la maison.
2-0
Le barde, Eric, remplace Guigui avec une classe naturelle. Vraiment il sait tout faire sur un terrain, bravo ! Il obtient le Castor d’Or.
Un peu plus tard, touche à cinq mètres de leur en but. Belle prise de balle en touche, immédiatement transmise au barde qui ouvre vers Dudu. Ce dernier remet inter à Arnaud qui marque entre les poteaux et de belle manière en slalomant à pleine vitesse dans la défense. C’est bien, car il s’agit d’une reprise, après arrêt d’un an sur blessure. Bravo Arnaud, sans oublier Pascal. Les deux ailiers n’ont pas beaucoup touché de ballons.
Le score à la mi-temps est de 2 à 1 pour les Old Lions.
A la reprise, les Archi commencent à s’organiser. Les ballons sont mieux protégés, les charges de Yannick, Gwen et Walid fixent les avants et les Old Lions faiblissent un peu aussi.
Une mention toute particulière à notre super vétéran, notre cher Dudu, qui est aussi un super joueur puisqu’il marque un essai tout personnel, mystifiant la défense par ses feintes de passe, tout en déhanchement et en roulement d’yeux. Donc le score passe à parité à 20mn de la fin.
2-2
Les Vieux Lions marquent en force après plusieurs départs au ras et percussion, assez rude, il faut dire. Nos boys défendent bien et se piquent au jeu : la révolte gronde et aussi l’envie et la joie de se battre.
2-3
Juste avant, un plaquage « rattrapé-retourné » dans le style de notre troisième ligne les empêchent de marquer un essai à 50 cm de la ligne. Cette même troisième ligne se fera sanctionner pour des plaquages-crèpes que l’arbitre ne trouve pas dans l’esprit, tout comme nos percussions épaule en avant. Bizarrement, il ne réagira pas à leurs charges de sangliers pratiquées par leurs avants.
A la dernière minute, nous arrachons le nul, par Walid porté en terre promise par l’ensemble du pack, et nous partons à la douche heureux !
3-3. Coup de sifflet final d’une partie de 2x30 minutes.
Nous nous retrouvons chez Alex, aux « Deux chênes », pour faire une fête bien méritée.
16 novembre 2006
Te rauparaha haka
A la veille du 2e test match contre les All Blacks, nous jouons un match redoutable contre les Old Lions. Les Castors contre les vieux lions, il ne devrait pas y avoir photo. Mais trop de certitude peut conduire au pire. Pour vous motiver ô mes frères biens aimés, mes castors impitoyables, mes guerriers du trou, je vous retranscris ce chant de guerre maori. Que ce chant pénètre au plus profond de vous-même pour anéantir les ardeurs rugissantes des vieux lions, que s’élève notre puissance incomprable dans le ciel pluvieux de novembre !
Ringa pakia
Uma tiraha
Turi whatia
Hope whai ake
Waewae takahia kia kino
Ka Mate ! Ka Mate !
Ka Ora ! Ka Ora !
Tenei te ta ngata puhuru huru
Nana nei I tiki mai
Whakawhiti te ra
A upane ka upane !
A upane ka upane !
A upane kaupane whiti te ra !
Hi !!
En français
Frappez des mains sur les cuisses
Que vos poitrines soufflent
Pliez les genoux
Laissez vos hanches suivre le rythme
Frappez des pieds aussi fort que vous pouvez
C’est la mort ! C’est la mort !
C’est la vie ! C’est la vie !
Voici l’homme poilu
Qui est allé chercher le soleil et l’a fait briller
Faites face
Faites face, en rang
Soyez solides et rapides
Devant le soleil qui brille
Hi !
Ringa pakia
Uma tiraha
Turi whatia
Hope whai ake
Waewae takahia kia kino
Ka Mate ! Ka Mate !
Ka Ora ! Ka Ora !
Tenei te ta ngata puhuru huru
Nana nei I tiki mai
Whakawhiti te ra
A upane ka upane !
A upane ka upane !
A upane kaupane whiti te ra !
Hi !!
En français
Frappez des mains sur les cuisses
Que vos poitrines soufflent
Pliez les genoux
Laissez vos hanches suivre le rythme
Frappez des pieds aussi fort que vous pouvez
C’est la mort ! C’est la mort !
C’est la vie ! C’est la vie !
Voici l’homme poilu
Qui est allé chercher le soleil et l’a fait briller
Faites face
Faites face, en rang
Soyez solides et rapides
Devant le soleil qui brille
Hi !
15 novembre 2006
Le cuistot de la semaine, on a eu du pot
Quand on sait qu'en France, le prénom de Bruno a été donné 210145 fois depuis 1946, 12740 fois en 1963, et bien quand on sait tout ça, on est bien content. Content pourquoi ? Pas forcément pour avoir de la discussion dans les dîners mondains, ni pour aller passer le bac, mais parce que nous les Archiballs, on a eu le meilleur et on a eu du pot. Encore hier, le Bruno nous l'a prouvé en s'attaquant au plat favori des Français* : le pot-au-feu.
Ce plat, l’héritier des traditions culinaires, était défini dans l’Encyclopédie Larousse de 1867 comme « la base de notre cuisine nationale... se distinguant avec lui de toutes les autres... ». Le grand mérite du pot-au-feu est de fournir tout à la fois, un potage, une viande et des légumes.
Au XIIe siècle, ce plat a hérité son nom de la marmite à « bouillir » la viande qui répondait au doux nom de « pot a fu » ou « pot a feu ».
Ce « pot » devait être impérativement suspendu à la crémaillère de la cheminée ou posé sur le fourneau. Une fois à même le sol, le pot changeait de fonction et dans ce cas, pour le tenir à l'abri des regards, valait mieux le mettre dans la chambre. A cet endroit, l'homme était gêné de faire ses besoins pour ne pas laisser cette atmosphère nauséabonde qui lui est propre. Il allait donc se soulager dans le pot de l'auberge d'à côté, ce qui donna l'expression « aller prendre un pot ».
Quant à la femme assise dessus, posture qui inspira la fameuse poule-au-pot, elle protégeait son intimité dans les plis de sa robe. L'homme, pour se rincer l'œil, cherchait désespérément le bon angle et tournait ainsi discrètement autour du pot ; une tradition séculaire toujours pratiquée de nos jours.
Thomas V., Yannick D., Lolo, Arnaud B., Gwen M. et Jean-Bernard S., forment pour l'occasion l'intraitable jury pour consacrer notre pote par un 13,5.
* Sondage 2005 : source SOFRES
Ce que le barde en dit :
Lapébie nous les brise, il a tous les talents
Qu’il touche une raquette, qu’il touche une pala
Qu’il taquine la casserole ou chante le haka
Qu’il lutine le club ou joue les indolents
Comment faire dès lors pour chanter ses louanges
On se sent si petit, on se sent si merdeux
Nos vers jamais n’auront la puissance des dieux
Qui seuls pourraient louer cet enfoiré, cet ange
Et pourtant que de fois en mon for intérieur
J’ai murmuré ce chant que vous reconnaîtrez
« Bruno, tu n’es qu’un enculé, enculé,
Tu branles rien… » ! Que de jalousie, de rancœur !
Non, Bruno, oh non, tu n’es pas un enculé
Même si tu branles rien de toute la semaine
Et revoilà la hargne et revoilà la haine
Car Bruno branle sans fin de toute éternité
Bon, pour en revenir sur le tard au dîner
Et pour reprendre le fil de mon introduction
Ce putain de Bruno nous fit sans concession
Montre de son brio, de ses vertus innées
La soupe au vermicelle, le divin pot au feu
Ne souffre ni reproches, ni tergiversation
Et jamais un repas ne fut plus de saison
Il sait tout faire, tout, même nous rendre heureux
Oui la vie est ingrate, injuste et vénéneuse
Pourquoi toujours aux mêmes accorder ces bienfaits
Je m’en vais maugréant, pestant à satiété
Oui la vie est ingrate, injuste et vénéneuse
13 novembre 2006
Le cuistot de la semaine et le compte est bon
Le 17 octobre, Eric Léo était aux fournaux. Un événement d'une telle importance est passé inaperçu, c'est vraiment donner de la confiture aux cochons ! Notre Guigui présent sur les lieux nous ramène un précieux témoignage : Miam Miam Miam que c'est bon ce qu'il a fait !
Scéance de rattrapage.
Ce que le barde en dit :
Le remord qui m’étreint, en cette après-midi
Je le dois à l’oubli, je le dois à moi-même
Je suis un triste sire, pas l’ombre d’un poème
A l’endroit du castor qui nourrit ses petits
Je suis impardonnable, d’autant que le prénom
De celui qui fit front est en tout point semblable
A celui que je porte ; oui je suis un minable
Et j’espère la pitié et j’espère le pardon
O castor Léonard, ô mon tendre homonyme
Comme je comprends ton ire, et m’armant de courage
Je veux de ma paresse réparer les outrages
Et chanter tes louanges avec mes pauvres rimes
La chair est triste hélas écrivait Mallarmé
Que n’a-t-il goûté à celle que tu offris
A tes pairs d’un soir pour le moins esbaudis
Et qui hurlaient aux loups et qui n’en pouvaient mais
Car ce que tu proposas en ce soir d’octobre
Ma mémoire si frileuse en garde encore la trace
De quel bois es-tu fait pour donner tant de grâce
A de pauvres fayots qui méritaient l’opprobre
Pourtant le haricot n’est pas le plus digeste
Des légumineuses papilionées
Mais tu n’es pas homme à te laisser damner
Le pion par des clichés et des dires funestes
Chantas-tu en touillant des chansons de naguère
Toi dont le répertoire est un vrai dictionnaire
Et qui sait les secrets de tous ces petits airs
Qui rythment nos saisons et rendent la vie légère
Sur quel refrain coupable jetant ton dévolu
Nous as-tu mitonné ces plats de circonstance
As-tu du bon Brassens fredonné quelques stances
Préférant à tout prendre quelques vers dissolus
Sais-tu qu’un secrétaire que l’on surnomme Cruchot
Admire le répertoire que tu possèdes en maître
Je le revois versant des larmes que l’on dit traîtres
Révélant à nous tous son cœur d’artichaut
Je veux croire que mon chant dissipera ta peine
Et que tu reviendras taquiner la baballe
Toi qui mieux que quiconque sait titiller l’ovale
Et nous rend orphelins si tu n’es sur la scène.
Scéance de rattrapage.
Ce que le barde en dit :
Le remord qui m’étreint, en cette après-midi
Je le dois à l’oubli, je le dois à moi-même
Je suis un triste sire, pas l’ombre d’un poème
A l’endroit du castor qui nourrit ses petits
Je suis impardonnable, d’autant que le prénom
De celui qui fit front est en tout point semblable
A celui que je porte ; oui je suis un minable
Et j’espère la pitié et j’espère le pardon
O castor Léonard, ô mon tendre homonyme
Comme je comprends ton ire, et m’armant de courage
Je veux de ma paresse réparer les outrages
Et chanter tes louanges avec mes pauvres rimes
La chair est triste hélas écrivait Mallarmé
Que n’a-t-il goûté à celle que tu offris
A tes pairs d’un soir pour le moins esbaudis
Et qui hurlaient aux loups et qui n’en pouvaient mais
Car ce que tu proposas en ce soir d’octobre
Ma mémoire si frileuse en garde encore la trace
De quel bois es-tu fait pour donner tant de grâce
A de pauvres fayots qui méritaient l’opprobre
Pourtant le haricot n’est pas le plus digeste
Des légumineuses papilionées
Mais tu n’es pas homme à te laisser damner
Le pion par des clichés et des dires funestes
Chantas-tu en touillant des chansons de naguère
Toi dont le répertoire est un vrai dictionnaire
Et qui sait les secrets de tous ces petits airs
Qui rythment nos saisons et rendent la vie légère
Sur quel refrain coupable jetant ton dévolu
Nous as-tu mitonné ces plats de circonstance
As-tu du bon Brassens fredonné quelques stances
Préférant à tout prendre quelques vers dissolus
Sais-tu qu’un secrétaire que l’on surnomme Cruchot
Admire le répertoire que tu possèdes en maître
Je le revois versant des larmes que l’on dit traîtres
Révélant à nous tous son cœur d’artichaut
Je veux croire que mon chant dissipera ta peine
Et que tu reviendras taquiner la baballe
Toi qui mieux que quiconque sait titiller l’ovale
Et nous rend orphelins si tu n’es sur la scène.
12 novembre 2006
08 novembre 2006
Le cuistot de la semaine, entre Palladio et Hulot
On a beau répéter que les océans vont être à sec d'ici 2050, rien à faire ! Les Archiballs ont décidé de bouffer tous les poissons et vider les océans de leurs habitants à eux tous seuls. Du poisson, il ne restera bientôt plus que l'odeur, et des crustacés, quelques moules défraîchies qu'il va falloir dénicher sur Meetic... Kiki, on t'embrasse.
Après la choucroute de la mer de l'Amiral, voilà que Fred s'y met lui aussi, délicieusement certes. L'entrée fut palladienne (amis architectes, on vous cause) : un alignement subtil de tranches de jambons délicatement enroulées autour d'un trio d'asperges nous rappelle celui des majestueuses colonnes des constructions monumentales du bâtisseur italien ; les petites tomates cerises lovées dans une mayonnaise sensuelle évoquent leurs chapiteaux ornés et les crevettes nous précisent enfin que le Palladio nous vient du pays marécageux vénitien qu'il n'a pas hésité à assécher. Grand merci à Gwen pour avoir amorcé cette analyse et avoir sorti son pack de bière faute de gaz dans la pression.
Pour rester chez les champions du monde (toujours aussi difficile à avaler !), Fredo enchaîne avec des spaghettis qu'une sauce aux fruits de mer – astucieusement mijotée avec quelques gouttes de Monbazillac et une giclée d'armagnac – vient enchanter comme un air de Traviata... On finira la sauce bien avant de finir les spaghettis. Il ne restera pas une miette de coquilles saint-jacques et encore moins de crevettes. Un vrai massacre écologique que le fromage et les éclairs au chocolat n'ont pas réussi à cacher.
Le jury, composé de Nicolas Hulot, Noël Mamère, Dominique Voynet, Roselyne Bachelot, Al Gore et le Général (que ce dernier y voit là le signe d'une grande reconnaissance) livre un 14 en attendant un certain réchauffement climatique.
Ce que le barde en dit Hymne à la sauçouse
C’est de bien bonne grâce que nous te pardonnons
D’avoir un soir d’hiver sur la pauvre saucisse
Jeté un anathème coupable et subreptice
Mais il te faut attendre pour ton absolution
En effet si les plats que tu servis mardi
Ne souffrent pas la moindre admonestation
Tu dois par la saucisse chercher une rémission
Afin que soit levé cet atroce discrédit
Car la saucisse vois-tu est le plus doux des mets
Lorsque le cuisinier sait en tirer le miel
Et ne pas déverser et ses râles et son fiel
Sur de maigres conserves vierges de tout fumet
Va donc pour le jambon et ses tomates en herbe
Va pour les spaghettis et leur sauce marine
Mais il faudra encore que tu flattes nos narines
En nous offrant la fleur de saucisses en gerbes
Ainsi gagneras-tu pour de bon cette fois
Ce qui te fut promis dans un supermarché
Quatre-vingt kilos de saucisses bien tassées
Qui levant tes péchés fortifieront ta foi
Car tu dois mon Fredo dans la charcuterie
Impétrer derechef une prolongation
Ta saucisse semblable au riz du bon Henri
Mérite une fois pour toute notre approbation
01 novembre 2006
Le cuistot de la semaine et le chant des sirènes
De ceux qui ont une opinion précise sur les repas de mardi, l'Amiral a toujours été fidèle à ses idées : un bon repas, une idée originale et le tout fait maison. Son tour venu, l'Amiral a mis ceci en pratique en ce mardi post-soirée Golf – pour laquelle on attend un compte rendu et quelques photos. Et pour un homme venu de la mer, quoi de plus normal qu'un repas venu de la mer (et un tablier venu de la mer !). Les Archiballs, pourtant nombreux sur la pelouse, étaient moins nombreux pour le repas. Ceux qui ont eu la bonne idée de rester ont pu se régaler avec étonnement grâce à un menu d'une originalité indiscutable. Une terrine de fruits de mer pour commencer à taquiner le Txacouli et la choucroute qu'aucun chant de sirènes n'ose défier : la choucroute de la mer. C'était une première pour beaucoup : le fameux chou alsacien accompagné de langoustines, coquilles saint-jacques, queues de lottes et darnes de saumons. Pour être complet, signalons le bon fromage, le dessert qu'on n'a pas eu le temps de voir passer et le cap est joué.
Les moussaillons, Bernard P., Thomas V., Jérôme B., Eric C., Alain-Charles V. et Pascal R. ont gratifié leur Amiral par un 15.
Et pour le jour des morts, le vent de l'Amiral rend hommage.
Ce que le barde en dit : Ode à l’Amiral
Je dois à l’Amiral mes plus plates excuses
Pour n’avoir pas commis la semaine dernière
Les vers de mirliton que mon âme guerrière
Trousse au petit bonheur de sa muse éphémère
A quoi bon m’attarder sur ces technologies
Qui sans le moindre égard chasse le dur labeur
Du pauvre écrivaillon ayant passé des heures
A rimer une choucroute qui fut d’anthologie
Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage
Ecrivait Despréaux ; cédant de bonne grâce
Aux conseils d’un maître, je poétise, j’embrasse,
Et confie à ce blog des vers de passage
Elles sont bien sages pourtant ces trouvailles matinales
Et ne retrouvent jamais la splendeur animale
Que les castors célestes réunis dans un trou
Célèbrent le mardi tous sens dessus dessous
Il faut toujours au fait en venir à propos
Et ne jamais tricher ni se mettre à dos
Les ardeurs culinaires du marin magnifique
Qui puisa dans la mer son menu prolifique
Que gloire soit rendue à celui qui osa
Au chou mêler les queues de lottes langoureuses
Accrochant ça et là fraîches et voluptueuses
D’impatientes langoustines s’obligeant à nos doigts
Tout l’Amiral tenait dans ce pari sublime
Qui loin de nous plonger dans la perplexité
Aviva en nos seins des désirs légitimes
Flattés par les parfums d’une chair magnifiée
30 octobre 2006
Le (remplaçant) cuistot de la semaine
Ce que le barde en dit :
Faute de Miguel, c'est Gwen que nous eûmes
grâce lui soit rendue de toute éternité
pour avoir suppléé avec tant de bonté
les ardeurs éteintes d'un cuisinier posthume
il fit feu de tout bois notre chef supplétif
un délicat patchwork de poivrons, de pâtés,
de petits cornichons, de lames de magrets,
de tomates confites et tout devient festif
puis Marien l'admirable nous servit sans ambages
des raviolis, des vrais, parsemés de bolets
qui, embaumant le trou d'un capiteux fumet,
suscitaient de nouveaux et merveilleux adages
je sais bien que l'Henri jetant des regards louches
me regardant fit montre avec son poing vengeur
et le pouce médiocre incliné et rageur
d'une fierté douteuse et pour le moins farouche
mon pauvre Henri le riz n'est pas du ravioli
et si la colle déplaît aux herbacées annuelles
elle n'est en rien rétive à la pure italie
qui sait dans la farine taquiner l'éternel
et c'est sans barguigner que marien poursuivant
comme si de rien n'était son menu flamboyant
nous offrit du fromage à perdre la raison
faisant fi en un soir de la morte saison
il ne lui restait plus qu'à parfaire la besogne
démontrant si besoin sans la moindre vergogne
que l'on peut sur le pré s'apparenter aux bêtes
sans que cela jamais ne vous monte à la tête
les avants ne sont pas les bêtes que l'on croie
s'ils godassent turlupinent chahutent sur le pré
s'ils assaillent cisaillent et portent notre croix
ils n'en sont pas moins hommes, voilà la vérité
(ne m'en veux pas Yannick de ne pas parvenir
à manier l'invective, "le juron ni l'ordure"
contre ceux qui du trou font un petit coin d'azur
même le riz d'henri m'arrache des soupirs)
18 octobre 2006
Le cuistot de la semaine (dernière)
Ce que le barde en dit :
Le beau Yannick cuisine comme un poisson dans l'eau
coquillages et crustacés comme chez la Bardot
s'invitèrent aux palais de castors enchantés
par cette chair sensuelle, suave, ensoleillée
à la sauce notre homme ne connaît pas d'égal
et se montre ennemi d'une nourriture frugale
le congre mitonné dans l'oignon et le vin
tutoyait une lotte au fûmet si divin
et que dire du riz dont Henri ferait bien
de s'inspirer un peu pour ses futurs ouvrages
le caryopse de Yannick ne subit nul outrage
il ignore ses semblables ne connaît aucun lien
au lancer son talent fut incommensurable
en sorte que celui qui fit tomber l'assiette
ne mériterait plus de s'asseoir à la table
et vaudrait qu'on lui tombe tous sur le râble
quant au dessert, enfin, il était savoureux
chocolat pour les uns et pomme pour les autres
à chacun son parti et foin des patenôtres
l'essentiel ici bas n'est-il pas d'être deux
nous repartîmes fourbus, repus et satisfaits
les uns au café pop, les autres dans leurs couches
Ah ! l'exhalaison de nos corps farouches
suants par tous leurs pores un sublime fumet
(ne m'en veux pas Yannick si je fus en retard
car il me fallait bien répondre aux exigences
de notre immense Tcho qui en la circonstance
fit de nous des marins sans le moindre traquenard)
Le beau Yannick cuisine comme un poisson dans l'eau
coquillages et crustacés comme chez la Bardot
s'invitèrent aux palais de castors enchantés
par cette chair sensuelle, suave, ensoleillée
à la sauce notre homme ne connaît pas d'égal
et se montre ennemi d'une nourriture frugale
le congre mitonné dans l'oignon et le vin
tutoyait une lotte au fûmet si divin
et que dire du riz dont Henri ferait bien
de s'inspirer un peu pour ses futurs ouvrages
le caryopse de Yannick ne subit nul outrage
il ignore ses semblables ne connaît aucun lien
au lancer son talent fut incommensurable
en sorte que celui qui fit tomber l'assiette
ne mériterait plus de s'asseoir à la table
et vaudrait qu'on lui tombe tous sur le râble
quant au dessert, enfin, il était savoureux
chocolat pour les uns et pomme pour les autres
à chacun son parti et foin des patenôtres
l'essentiel ici bas n'est-il pas d'être deux
nous repartîmes fourbus, repus et satisfaits
les uns au café pop, les autres dans leurs couches
Ah ! l'exhalaison de nos corps farouches
suants par tous leurs pores un sublime fumet
(ne m'en veux pas Yannick si je fus en retard
car il me fallait bien répondre aux exigences
de notre immense Tcho qui en la circonstance
fit de nous des marins sans le moindre traquenard)
17 octobre 2006
Les bons mardis
Mardis agréables recherchent compagnons d'un soir pour s'occuper de pianos, fours et autres gamelles pour un grand moment de plaisir et de rencontres. Les dates disponibles sont les 31 octobre, 7, 14 et 21 novembre et le 12 décembre.
Ces mêmes mardis nécessiteraient quelques vers et commentaires pour tenir notre journal de bord sur ce blog. Absent du pré et du trou pour un certain temps, le blogger cède sa place chaude et confortable à toute plume motivée et plus si affinité. Photos souhaitées.
Ecrire au blog qui fera suivre.
Ces mêmes mardis nécessiteraient quelques vers et commentaires pour tenir notre journal de bord sur ce blog. Absent du pré et du trou pour un certain temps, le blogger cède sa place chaude et confortable à toute plume motivée et plus si affinité. Photos souhaitées.
Ecrire au blog qui fera suivre.
04 octobre 2006
Le cuistot de la semaine : une fée devenue calife
Ce devait être enfin la vrai rentrée - une course sur le pré et une bouffe au trou - et ce fut le cas !
Dans une ambiance vache-qui-pisse, les prises de ballons sur le terrain étaient bien difficiles. Les en-avants n'ont pas fait de jaloux, tout le monde y est passé. Nous étions tout de même une trentaine comme au temps où il fallait à tout prix se retrouver sur les terrains boueux des dimanches pluvieux. Mais tout s'explique, la trentaine était surtout motivée par les retrouvailles au trou à rat.
Pour un peu, le trou à rat ressemblait à une tente plantée dans le désert avec la Fée pour Calife. Celui qui nous habitua au rituel annuel de la cagouille, nous prît à contre-pied et, en lieu et place du petit gris charentais, il nous servit, comme des princes, une chorba et un tajine marocains. Mais le calife n'est pas fou : s'aventurer dans des contrées lointaines sans guides aurait été déraisonnable. Alors le calife s'est entouré de deux shéhérazades pour accomplir son comte de fée. Aux fournaux et au service, elles se sont dévouées à merveille. Sa majesté ne prenant les rennes que pour le lancer viril d'assiettes et du camembert Président (normal pour une famille royale !). Le jury du royaume, fait de ses sujets, Le Tcho, Kiki, Guitou, l'Amiral à nœuds, Dudu et Pépé, le gratifie d'un 14 auquel le Calife voulait ôter 2 points de pénalités pour son recours à une aide féminine et étrangère. Ce qu'on ne fera pas, en l'honneur de ces retrouvailles tant attendues et par peur que les traîtres soient vite pendus.
Reste à signaler l'appréciation sportive de Guitou qui sacre nos deux capitaines de soirées Arnaud B. par un 14,5 et Jérôme par un 15. Et pour fêter les enfants prodiges, un vin venant du Gers coula à grandes rasades.
Bien que le trou prenant toujours l'eau, rendez-vous pris pour mardi prochain. Inchallah.
Ce que le barde en dit, c'est "L'ode au plâtrier"
Je me souviens encore d'une balade irlandaise.
Lorsque moult castors avaient choisi le green
nous étions quelques uns à larguer ces fadaises
quitte à passer, sans crainte, pour de pauvres has been
Un fin crachin tombait, le ciel était odieux
nous trouvâmes refuge dans un petit troquet
où Bruno Garabos le maître plâtrier
me dédia un poème sublime et mélodieux
Ô Bruno, ô ma muse, toi l'égal de Corneille
je suis ému encore par ces vers délicats,
ces rimes enchanteresses à nulles autres pareilles
qui résonnent en moi et me laissent aux abois
Ô toi le plâtrier magnifique et fécond
je me sens ridicule, et tellement inférieur
pour louer la beauté de ton for intérieur
mais j'entends tout de même franchir le rubicon
L'artisan de nous deux n'est pas celui qu'on croit
il faut tordre le coup aux idées assassines :
un plâtrier vaut tous les bricoleurs de rimes,
lorsqu'il est comme toi emporté par sa foi
Mais il me faut conclure ces vers aux rabais.
et c'est le coeur content, la bite en bandoulière
que j'attends ton retour à Musard sur le pré
ta course vagabonde et tes feintes altières.
Dans une ambiance vache-qui-pisse, les prises de ballons sur le terrain étaient bien difficiles. Les en-avants n'ont pas fait de jaloux, tout le monde y est passé. Nous étions tout de même une trentaine comme au temps où il fallait à tout prix se retrouver sur les terrains boueux des dimanches pluvieux. Mais tout s'explique, la trentaine était surtout motivée par les retrouvailles au trou à rat.
Pour un peu, le trou à rat ressemblait à une tente plantée dans le désert avec la Fée pour Calife. Celui qui nous habitua au rituel annuel de la cagouille, nous prît à contre-pied et, en lieu et place du petit gris charentais, il nous servit, comme des princes, une chorba et un tajine marocains. Mais le calife n'est pas fou : s'aventurer dans des contrées lointaines sans guides aurait été déraisonnable. Alors le calife s'est entouré de deux shéhérazades pour accomplir son comte de fée. Aux fournaux et au service, elles se sont dévouées à merveille. Sa majesté ne prenant les rennes que pour le lancer viril d'assiettes et du camembert Président (normal pour une famille royale !). Le jury du royaume, fait de ses sujets, Le Tcho, Kiki, Guitou, l'Amiral à nœuds, Dudu et Pépé, le gratifie d'un 14 auquel le Calife voulait ôter 2 points de pénalités pour son recours à une aide féminine et étrangère. Ce qu'on ne fera pas, en l'honneur de ces retrouvailles tant attendues et par peur que les traîtres soient vite pendus.
Reste à signaler l'appréciation sportive de Guitou qui sacre nos deux capitaines de soirées Arnaud B. par un 14,5 et Jérôme par un 15. Et pour fêter les enfants prodiges, un vin venant du Gers coula à grandes rasades.
Bien que le trou prenant toujours l'eau, rendez-vous pris pour mardi prochain. Inchallah.
Ce que le barde en dit, c'est "L'ode au plâtrier"
Je me souviens encore d'une balade irlandaise.
Lorsque moult castors avaient choisi le green
nous étions quelques uns à larguer ces fadaises
quitte à passer, sans crainte, pour de pauvres has been
Un fin crachin tombait, le ciel était odieux
nous trouvâmes refuge dans un petit troquet
où Bruno Garabos le maître plâtrier
me dédia un poème sublime et mélodieux
Ô Bruno, ô ma muse, toi l'égal de Corneille
je suis ému encore par ces vers délicats,
ces rimes enchanteresses à nulles autres pareilles
qui résonnent en moi et me laissent aux abois
Ô toi le plâtrier magnifique et fécond
je me sens ridicule, et tellement inférieur
pour louer la beauté de ton for intérieur
mais j'entends tout de même franchir le rubicon
L'artisan de nous deux n'est pas celui qu'on croit
il faut tordre le coup aux idées assassines :
un plâtrier vaut tous les bricoleurs de rimes,
lorsqu'il est comme toi emporté par sa foi
Mais il me faut conclure ces vers aux rabais.
et c'est le coeur content, la bite en bandoulière
que j'attends ton retour à Musard sur le pré
ta course vagabonde et tes feintes altières.
02 octobre 2006
30 septembre 2006 : Tournoi des Garburos
Veni, Vidi, pas tout à fait Vici. Certes pas au complet, mais contrairement à certaines équipes, nos 13 courageux Archiballs surent faire front pour marquer leur attachement à l'ovalie des anciens et montrer leur savoir faire rugbystique.
Le président, fort de sa grande rigueur face à l'horloge, fut le dernier, mais ô combien présent !
Résultat, nous nous mélangions aux Garburos et aux anciens de Martignas pour former deux équipes de haut niveau qui surent s'affronter dans le plus pur esprit du plaisir du ballon ovale des anciens. Notons tout de même que Yannick et Gwen, s'étant assurés qu'ils seraient bien face à face, nous on fait une merveilleuse démonstration du "je suis plus fort que toi", jeu
puéril mais ô combien drôle pour l'assistance.
Tout le monde porta donc des maillots de couleurs différentes et si vainqueur il y eut, ce sont les bleus et jaune de Martignas qui l'emportèrent. Notons au passage le plaisir de revoir l'un de nos membres (anciens ? Non ! ), J-P Calès qui nous fit le plaisir de passer quelque temps avec nous.
La pluie accompagna malheureusement le repas qui était prévu dehors et nous avons donc découvert que les couloirs des vestiaires faisaient finalement une salle à manger sympathique.
Nous avons aussi le privilège de ramener au trou à rat (ouvert demain !) une bien jolie coupe qui fut remise au Président pour nous remercier de notre grand fair-play.
Le castor d'or est dédié à tous les joueurs et particulièrement aux jeunes pousses dont on admire la volonté (surtout pour l'un d'entre eux qui faisait ses débuts sur le pré).
Un Rat gluant est adressé aux trois équipes qui ont planté lamentablement les Garburos la veille (l'une à 21h... ) qui, bien évidemment, avaient sagement tout prévu.
Morale de cette histoire :
Qui ne paye pas avant, ne joue ni derrière ni devant…
PS : il paraît que Le Général connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un... qui connaît quelqu'un qui a fait des photos. On peut en avoir ?
Le président, fort de sa grande rigueur face à l'horloge, fut le dernier, mais ô combien présent !
Résultat, nous nous mélangions aux Garburos et aux anciens de Martignas pour former deux équipes de haut niveau qui surent s'affronter dans le plus pur esprit du plaisir du ballon ovale des anciens. Notons tout de même que Yannick et Gwen, s'étant assurés qu'ils seraient bien face à face, nous on fait une merveilleuse démonstration du "je suis plus fort que toi", jeu
puéril mais ô combien drôle pour l'assistance.
Tout le monde porta donc des maillots de couleurs différentes et si vainqueur il y eut, ce sont les bleus et jaune de Martignas qui l'emportèrent. Notons au passage le plaisir de revoir l'un de nos membres (anciens ? Non ! ), J-P Calès qui nous fit le plaisir de passer quelque temps avec nous.
La pluie accompagna malheureusement le repas qui était prévu dehors et nous avons donc découvert que les couloirs des vestiaires faisaient finalement une salle à manger sympathique.
Nous avons aussi le privilège de ramener au trou à rat (ouvert demain !) une bien jolie coupe qui fut remise au Président pour nous remercier de notre grand fair-play.
Le castor d'or est dédié à tous les joueurs et particulièrement aux jeunes pousses dont on admire la volonté (surtout pour l'un d'entre eux qui faisait ses débuts sur le pré).
Un Rat gluant est adressé aux trois équipes qui ont planté lamentablement les Garburos la veille (l'une à 21h... ) qui, bien évidemment, avaient sagement tout prévu.
Morale de cette histoire :
Qui ne paye pas avant, ne joue ni derrière ni devant…
PS : il paraît que Le Général connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un... qui connaît quelqu'un qui a fait des photos. On peut en avoir ?
27 septembre 2006
Les mardis sans le trou, ter et der
Beaucoup de réactions sur l'explication du salut entre motards. Les deux doigts seraient en fait une simple indication sur le nombre de testicules que possède le concerné. L'autre bien sûr, en faisant le même geste lui répond : moi aussi !
Beaucoup de questions sur Le doigt des Archiballs. Explication : il ne concerne, ni le nombre de roues, ni de testicules.
Enfin, quelques illustrations suivent pour mettre en image les us et coutumes de ce peuple si attachant (cliquez dessus pour agrandir).
A part ça, encore un mardi au Damier, on aurait rien à raconter si Guitou ne nous avait pas improvisé un classement des meilleurs joueurs du soir même. Voici le classement :
1- Le blogger obtient la note 14 pour ses incessantes courses (je vous entends faire hou, hou !). Il paraît même que Jean-Pierre C. voulait le faire pisser pour examen.
2- Gwen récolte un 13,5 pour des raisons obscures !
3- Jérôme B., un 12.
4- Titi, un 9.
Le tout sur 20 avec une mention spéciale pour le Général.
Sacré Guitou, toujours aussi bon pour animer les soirées. Il faudrait le mettre en location, il pourrait bien nous rapporter quelques sous.
Mais que toutes ses vantardises ne cachent pas l'information du jour. Allélulia, le trou est remis en état. Mardi prochain, nous y seront attablés et certains accoudés. Pour vous mettre en appétit voilà quelques images et surtout la prose toujours aussi pointue du barde. Avé.
Réjouissons nous, castors, le trou à rats s'apprête
à recevoir enfin nos agapes nocturnes
il faut toujours au socque préférer le cothurne
chasser le désespoir, idolâtrer la fête
trou à rats, mes castors, que ce nom est joli
mais j'avoue cependant l'envie de m'attarder
sur ces mots côte à côte jetés comme des dés
ils valent j'en suis sûr d'être aux vers polis
à tout seigneur tout honneur commençons par le trou
l'orifice en question est ma fois estimable
offrant des proportions pour le moins praticables
aux seigneurs festoyant dans son antre debout
s'il est un peu étroit il n'en est que plus fol
à celui qui fait fi des passages béants
et préfère s'engouffrer dans de petits séants
aux voies impénétrables si l'ardeur est trop molle
le choix du rat, enfin, est bien le choix du prince
car sa très longue queue l'éloigne du castor
qui l'a large mais plate, ainsi en va le sort,
et cette différence, mes amis, n'est pas mince
l'animal parfois a de fâcheuses manières
nul n'ignore que le rat traîne dans les égouts
qu'il n'en éprouve pas le plus petit dégoût
se vautre dans la merde, répugnant et fier
il n'eût pas dédaigner, l'infâme, notre trou
lorsqu'il fut envahi par des matières abjectes
le castor jamais n'eût été si infect
si l'archiball est rat ce n'est que par son bout
à mardi, compagnons, mes frères mammifères
notre trou nous attend, il gémit, s'impatiente,
quelques jours encore à supporter l'attente
qu'il est bon de pouvoir retrouver sa tanière
Beaucoup de questions sur Le doigt des Archiballs. Explication : il ne concerne, ni le nombre de roues, ni de testicules.
Enfin, quelques illustrations suivent pour mettre en image les us et coutumes de ce peuple si attachant (cliquez dessus pour agrandir).
A part ça, encore un mardi au Damier, on aurait rien à raconter si Guitou ne nous avait pas improvisé un classement des meilleurs joueurs du soir même. Voici le classement :
1- Le blogger obtient la note 14 pour ses incessantes courses (je vous entends faire hou, hou !). Il paraît même que Jean-Pierre C. voulait le faire pisser pour examen.
2- Gwen récolte un 13,5 pour des raisons obscures !
3- Jérôme B., un 12.
4- Titi, un 9.
Le tout sur 20 avec une mention spéciale pour le Général.
Sacré Guitou, toujours aussi bon pour animer les soirées. Il faudrait le mettre en location, il pourrait bien nous rapporter quelques sous.
Mais que toutes ses vantardises ne cachent pas l'information du jour. Allélulia, le trou est remis en état. Mardi prochain, nous y seront attablés et certains accoudés. Pour vous mettre en appétit voilà quelques images et surtout la prose toujours aussi pointue du barde. Avé.
Réjouissons nous, castors, le trou à rats s'apprête
à recevoir enfin nos agapes nocturnes
il faut toujours au socque préférer le cothurne
chasser le désespoir, idolâtrer la fête
trou à rats, mes castors, que ce nom est joli
mais j'avoue cependant l'envie de m'attarder
sur ces mots côte à côte jetés comme des dés
ils valent j'en suis sûr d'être aux vers polis
à tout seigneur tout honneur commençons par le trou
l'orifice en question est ma fois estimable
offrant des proportions pour le moins praticables
aux seigneurs festoyant dans son antre debout
s'il est un peu étroit il n'en est que plus fol
à celui qui fait fi des passages béants
et préfère s'engouffrer dans de petits séants
aux voies impénétrables si l'ardeur est trop molle
le choix du rat, enfin, est bien le choix du prince
car sa très longue queue l'éloigne du castor
qui l'a large mais plate, ainsi en va le sort,
et cette différence, mes amis, n'est pas mince
l'animal parfois a de fâcheuses manières
nul n'ignore que le rat traîne dans les égouts
qu'il n'en éprouve pas le plus petit dégoût
se vautre dans la merde, répugnant et fier
il n'eût pas dédaigner, l'infâme, notre trou
lorsqu'il fut envahi par des matières abjectes
le castor jamais n'eût été si infect
si l'archiball est rat ce n'est que par son bout
à mardi, compagnons, mes frères mammifères
notre trou nous attend, il gémit, s'impatiente,
quelques jours encore à supporter l'attente
qu'il est bon de pouvoir retrouver sa tanière
21 septembre 2006
Les mardis sans le trou bis
Faute de trou rats, le damier nous console. Moins propice aux gloses de notre libanais et aux vers du barde, absent des près mardi, et de ses supplétifs alcoolisés, il laisse un blog désertique, étique, squelettique, rachitique. Loin de sa tanière, l'inspiration du castor se tarit.
Ô Archiballs mes frères, il ne faut pas céder à la désespérance ; préparons, sans relâche, des lendemains qui chantent, soyons forts dans l'épreuve, relevons le défi, devenons des nomades provisoires, des bohémiens de comptoirs, des poètes du transitoire. Dieu est avec nous, il mettra un terme à ce terrible coup du sort et nous rendra un trou propre à souhait, lavé de ses impuretés indignes, de ses souillures abjectes. Que jamais la merde ne nous fasse baisser les bras et qu'une aube nouvelle se dresse enfin. Ô castors mes frères, mes squatters magnifiques, mes SDF de l'ovale, soyons comme un seul homme et faisons fi de cette adversité imprévisible, inopportune, scélérate, de ce déversement sacrilège, de cette tuyauterie moribonde, pestilentielle, hors d'âge. La canalisation, voilà l'ennemie ; nous ne le savons que trop.
L'heure viendra où nous retrouverons notre Eden purifié, nos chants sublimes, nos lancers d'assiettes prodigieux, notre houblon incomparable. Ô mes frères, mes compagnons, mes pourfendeurs de la morosité, mes ravisseurs de l'ennui, mes impétueux de l'ovale, conjurons le sort et soyons souverains. Que le pré soit notre Eglise et que nos prières atteignent le très Haut afin que la résurrection de notre trou à nul autre pareil advienne dans les délais les plus brefs.
Vous l'avez reconnu ! un texte plein de Ô ne pouvait être que de Lui. Ce petit mot du barde nous (et me) réchauffe le cœur. Il est là même quand on ne le voit pas (mardi dernier par exemple). Ceci nous rappelle un autre barbu, qui est lui aussi là sans être là et qui nous a laissé le pape pour dire des conneries (qu'on le veuille ou non, c'est pas son boulot, je ferme la parenthèse).
Ce mardi, bien qu'au fond insipide, me rappelle une question que j'ai posée à notre avocat, garant sa grosse Kawa à côté de mon modeste piaggio 125/4 temps : Pourquoi donc les motards font signe des doigts entre motards et pas aux scootards ou autres deux roues (genre kitkat : deux doigts coupe-faims et qui logiquement représentent les deux roues. Equation : deux roues/deux doigts) ? Là-dessus il répond : parce que nous avons quelque chose entre les jambes ! Je suis resté perplexe en me disant, nom d'une pipe, avant d'avoir une moto ils n'avaient donc rien !?!
C'est ainsi que j'ai surpris notre président en grande discussion avec le toulousaing. Croyant qu'il s'agissait encore d'une réclamation de cotise, j'ai tendu l'oreille et saisi quelques considérations sur le peuple des deux roues. Ouf, enchanté et soulagé, je posais le regard attendri sur ces deux adeptes des doigts coupe-faims réunis en communion autour de ce qu'ils ont entre les jambes. Heureusement qu'ils ne pratiquent pas les semi-remorques, vous vous rendez compte le nombre de doigts qu'il faudrait pour se faire la politesse. Vive les trotinettes !
A table et autour de ce qui semblait être un couscous, le président nous assure que le trou serait propre pour le premier mardi du mois d'octobre. Bonne nouvelle ! Nous avons ensuite parlé de tout et de rien. Les vacances de la Fée en Tanzanie, celle de La fourche à Biarritz, Arnaud en Corse et Poulet dans le Jura. Pour l'occasion Yannick nous ramène une vidéo des vacances de Jacques le Boucher au rallye de Monte Carlo. Chounard le Jacques, va savoir ce que faisait la jacquette pendant ce temps là ? Moteur...
Ô Archiballs mes frères, il ne faut pas céder à la désespérance ; préparons, sans relâche, des lendemains qui chantent, soyons forts dans l'épreuve, relevons le défi, devenons des nomades provisoires, des bohémiens de comptoirs, des poètes du transitoire. Dieu est avec nous, il mettra un terme à ce terrible coup du sort et nous rendra un trou propre à souhait, lavé de ses impuretés indignes, de ses souillures abjectes. Que jamais la merde ne nous fasse baisser les bras et qu'une aube nouvelle se dresse enfin. Ô castors mes frères, mes squatters magnifiques, mes SDF de l'ovale, soyons comme un seul homme et faisons fi de cette adversité imprévisible, inopportune, scélérate, de ce déversement sacrilège, de cette tuyauterie moribonde, pestilentielle, hors d'âge. La canalisation, voilà l'ennemie ; nous ne le savons que trop.
L'heure viendra où nous retrouverons notre Eden purifié, nos chants sublimes, nos lancers d'assiettes prodigieux, notre houblon incomparable. Ô mes frères, mes compagnons, mes pourfendeurs de la morosité, mes ravisseurs de l'ennui, mes impétueux de l'ovale, conjurons le sort et soyons souverains. Que le pré soit notre Eglise et que nos prières atteignent le très Haut afin que la résurrection de notre trou à nul autre pareil advienne dans les délais les plus brefs.
Vous l'avez reconnu ! un texte plein de Ô ne pouvait être que de Lui. Ce petit mot du barde nous (et me) réchauffe le cœur. Il est là même quand on ne le voit pas (mardi dernier par exemple). Ceci nous rappelle un autre barbu, qui est lui aussi là sans être là et qui nous a laissé le pape pour dire des conneries (qu'on le veuille ou non, c'est pas son boulot, je ferme la parenthèse).
Ce mardi, bien qu'au fond insipide, me rappelle une question que j'ai posée à notre avocat, garant sa grosse Kawa à côté de mon modeste piaggio 125/4 temps : Pourquoi donc les motards font signe des doigts entre motards et pas aux scootards ou autres deux roues (genre kitkat : deux doigts coupe-faims et qui logiquement représentent les deux roues. Equation : deux roues/deux doigts) ? Là-dessus il répond : parce que nous avons quelque chose entre les jambes ! Je suis resté perplexe en me disant, nom d'une pipe, avant d'avoir une moto ils n'avaient donc rien !?!
C'est ainsi que j'ai surpris notre président en grande discussion avec le toulousaing. Croyant qu'il s'agissait encore d'une réclamation de cotise, j'ai tendu l'oreille et saisi quelques considérations sur le peuple des deux roues. Ouf, enchanté et soulagé, je posais le regard attendri sur ces deux adeptes des doigts coupe-faims réunis en communion autour de ce qu'ils ont entre les jambes. Heureusement qu'ils ne pratiquent pas les semi-remorques, vous vous rendez compte le nombre de doigts qu'il faudrait pour se faire la politesse. Vive les trotinettes !
A table et autour de ce qui semblait être un couscous, le président nous assure que le trou serait propre pour le premier mardi du mois d'octobre. Bonne nouvelle ! Nous avons ensuite parlé de tout et de rien. Les vacances de la Fée en Tanzanie, celle de La fourche à Biarritz, Arnaud en Corse et Poulet dans le Jura. Pour l'occasion Yannick nous ramène une vidéo des vacances de Jacques le Boucher au rallye de Monte Carlo. Chounard le Jacques, va savoir ce que faisait la jacquette pendant ce temps là ? Moteur...
09 septembre 2006
Les mardis sans le trou
Pour ceux qui ne le savent pas encore (et qui vivent sur Mars), le trou à rats est impratiquable depuis un certain temps. Lors de son attendue prise de parole publique, le Président en a dressé un constat morose et amer. Il a appelé les bonnes volontés (les membres actifs dans notre jargon) à se mettre en quête de nouveaux locaux. Le trou semble difficile à remettre en état, ce qui nous emmène à prévoir une nouvelle page de l'histoire des Archiballs, non sans regrets.
Dans l'immédiat, ceci nous prive évidemment de nos habituelles retrouvailles en grande intimité. Aucun de nos prestigieux cuisiniers ne s'exprime désormais au piano en sous sol et nous nous remettons désespérément aux cartes et menus des chefs de métier. Jusqu'à nouvel ordre, nous allons donc nous retrouver au Damier, dans l'enceinte du stade Moga, mettant de côté nos plus chers rituels et parmi eux le lancer d'assiettes. On notera que ce mardi, les choses se sont beaucoup arrangées depuis notre repas au Café Pop, le mardi d'avant, puisque de deux resquilleurs nous sommes passés à un seul. Les statistiques nous laissent espérer un sans faute mardi prochain pour le paiement de la note.
Après de bonnes passes de balles, nous avons inauguré cette nouvelle adresse où la bière coulait naturellement et continuellement en bonne et due forme. Nous en avons pratiquement oublié la gestion aléatoire des stocks liquides de notre cher club house et nous nous sommes laissés aller à ce nouveau luxe sans rechigner. Ca tombait bien, c'était l'anniversaire du barman de la rue de Bègles, et pour l'occasion Yannick nous a rappeler combien il était doué pour soufler ses bougies avec son cul. Faute de vous rapporter le menu et la note de son repas initialement prévu, voici une consolation pour les amateurs des films et des femmes d'action... et des gros calibres. Eloignez vos enfants pour que ça ne leurs donne des idées, appelez votre femme pour qu'elle en prenne des idées et appuyer sur la flèche...
Ce que le barde en dit :
Après le café pop nous eûmes droit au Damier
pour palier notre trou victime des déjections
se répandant funestes comme la Récamier
sur un François-René en proie à l'érection
c'est sur Yannick seul que je veux versifier
après une première strophe toute de circonstance
ô toi si redoutable, si fier et si altier
notre Appolon des près qui met les cœurs en transe
Yannick fêtait mardi l'année supplémentaire
qui imprime un peu plus à son corps de braise
les empreintes du temps, ô chairs surnuméraires
s'invitant, sales garces, à nos anniversaires
Ah Yannick le manieur des corps en perdition
l'observateur lucide et toujours impassible
des tailles hallucinantes que donne en caution
une mûre clientèle aux charmes irrépressibles
comme nous étions hier accoudés au comptoir
il me confiait le bougre qu'en guettant l'étiquette
un 110 E s'offrait à ses yeux pleins d'espoir
et qu'il n'en pouvait mais, soufflant comme une bête
ô Yannick j'imagine le désir que suscite
l'approche de tes mains sur les femmes alanguies
comment résistent-elles à tes ardeurs contrites
aux faveurs promises du mâle qui rugit
que ne connaissent-elles tes courses sur le pré
l'inlassable chasseur des trois quarts en guoguette
le délié inouï de tes gestes sans apprêts
qui minent l'adversaire et lui prennent la tête
que tes quarante-deux ans ô toi le magnifique
ne t'épargnent jamais les vertus de la trique
culbutent encore de grâce les foutriquets d'en face
et ne rechigne pas à ton membre qui s'agace
Dans l'immédiat, ceci nous prive évidemment de nos habituelles retrouvailles en grande intimité. Aucun de nos prestigieux cuisiniers ne s'exprime désormais au piano en sous sol et nous nous remettons désespérément aux cartes et menus des chefs de métier. Jusqu'à nouvel ordre, nous allons donc nous retrouver au Damier, dans l'enceinte du stade Moga, mettant de côté nos plus chers rituels et parmi eux le lancer d'assiettes. On notera que ce mardi, les choses se sont beaucoup arrangées depuis notre repas au Café Pop, le mardi d'avant, puisque de deux resquilleurs nous sommes passés à un seul. Les statistiques nous laissent espérer un sans faute mardi prochain pour le paiement de la note.
Après de bonnes passes de balles, nous avons inauguré cette nouvelle adresse où la bière coulait naturellement et continuellement en bonne et due forme. Nous en avons pratiquement oublié la gestion aléatoire des stocks liquides de notre cher club house et nous nous sommes laissés aller à ce nouveau luxe sans rechigner. Ca tombait bien, c'était l'anniversaire du barman de la rue de Bègles, et pour l'occasion Yannick nous a rappeler combien il était doué pour soufler ses bougies avec son cul. Faute de vous rapporter le menu et la note de son repas initialement prévu, voici une consolation pour les amateurs des films et des femmes d'action... et des gros calibres. Eloignez vos enfants pour que ça ne leurs donne des idées, appelez votre femme pour qu'elle en prenne des idées et appuyer sur la flèche...
Ce que le barde en dit :
Après le café pop nous eûmes droit au Damier
pour palier notre trou victime des déjections
se répandant funestes comme la Récamier
sur un François-René en proie à l'érection
c'est sur Yannick seul que je veux versifier
après une première strophe toute de circonstance
ô toi si redoutable, si fier et si altier
notre Appolon des près qui met les cœurs en transe
Yannick fêtait mardi l'année supplémentaire
qui imprime un peu plus à son corps de braise
les empreintes du temps, ô chairs surnuméraires
s'invitant, sales garces, à nos anniversaires
Ah Yannick le manieur des corps en perdition
l'observateur lucide et toujours impassible
des tailles hallucinantes que donne en caution
une mûre clientèle aux charmes irrépressibles
comme nous étions hier accoudés au comptoir
il me confiait le bougre qu'en guettant l'étiquette
un 110 E s'offrait à ses yeux pleins d'espoir
et qu'il n'en pouvait mais, soufflant comme une bête
ô Yannick j'imagine le désir que suscite
l'approche de tes mains sur les femmes alanguies
comment résistent-elles à tes ardeurs contrites
aux faveurs promises du mâle qui rugit
que ne connaissent-elles tes courses sur le pré
l'inlassable chasseur des trois quarts en guoguette
le délié inouï de tes gestes sans apprêts
qui minent l'adversaire et lui prennent la tête
que tes quarante-deux ans ô toi le magnifique
ne t'épargnent jamais les vertus de la trique
culbutent encore de grâce les foutriquets d'en face
et ne rechigne pas à ton membre qui s'agace
07 septembre 2006
Une rentrée gravée dans les anales (un seul « n »)
Allez savoir pourquoi quand ça pue, ça poète de partout ! N'est-ce pas le coq qui chante même les pieds dans la merde ? Joutes verbales entre inspirés quand ça daube, réponse de notre ex-président au barde dédiée à tous les Archiballs. On est gatés !
Aussi loin que je fouille au fin fond des annales
Des rentrées Archiball les plus originales
Je ne trouve qu’orgies, ripailles et bacchanales,
La chanson des odeurs, rien que très normal.
Mais celle de 2006, au parfum animal,
Cette vision d’horreur, montant aux fosses nasales,
Des souvenirs de chtouille envahissant la salle,
Restera à jamais gravée dans les anales.
Il faut garder espoir, ô amis Archiball.
L’assureur Gaboriau saisi aux amygdales
Entrepris par Loulou devra se mettre à table
Et de not’ trou à rats rallumera le fanal.
Aussi loin que je fouille au fin fond des annales
Des rentrées Archiball les plus originales
Je ne trouve qu’orgies, ripailles et bacchanales,
La chanson des odeurs, rien que très normal.
Mais celle de 2006, au parfum animal,
Cette vision d’horreur, montant aux fosses nasales,
Des souvenirs de chtouille envahissant la salle,
Restera à jamais gravée dans les anales.
Il faut garder espoir, ô amis Archiball.
L’assureur Gaboriau saisi aux amygdales
Entrepris par Loulou devra se mettre à table
Et de not’ trou à rats rallumera le fanal.
06 septembre 2006
Rentrée : peut mieux faire !
Jusqu'à 10 h du soir, la rentrée sportive et rugbystique des Archiballs était parfaitement réussie : météo d'été indien, pas loin de trente à se toucher comme des bêtes, une pelouse à faire palir tous les voisins et une forme physique au rendez-vous, même le Général a marqué des points, c'est pour dire.
A partir de 10 h, les choses se gâtent. Notre bon vieux trou est innondé comme un bon vieux trou et l'envie de gober une mousse bien fraîche tombe à l'eau, un mètre d'eau, et pas n'importe laquelle, celle qui pue. La remise en état du trou prendra du temps, combien ? suffisament pour ne pas y fêter les 42 ans de Yannick mardi prochain, et rien que pour ça, nous sommes tous malheureux. Qui va payer les travaux ? Quand vont-ils avoir lieu ? Quand est-ce qu'il sera possible d'y remettre les pieds ? Orphelins de notre président hier, impossible de trouver des réponses et de se sentir rassurés. Notre bon vieux trou, on n'imagine pas les dégâts, c'est la cata ! c'est Beyrouth !
Repli stratégique sur le Café Pop, on y mange, on y boit, on y rit... jusqu'à l'addition ! Et là, manquent à l'appel de la note, deux Archiballs... Kiki paie, les deux têtes-en-l'air sont priées de le rembourser.
Suivra la mésaventure d'Alain, à 50 mètres de là, un céder-le-passage oublié et la Sénic pète la bise à une Twingo. Pas toute sa tête et pas ses papiers, notre Hamilton s'en dépatouille comme il peut pour éviter et la marée chaussée et le ballon... un constat et au lit ! Au Paradis, Gainsbourg rencontre Ayrton Senna et lui dit : « Finalement, tu vois : boire ou conduire... »
A de meilleures aventures.
Ce que le barde en dit :
En guise de trou à rats, nous eûmes le café pop
Pour un soir de rentrée ce n'était pas le top
Mais le un rue de Bègles n'était pas disponible
Inondé qu'il était par une eau irascible
Est-ce un coup de Matet pour fuire les fourneaux
Nous ne pouvons le croire, notre homme est d'un tonneau
A ne fuir jamais les charges qui l'étreignent
Cette idée saugrenue est celle d'une teigne
Les choses sont en fait beaucoup plus prosaïques
Un sanitaire douteux libère toute sa clique
Et répand tout de go le fatidique flot
Des rebuts de l'humain que connurent les pots
Qu'en sera-t-il demain de ces débordements
Et pouvont-nous prétendre subrepricement
A de prochaines agapes sur notre territoire
Ou devons-nous céder au chant du désespoir
Demeurons optimistes et munis d'un tuba
Rapprochons-nous enfin du digne mammifère
Que nous avons choisi pour orner nos banières
Un tel retour aux sources souffre-t-il un débat
Archiballs, mes amis, soyons forts dans l'épreuve
Et munis du courage qui nous caractérise
Faisons fi de la merde et de sa triste emprise
Que nul ne soit ronchon et que nul ne s'émeuve
J'aurai du commencer ces vers par le pré
Puisque nous nous touchâmes à Musard hier soir
Ce fut bon de nouveau de tâter l'encensoir
De taquiner l'ovale, de titiller l'essai
A partir de 10 h, les choses se gâtent. Notre bon vieux trou est innondé comme un bon vieux trou et l'envie de gober une mousse bien fraîche tombe à l'eau, un mètre d'eau, et pas n'importe laquelle, celle qui pue. La remise en état du trou prendra du temps, combien ? suffisament pour ne pas y fêter les 42 ans de Yannick mardi prochain, et rien que pour ça, nous sommes tous malheureux. Qui va payer les travaux ? Quand vont-ils avoir lieu ? Quand est-ce qu'il sera possible d'y remettre les pieds ? Orphelins de notre président hier, impossible de trouver des réponses et de se sentir rassurés. Notre bon vieux trou, on n'imagine pas les dégâts, c'est la cata ! c'est Beyrouth !
Repli stratégique sur le Café Pop, on y mange, on y boit, on y rit... jusqu'à l'addition ! Et là, manquent à l'appel de la note, deux Archiballs... Kiki paie, les deux têtes-en-l'air sont priées de le rembourser.
Suivra la mésaventure d'Alain, à 50 mètres de là, un céder-le-passage oublié et la Sénic pète la bise à une Twingo. Pas toute sa tête et pas ses papiers, notre Hamilton s'en dépatouille comme il peut pour éviter et la marée chaussée et le ballon... un constat et au lit ! Au Paradis, Gainsbourg rencontre Ayrton Senna et lui dit : « Finalement, tu vois : boire ou conduire... »
A de meilleures aventures.
Ce que le barde en dit :
En guise de trou à rats, nous eûmes le café pop
Pour un soir de rentrée ce n'était pas le top
Mais le un rue de Bègles n'était pas disponible
Inondé qu'il était par une eau irascible
Est-ce un coup de Matet pour fuire les fourneaux
Nous ne pouvons le croire, notre homme est d'un tonneau
A ne fuir jamais les charges qui l'étreignent
Cette idée saugrenue est celle d'une teigne
Les choses sont en fait beaucoup plus prosaïques
Un sanitaire douteux libère toute sa clique
Et répand tout de go le fatidique flot
Des rebuts de l'humain que connurent les pots
Qu'en sera-t-il demain de ces débordements
Et pouvont-nous prétendre subrepricement
A de prochaines agapes sur notre territoire
Ou devons-nous céder au chant du désespoir
Demeurons optimistes et munis d'un tuba
Rapprochons-nous enfin du digne mammifère
Que nous avons choisi pour orner nos banières
Un tel retour aux sources souffre-t-il un débat
Archiballs, mes amis, soyons forts dans l'épreuve
Et munis du courage qui nous caractérise
Faisons fi de la merde et de sa triste emprise
Que nul ne soit ronchon et que nul ne s'émeuve
J'aurai du commencer ces vers par le pré
Puisque nous nous touchâmes à Musard hier soir
Ce fut bon de nouveau de tâter l'encensoir
De taquiner l'ovale, de titiller l'essai
31 août 2006
Partie de boules 2006
La pétanque est un art qui dédaigne la pluie
Nous craignîmes le pire, nous eûmes le meilleur
Garabos est magique et se joue des malheurs
Que promet un ciel gris lorsque s'en vient la nuit
L'archiball à la boule officie avec grâce
Il flatte le cochonnet, tire, pointe et se pâme
Comme un amant heureux qui lutine sa dame
Attendant avec calme que se rompe la glace
A ce jeu, il est vrai, certains ont de la chance
Mais le talent n'est rien sans un brin de hasard
Et notre Libanais excelle dans cet art
La boule est son domaine, son jardin, sa cadence
Sa triplette pourtant fit du trophée mazette
Il revint à Lolo, La Fourche et à Bonhur
C'est injuste, cruel mais la boule est parjure
A l'enfant de Beyrouth qui fit un peu la tête
Le repas qui suivit atténua sa douleur
Surtout lorsqu'il goûta le boudin magnifique
Et le poulet nanti d'un pruneau mirifique
Que nimbait une sauce à la dive couleur
La saison désormais n'est plus qu'à un mardi
Musard nous attend et notre trou à rats
Où nous retrouverons nos repas scélérats
Nous qui sommes de l'ovale les éternels dandys
Bénissez le Seigneur, bénissez cet archange
Qui jamais croyez-moi ne céda à la fange
Oui, c'est de Garabos que je parle ainsi
Mon plâtrier fougueux, do ré mi sol la si
And the winner is...
Le repas avec, à gauche de profil, Yannick revenu en forme de ses vacances.
Nous craignîmes le pire, nous eûmes le meilleur
Garabos est magique et se joue des malheurs
Que promet un ciel gris lorsque s'en vient la nuit
L'archiball à la boule officie avec grâce
Il flatte le cochonnet, tire, pointe et se pâme
Comme un amant heureux qui lutine sa dame
Attendant avec calme que se rompe la glace
A ce jeu, il est vrai, certains ont de la chance
Mais le talent n'est rien sans un brin de hasard
Et notre Libanais excelle dans cet art
La boule est son domaine, son jardin, sa cadence
Sa triplette pourtant fit du trophée mazette
Il revint à Lolo, La Fourche et à Bonhur
C'est injuste, cruel mais la boule est parjure
A l'enfant de Beyrouth qui fit un peu la tête
Le repas qui suivit atténua sa douleur
Surtout lorsqu'il goûta le boudin magnifique
Et le poulet nanti d'un pruneau mirifique
Que nimbait une sauce à la dive couleur
La saison désormais n'est plus qu'à un mardi
Musard nous attend et notre trou à rats
Où nous retrouverons nos repas scélérats
Nous qui sommes de l'ovale les éternels dandys
Bénissez le Seigneur, bénissez cet archange
Qui jamais croyez-moi ne céda à la fange
Oui, c'est de Garabos que je parle ainsi
Mon plâtrier fougueux, do ré mi sol la si
And the winner is...
Le repas avec, à gauche de profil, Yannick revenu en forme de ses vacances.
28 août 2006
30 juillet 2006 : Tournoi Beach Rugby d'Anglet
En ce dimanche 30 juillet, les Archiballs étaient conviés en carré VIP au Beach Rugby Festival of Anglet grâce à la popularité légendaire de notre Toto autochtone du pays vert. Une telle affiche aurait laissé croire à une émeute pour figurer sur la feuille du match, le nombre de joueurs étant officiellement limité à huit par équipe. Il n’en fut rien bien au contraire. L’air salin ayant dissuadé nos rongeurs d’eau douce, nous n’étions que six pour braver l’élite du Rugby international. Arrivés quelques jours auparavant pour suivre un stage en vue des fêtes de Bayonne, Gwen et Toto, allaient recruter sur place quelques gaillards dans une boite de nuit. Mais on n’appâte pas les basques avec du vinaigre ! Nos deux athlètes avaient dû, bien avant l’heure, déclencher dans leur coin le début des fêtes de Bayonne à grands coups de godets d’Irrouleguy et de cervoise locale. Résultat : dimanche à 17 h, nos deux éclaireurs rabatteurs et leurs trois recrues ressemblaient à tout sauf à des joueurs de rugby !
Le petit basque sous une croûte toujours ferme laissait résonner un son de tong moins clair qu’à son habitude, ce qui donne une relative mollesse de la patte. Gwen pour sa part essaya de dissimuler son éthylisme résiduel derrière une immense paire de lunettes, Gucci s’il vous plaît, qu’il aurait paraît-il emprunter à sa moitié (enfin son quart… euhhh, à bien regarder, on va dire son dixième). Le blogger et le Toulousaing semblaient sur le pied de guerre, le premier rentrant juste d’un stage improvisé au Liban. Puis vint l’arrivée des renforts, en la présence de Julien, Romain, et Laurent recrutés la veille au soir et ce fut au tour de Christian L. avec un chapelet de supportrices toutes acquises à notre cause menées par deux de ses filles venues soutenir le moral d’une équipe plus de broc que de briques. Christian S. arrive enfin rutilant comme un chrome lustré au Belgom et arborant de cap en pied la tenue d’été officielle des Archiballs : Bermuda Bleu, polo vert le tout estampillé à l’effigie du célèbre rongeur.
Nous étions enfin au complet si l’on peut dire pour aller jouter au milieu d’un parterre de touffettes en Bikini, certains, chuchotant que cela les changeaient de l’Irlande et ses outres...
Le tirage au sort eut lieu et nous débutâmes notre premier match contre les je-ne-sais-plus-qui avec beaucoup de difficultés. Au bout de quelques minutes nous encaissons par l’aile gauche un essai vexatoire qui aura pour représailles immédiates, après une belle feinte de feinte de passe, un essai d’orgueil asséné magistralement par Laurent.
La défense des Archis prend un peu l’eau malgré la marée basse et nous encaissons un deuxième essai dans la foulée. Gwen sur son aile arguant que l’on ne construit rien de bon avec des fondations dans du sable. 2 à 1. Les castors bien qu’opérant un coaching intelligent s’enfoncent dans un terrain mouvant et éprouvant pour nos petits pieds d’habitude cramponnés. Les appuis s’effacent et les accélérations se font molles. Thomas se faisant lui aussi rattraper par la chasuble alors que nous pensions tous qu’il était passé et que nous avions égalisé. Mais les deux arbitres rejettent l’essai et sifflent la fin du Match. Je-ne-sais-plus-qui 2 – Archiball 1.
Temps de repos, conciliabule et débats de stratégies. Il est évident que nous n’avons pas notre légendaire touché au touché. Les stars ne sont pas là et l’équipe manque un peu de vivacité.
Second match Archiball Bordeaux contre les Toubibs de Pau.
Ça va un peu mieux, et après quelques instants de jeu, une action partant d’une rapide succession de passes de l’aile gauche pour aller à l’autre bout à droite permet de décaler notre cassoulet à pattes qui sur un vol plané inscrit le premier essai du match.
Mais la défense encore une fois se désorganise et le toulousain laisse filer quelques secondes plus tard un essai sur son aile. Un partout : balle au centre.
Départ du centre du terrain, une redoublée Thomas - Gwen -Thomas décale Walid sur l’aile qui pédale dans la semoule et se jette enfin dans l’en-but, de loin on aurait dit un magnifique plongeon, de près, du sable jusqu’à la glotte. Mais ironie du sort, sur l’attaque suivante, une nouvelle mésentente laisse filer l’adversaire dans notre en-but. 2 à 2 et nos derniers efforts n’y changeront rien, le match reste nul. À la pose, on nous rapporte que Gwen aurait dit : « Je glisse, je m’enterre ! » en patinant dans le sable et ses acolytes auraient entendu : « Glisses j’ai inter ». Ça ne tient pas à grand-chose…
Dernier match des qualifs, nous sommes à quelque chose près dans la même situation que l’équipe de France lors du dernier mondial, et tous les espoirs sont permis. Il faut gagner de trois points notre prochain match et l’on peut aller rejoindre les quarts de finale sur le terrain d’honneur et ainsi peut-être, rencontrer nos amis les All Black du Pays Basque ou des sélections avec les Lièvremont, Bernat-Salle et Benasi.
Archiballs contre Xippi Boys menés par Vincent Etcheto.
Les mollets sont durs, Kiki n’en peut plus et préfère laisser sa place à la jeunesse nous privant ainsi de son dynamique et espiègle jeu de main. En revanche notre défense est un peu plus hermétique, chacun s’habituant à la nature de ce jeu. Mais l’équipe que nous affrontons est solide et nous n’arrivons pas à créer la surprise. Nous l’ignorons encore, mais nous sommes en train de jouer contre l’équipe qui perdra la finale face à la sélection du BO (en prolongation et d’un seul essai de pénalité, accordé dans la grande tradition des arbitrages du BO). Bref le sable est toujours aussi mou et nous au moins autant. Au final, suite à une magnifique combinaison des X.B. nous encaissons un essai imparable à quelques secondes de la fin du match. Ils vont en phases finales et nous, sous la douche !
Vous trouvez la fin bien triste ? Allez sur le site officiel du tournoi et vous verrez que nous étions en fait jusqu’à la demi finale. Héhéhé, cherchez l’erreur !!!
Le castor d’or est attribué à Christian L. et toute sa famille pour nous avoir supportés jusqu'au bout de la soirée.
Le petit basque sous une croûte toujours ferme laissait résonner un son de tong moins clair qu’à son habitude, ce qui donne une relative mollesse de la patte. Gwen pour sa part essaya de dissimuler son éthylisme résiduel derrière une immense paire de lunettes, Gucci s’il vous plaît, qu’il aurait paraît-il emprunter à sa moitié (enfin son quart… euhhh, à bien regarder, on va dire son dixième). Le blogger et le Toulousaing semblaient sur le pied de guerre, le premier rentrant juste d’un stage improvisé au Liban. Puis vint l’arrivée des renforts, en la présence de Julien, Romain, et Laurent recrutés la veille au soir et ce fut au tour de Christian L. avec un chapelet de supportrices toutes acquises à notre cause menées par deux de ses filles venues soutenir le moral d’une équipe plus de broc que de briques. Christian S. arrive enfin rutilant comme un chrome lustré au Belgom et arborant de cap en pied la tenue d’été officielle des Archiballs : Bermuda Bleu, polo vert le tout estampillé à l’effigie du célèbre rongeur.
Nous étions enfin au complet si l’on peut dire pour aller jouter au milieu d’un parterre de touffettes en Bikini, certains, chuchotant que cela les changeaient de l’Irlande et ses outres...
Le tirage au sort eut lieu et nous débutâmes notre premier match contre les je-ne-sais-plus-qui avec beaucoup de difficultés. Au bout de quelques minutes nous encaissons par l’aile gauche un essai vexatoire qui aura pour représailles immédiates, après une belle feinte de feinte de passe, un essai d’orgueil asséné magistralement par Laurent.
La défense des Archis prend un peu l’eau malgré la marée basse et nous encaissons un deuxième essai dans la foulée. Gwen sur son aile arguant que l’on ne construit rien de bon avec des fondations dans du sable. 2 à 1. Les castors bien qu’opérant un coaching intelligent s’enfoncent dans un terrain mouvant et éprouvant pour nos petits pieds d’habitude cramponnés. Les appuis s’effacent et les accélérations se font molles. Thomas se faisant lui aussi rattraper par la chasuble alors que nous pensions tous qu’il était passé et que nous avions égalisé. Mais les deux arbitres rejettent l’essai et sifflent la fin du Match. Je-ne-sais-plus-qui 2 – Archiball 1.
Temps de repos, conciliabule et débats de stratégies. Il est évident que nous n’avons pas notre légendaire touché au touché. Les stars ne sont pas là et l’équipe manque un peu de vivacité.
Second match Archiball Bordeaux contre les Toubibs de Pau.
Ça va un peu mieux, et après quelques instants de jeu, une action partant d’une rapide succession de passes de l’aile gauche pour aller à l’autre bout à droite permet de décaler notre cassoulet à pattes qui sur un vol plané inscrit le premier essai du match.
Mais la défense encore une fois se désorganise et le toulousain laisse filer quelques secondes plus tard un essai sur son aile. Un partout : balle au centre.
Départ du centre du terrain, une redoublée Thomas - Gwen -Thomas décale Walid sur l’aile qui pédale dans la semoule et se jette enfin dans l’en-but, de loin on aurait dit un magnifique plongeon, de près, du sable jusqu’à la glotte. Mais ironie du sort, sur l’attaque suivante, une nouvelle mésentente laisse filer l’adversaire dans notre en-but. 2 à 2 et nos derniers efforts n’y changeront rien, le match reste nul. À la pose, on nous rapporte que Gwen aurait dit : « Je glisse, je m’enterre ! » en patinant dans le sable et ses acolytes auraient entendu : « Glisses j’ai inter ». Ça ne tient pas à grand-chose…
Dernier match des qualifs, nous sommes à quelque chose près dans la même situation que l’équipe de France lors du dernier mondial, et tous les espoirs sont permis. Il faut gagner de trois points notre prochain match et l’on peut aller rejoindre les quarts de finale sur le terrain d’honneur et ainsi peut-être, rencontrer nos amis les All Black du Pays Basque ou des sélections avec les Lièvremont, Bernat-Salle et Benasi.
Archiballs contre Xippi Boys menés par Vincent Etcheto.
Les mollets sont durs, Kiki n’en peut plus et préfère laisser sa place à la jeunesse nous privant ainsi de son dynamique et espiègle jeu de main. En revanche notre défense est un peu plus hermétique, chacun s’habituant à la nature de ce jeu. Mais l’équipe que nous affrontons est solide et nous n’arrivons pas à créer la surprise. Nous l’ignorons encore, mais nous sommes en train de jouer contre l’équipe qui perdra la finale face à la sélection du BO (en prolongation et d’un seul essai de pénalité, accordé dans la grande tradition des arbitrages du BO). Bref le sable est toujours aussi mou et nous au moins autant. Au final, suite à une magnifique combinaison des X.B. nous encaissons un essai imparable à quelques secondes de la fin du match. Ils vont en phases finales et nous, sous la douche !
Vous trouvez la fin bien triste ? Allez sur le site officiel du tournoi et vous verrez que nous étions en fait jusqu’à la demi finale. Héhéhé, cherchez l’erreur !!!
Le castor d’or est attribué à Christian L. et toute sa famille pour nous avoir supportés jusqu'au bout de la soirée.
29 juillet 2006
Match Play du 28 juillet 2006
A la question : « que s’est-il passé de remarquable pendant cette partie ? » Jean-Pierre et Thomas ont répondu à l’unisson : « rien, pas d’eagle, pas de birdy… mais nous avons chacun réussi un trou en 1… » Malheureusement sans témoin pour confirmer, je laisse à votre esprit critique le choix de croire ou non cette affirmation, et préfère vous dire ce que j’ai pu vérifier.
Egalité parfaite sur l’aller 4 à 4. Les swings, qualifiés de « rouillés » par Jean-Pierre qui n’a pas touché de club depuis 1 mois, retrouvent leurs qualités au fur et à mesure du parcours.
Le retour sera donc déterminant, le match est engagé, cordial et décontracté malgré l’enjeu : pour Jean-Pierre : garder son statut de meilleur index, et pour Thomas mettre la pression tout en restant précis sur ses longs coups. Chaque point perdu, même si la bonne humeur est de mise, fait mal (photo de Jean-Pierre au put). Enfin il ne fait pas mal à tout le monde car à lire le léger sourire affiché par Thomas, tout laisse à supposer un certain plaisir à voir la balle de Jean-Pierre ignorer le trou. Thomas l’a bien compris le petit jeu est la clé de la réussite.
Enfin vient le dernier trou, le 18 par 4 de 326 m. Les mises en jeu trahissent la tension. Les balles de chacun des deux amis s’égarent à gauche du fairway dans le haut ruff ou sur le green voisin. Thomas prépare son dernier put de 4 bons mètres : manqué, son match se perd sur ce coup. Les cartes sont soigneusement vérifiées : victoire de Jean-Pierre 4 contre 3 pour Thomas.
De retour vers les vestiaires, tous deux confirment le plaisir qu’ils ont trouvé à participer à cette compétition et félicitent l’excellente idée lancée par Bernard P. Promesse est faite de jouer une « belle » dès le retour de congés de Jean-Pierre, avec repas en fin de partie. Une remarque partagée par tous mais pas encore mise en pratique : tous les amis Archiball devraient trouver le moyen de jouer le même jour pour avoir le plaisir de partager la table.
A suivre...
Egalité parfaite sur l’aller 4 à 4. Les swings, qualifiés de « rouillés » par Jean-Pierre qui n’a pas touché de club depuis 1 mois, retrouvent leurs qualités au fur et à mesure du parcours.
Le retour sera donc déterminant, le match est engagé, cordial et décontracté malgré l’enjeu : pour Jean-Pierre : garder son statut de meilleur index, et pour Thomas mettre la pression tout en restant précis sur ses longs coups. Chaque point perdu, même si la bonne humeur est de mise, fait mal (photo de Jean-Pierre au put). Enfin il ne fait pas mal à tout le monde car à lire le léger sourire affiché par Thomas, tout laisse à supposer un certain plaisir à voir la balle de Jean-Pierre ignorer le trou. Thomas l’a bien compris le petit jeu est la clé de la réussite.
Enfin vient le dernier trou, le 18 par 4 de 326 m. Les mises en jeu trahissent la tension. Les balles de chacun des deux amis s’égarent à gauche du fairway dans le haut ruff ou sur le green voisin. Thomas prépare son dernier put de 4 bons mètres : manqué, son match se perd sur ce coup. Les cartes sont soigneusement vérifiées : victoire de Jean-Pierre 4 contre 3 pour Thomas.
De retour vers les vestiaires, tous deux confirment le plaisir qu’ils ont trouvé à participer à cette compétition et félicitent l’excellente idée lancée par Bernard P. Promesse est faite de jouer une « belle » dès le retour de congés de Jean-Pierre, avec repas en fin de partie. Une remarque partagée par tous mais pas encore mise en pratique : tous les amis Archiball devraient trouver le moyen de jouer le même jour pour avoir le plaisir de partager la table.
A suivre...
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